Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur campagne d'arrestations en Cisjordanie à l'aube mercredi, arrêtant un certain nombre de Palestiniens, dont un enfant.
Lors de leur raid sur le village de Takoâ, au sud-est de Bethléem, et le village de Kafr Qalil, à l'est de Naplouse, les forces d'occupation ont procédé à plusieurs arrestations parmi les Palestiniens, tandis que les soldats ont laissé derrière eux de grands dégâts lors de leur raid sur une maison du village de Ni'lin, à l'ouest de la ville de Ramallah. Les forces d’occupation israéliennes ont également effectué des raids dans des maisons du sud d’Al Khalil.
Pour ce qui est de la situation humanitaire, le maire de Jénine, Muhammad Jarar, a confirmé la détérioration des conditions de survie dans la ville et son camp avec la poursuite des incursions militaires israéliennes.
Jarar a déclaré que des milliers de citoyens ont été déplacés du camp de Jénine, ce qui a accru leurs souffrances à la lumière du siège et de l'agression en cours.
Le maire de Jénine a aussi souligné que plus de la moitié des habitants de la ville de Jénine et de son camp ont un besoin urgent d'aide humanitaire, en particulier à l'approche du mois sacré du Ramadan et de l'arrêt du travail et des sources de subsistance en raison des opérations militaires israéliennes en cours.
Jarar a ajouté que le siège imposé au camp rendait difficile pour les résidents, voire impossible, l’accès à leurs besoins fondamentaux.
Par ailleurs, l'armée israélienne a complètement détruit une cinquantaine de maisons et quelque 280 magasins dans le camp de réfugiés de Tulkarem, a déclaré un responsable palestinien.
Le vice-gouverneur de Tulkarem, Faisal Salama, a déclaré à l’agence Anadolu, mardi, que l'armée israélienne «cherche à redessiner les contours et la géographie du camp de Tulkarem en démolissant massivement les propriétés palestiniennes».
Il a ajouté que ce qui se passe dans le camp de Tulkarem est «un plan d'occupation systématique, par lequel de nouvelles routes sont ouvertes sur les ruines des bâtiments».
Salama a décrit l'opération militaire israélienne à Tulkarem comme «un massacre et un plan illégal mené au milieu du silence des pays arabes et de la communauté internationale».
«Nous vivons dans des conditions tragiques et dans une véritable catastrophe qui a pris pour cible les femmes, les enfants, les personnes âgées et tout le reste», a déclaré le responsable palestinien, ajoutant qu'il ne restait plus que 50 familles dans le camp, en raison du manque d'eau et d'électricité.
Mardi, l'armée israélienne avait aussi détruit 16 maisons dans le camp de réfugiés de Tulkarem, ce qui constitue la plus importante opération de démolition en Cisjordanie occupée depuis le mois dernier.
L'armée mène des opérations militaires dans le nord de la Cisjordanie depuis le 21 janvier, tuant plus de 55 Palestiniens et en déplaçant des dizaines de milliers d'autres, selon des responsables palestiniens.
Les tensions sont vives dans toute la Cisjordanie occupée, où au moins 917 Palestiniens ont été tués et près de 7000 autres blessés dans des attaques de l'armée israélienne et de colons illégaux depuis le début de la guerre de Gaza, le 7 octobre 2023, selon le ministère de la Santé.
Lors de leur raid sur le village de Takoâ, au sud-est de Bethléem, et le village de Kafr Qalil, à l'est de Naplouse, les forces d'occupation ont procédé à plusieurs arrestations parmi les Palestiniens, tandis que les soldats ont laissé derrière eux de grands dégâts lors de leur raid sur une maison du village de Ni'lin, à l'ouest de la ville de Ramallah. Les forces d’occupation israéliennes ont également effectué des raids dans des maisons du sud d’Al Khalil.
Pour ce qui est de la situation humanitaire, le maire de Jénine, Muhammad Jarar, a confirmé la détérioration des conditions de survie dans la ville et son camp avec la poursuite des incursions militaires israéliennes.
Jarar a déclaré que des milliers de citoyens ont été déplacés du camp de Jénine, ce qui a accru leurs souffrances à la lumière du siège et de l'agression en cours.
Le maire de Jénine a aussi souligné que plus de la moitié des habitants de la ville de Jénine et de son camp ont un besoin urgent d'aide humanitaire, en particulier à l'approche du mois sacré du Ramadan et de l'arrêt du travail et des sources de subsistance en raison des opérations militaires israéliennes en cours.
Jarar a ajouté que le siège imposé au camp rendait difficile pour les résidents, voire impossible, l’accès à leurs besoins fondamentaux.
Un nouveau plan d'occupation sur les ruines des bâtiments palestiniens
Par ailleurs, l'armée israélienne a complètement détruit une cinquantaine de maisons et quelque 280 magasins dans le camp de réfugiés de Tulkarem, a déclaré un responsable palestinien.
Le vice-gouverneur de Tulkarem, Faisal Salama, a déclaré à l’agence Anadolu, mardi, que l'armée israélienne «cherche à redessiner les contours et la géographie du camp de Tulkarem en démolissant massivement les propriétés palestiniennes».
Il a ajouté que ce qui se passe dans le camp de Tulkarem est «un plan d'occupation systématique, par lequel de nouvelles routes sont ouvertes sur les ruines des bâtiments».
Salama a décrit l'opération militaire israélienne à Tulkarem comme «un massacre et un plan illégal mené au milieu du silence des pays arabes et de la communauté internationale».
«Nous vivons dans des conditions tragiques et dans une véritable catastrophe qui a pris pour cible les femmes, les enfants, les personnes âgées et tout le reste», a déclaré le responsable palestinien, ajoutant qu'il ne restait plus que 50 familles dans le camp, en raison du manque d'eau et d'électricité.
Mardi, l'armée israélienne avait aussi détruit 16 maisons dans le camp de réfugiés de Tulkarem, ce qui constitue la plus importante opération de démolition en Cisjordanie occupée depuis le mois dernier.
L'armée mène des opérations militaires dans le nord de la Cisjordanie depuis le 21 janvier, tuant plus de 55 Palestiniens et en déplaçant des dizaines de milliers d'autres, selon des responsables palestiniens.
Les tensions sont vives dans toute la Cisjordanie occupée, où au moins 917 Palestiniens ont été tués et près de 7000 autres blessés dans des attaques de l'armée israélienne et de colons illégaux depuis le début de la guerre de Gaza, le 7 octobre 2023, selon le ministère de la Santé.