Les frappes ont fait "neuf morts parmi lesquels plusieurs journalistes et des employés de l'organisation caritative Al-Khair" à Beit Lahia (nord), alors que l'artillerie israélienne bombardait la zone, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
L'armée israélienne a confirmé deux frappes à Beit Lahia. Ses soldats mènent régulièrement des frappes dans la bande de Gaza en dépit de la trêve.
Dans un communiqué, le Hamas a condamné "un horrible massacre" commis contre "un groupe de journalistes et des travailleurs humanitaires, dans une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu".
Le Syndicat des journalistes palestiniens a accusé l'armée israélienne de "ciblage systématique" des journalistes, qui constitue "un crime de guerre et une violation flagrante du droit international, notamment de la Convention de Genève (garantissant) la protection des journalistes en période de conflit".
Selon le syndicat, un reporter et trois photojournalistes faisaient partie du groupe ciblé et ils ont été tués. L'un d'eux était spécialisé dans les prises d'images par drone, a précisé la défense civile.
Ces frappes ont visé un véhicule appartenant à la Fondation Al-Khair pour qui les quatre journalistes "préparaient des reportages et des documentaires" sur les activités de l'association pendant le ramadan, a précisé à l'AFP Tahssine al-Astal, directeur-adjoint du Syndicat.
Deux membres de la Fondation al-Khair dont son porte-parole font également partie des morts identifiés, selon la défense civile.
Désaccords entre Hamas et Israël pour la poursuite de la trêve
En octobre 2024, Reporters sans frontières (RSF) a fait état de plus de 140 journalistes tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début de son offensive destructrice à Gaza en riposte à l'attaque du 7 Octobre.
Les frappes de samedi, au bilan le plus lourd depuis le début de la trêve, interviennent alors que des désaccords persistent entre le Hamas et Israël sur les modalités de la poursuite de la trêve.
Des discussions indirectes ont commencé en début de semaine à Doha sous l'égide des médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- pour tenter d'aplanir les divergences.
Vendredi, le Hamas a annoncé qu'il était prêt à libérer un otage israélo-américain, Edan Alexander, et à rendre les corps de quatre autres israélo-américains enlevés le 7 Octobre 2023, en échange de la libération de prisonniers palestiniens par Israël.
"La balle est dans le camp d'Israël", a affirmé samedi un porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé la "manipulation et la guerre psychologique" du Hamas. Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont affirmé que le mouvement islamiste faisait un "très mauvais pari en pensant que le temps joue en sa faveur".
Netanyahu devait réunir samedi soir des ministres "pour recevoir un rapport détaillé de l'équipe des négociateurs et décider des prochaines étapes en vue de la libération des otages", selon son bureau.
L'armée israélienne a confirmé deux frappes à Beit Lahia. Ses soldats mènent régulièrement des frappes dans la bande de Gaza en dépit de la trêve.
Dans un communiqué, le Hamas a condamné "un horrible massacre" commis contre "un groupe de journalistes et des travailleurs humanitaires, dans une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu".
Le Syndicat des journalistes palestiniens a accusé l'armée israélienne de "ciblage systématique" des journalistes, qui constitue "un crime de guerre et une violation flagrante du droit international, notamment de la Convention de Genève (garantissant) la protection des journalistes en période de conflit".
Selon le syndicat, un reporter et trois photojournalistes faisaient partie du groupe ciblé et ils ont été tués. L'un d'eux était spécialisé dans les prises d'images par drone, a précisé la défense civile.
Ces frappes ont visé un véhicule appartenant à la Fondation Al-Khair pour qui les quatre journalistes "préparaient des reportages et des documentaires" sur les activités de l'association pendant le ramadan, a précisé à l'AFP Tahssine al-Astal, directeur-adjoint du Syndicat.
Deux membres de la Fondation al-Khair dont son porte-parole font également partie des morts identifiés, selon la défense civile.
Désaccords entre Hamas et Israël pour la poursuite de la trêve
En octobre 2024, Reporters sans frontières (RSF) a fait état de plus de 140 journalistes tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début de son offensive destructrice à Gaza en riposte à l'attaque du 7 Octobre.
Les frappes de samedi, au bilan le plus lourd depuis le début de la trêve, interviennent alors que des désaccords persistent entre le Hamas et Israël sur les modalités de la poursuite de la trêve.
Des discussions indirectes ont commencé en début de semaine à Doha sous l'égide des médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis- pour tenter d'aplanir les divergences.
Vendredi, le Hamas a annoncé qu'il était prêt à libérer un otage israélo-américain, Edan Alexander, et à rendre les corps de quatre autres israélo-américains enlevés le 7 Octobre 2023, en échange de la libération de prisonniers palestiniens par Israël.
"La balle est dans le camp d'Israël", a affirmé samedi un porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé la "manipulation et la guerre psychologique" du Hamas. Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont affirmé que le mouvement islamiste faisait un "très mauvais pari en pensant que le temps joue en sa faveur".
Netanyahu devait réunir samedi soir des ministres "pour recevoir un rapport détaillé de l'équipe des négociateurs et décider des prochaines étapes en vue de la libération des otages", selon son bureau.