16 mai 2003, au moment où les Marocains se réjouissaient encore de la naissance du Prince Moulay El-Hassan, fils aîné de SM le Roi Mohammed VI, cinq déflagrations retentissent dans le centre de Casablanca, plongeant la ville et ses habitants dans le chaos. Si cette attaque orchestrée par une dizaine de terroristes provenant d’un bidonville à Sidi Moumen, causant 33 morts et une centaine de blessés, restera à jamais gravée dans nos mémoires, ses affres sont aujourd’hui derrière nous.
Car oui, vingt ans après cet épisode sanglant, la menace terroriste est le cadet des soucis de la population marocaine, bien que le voisinage du Royaume soit menacé par moult groupes extrémistes violents.
Le mérite revient à une stratégie multidimensionnelle visant à extirper les racines de l’extrémisme via la restructuration du champ religieux, la consolidation de l’arsenal juridique, l’amélioration continue de la gouvernance sécuritaire et de la coopération internationale, sans oublier le développement humain, qui est la pierre angulaire de cette approche.
Si la pauvreté, la précarité, les inégalités ou encore la mauvaise gouvernance sont un creuset pour le développement d’idéologies extrémistes faisant l’apologie du terrorisme, la dynamique de développement économique qu’a connue le pays durant les deux dernières décennies a également contribué à pacifier les esprits.
Car en 20 ans, le pays, dont le PIB ne dépassait pas les 52 milliards de dollars, est désormais l’une des plus grandes puissances économiques du continent…le Royaume, dont le tissu économique ne dépassait pas les 15.000 entreprises, parvient aujourd’hui à créer le septuple de ce chiffre en une année, notamment grâce aux différents programmes d’incubation mis en place par l’Etat.
C’est ce développement qui immunise efficacement contre l’enrôlement des jeunes et c’est la voie qu’il faudrait maintenir, surtout en ces temps moroses, période de recrutement favorite des mouvements et organisations terroristes.
Car oui, vingt ans après cet épisode sanglant, la menace terroriste est le cadet des soucis de la population marocaine, bien que le voisinage du Royaume soit menacé par moult groupes extrémistes violents.
Le mérite revient à une stratégie multidimensionnelle visant à extirper les racines de l’extrémisme via la restructuration du champ religieux, la consolidation de l’arsenal juridique, l’amélioration continue de la gouvernance sécuritaire et de la coopération internationale, sans oublier le développement humain, qui est la pierre angulaire de cette approche.
Si la pauvreté, la précarité, les inégalités ou encore la mauvaise gouvernance sont un creuset pour le développement d’idéologies extrémistes faisant l’apologie du terrorisme, la dynamique de développement économique qu’a connue le pays durant les deux dernières décennies a également contribué à pacifier les esprits.
Car en 20 ans, le pays, dont le PIB ne dépassait pas les 52 milliards de dollars, est désormais l’une des plus grandes puissances économiques du continent…le Royaume, dont le tissu économique ne dépassait pas les 15.000 entreprises, parvient aujourd’hui à créer le septuple de ce chiffre en une année, notamment grâce aux différents programmes d’incubation mis en place par l’Etat.
C’est ce développement qui immunise efficacement contre l’enrôlement des jeunes et c’est la voie qu’il faudrait maintenir, surtout en ces temps moroses, période de recrutement favorite des mouvements et organisations terroristes.