Il est temps que la folie vindicative s’arrête à Gaza où la guerre menée par Israël risque d’anéantir la population civile. Les appels à la retenue ne suffisent plus pour ramener à la raison les responsables israéliens, obsédés par l’anéantissement du Hamas, quitte à massacrer une population civile affamée.
En dépit des mises en garde répétitives de la Communauté internationale, y compris celles des alliés occidentaux les plus fidèles, le Cabinet de guerre de Netanyahu s’obstine à attaquer Rafah, dernier refuge des civils dans les ruines de Gaza. Le patron de l’ONU a été clair en disant que toute o ensive généralisée «sonnerait le glas des programmes d’aide humanitaire». Acculé, Tel-Aviv est dans une sorte de fuite en avant au moment où Tsahal ne parvient ni à éradiquer complètement les troupes du Hamas, ni à libérer ses captifs israéliens, conformément à ses objectifs initiaux. Bien qu’ils aient rasé toute la bande, dont il ne subsiste que des ruines, les Israéliens peinent à dénicher les combattants du Hamas des tunnels restés intacts malgré les bombardements.
L’échec militaire ne saurait justi er la poursuite du massacre des populations civiles. Le bilan humain de l’opération israélienne est indéfendable : 29.692 martyrs depuis le début des hostilités. Israël a tué trois fois plus de civils en moins de cinq mois que la Russie en Ukraine pendant deux ans de guerre. Un signe clair que l’Etat hébreu ne respecte pas l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui l’enjoint d’empêcher les actes génocidaires. Même en Occident, les gens commencent à se désolidariser d’Israël qui a perdu la bataille de l’opinion.
En témoigne l’auto-immolation d’un soldat américain devant l’ambassade israélienne à Washington pour exprimer sa consternation. Il n’est pas d’issue imaginable pour sortir du carnage actuel qu’un cessez-le-feu, hélas bloqué par les vetos américains au Conseil de Sécurité. Heureusement que les négociations menées secrètement par Washington avec les Qataris et les Egyptiens avancent. Un cessezle-feu n’est pas une n en soi mais un pas en avant vers une solution durable qui ne peut conduire que vers la création d’un Etat palestinien.
C’est l’horizon inéluctable du processus de paix sur lequel insiste le Maroc qui en a fait l’essence de sa plaidoirie devant la CIJ.
En dépit des mises en garde répétitives de la Communauté internationale, y compris celles des alliés occidentaux les plus fidèles, le Cabinet de guerre de Netanyahu s’obstine à attaquer Rafah, dernier refuge des civils dans les ruines de Gaza. Le patron de l’ONU a été clair en disant que toute o ensive généralisée «sonnerait le glas des programmes d’aide humanitaire». Acculé, Tel-Aviv est dans une sorte de fuite en avant au moment où Tsahal ne parvient ni à éradiquer complètement les troupes du Hamas, ni à libérer ses captifs israéliens, conformément à ses objectifs initiaux. Bien qu’ils aient rasé toute la bande, dont il ne subsiste que des ruines, les Israéliens peinent à dénicher les combattants du Hamas des tunnels restés intacts malgré les bombardements.
L’échec militaire ne saurait justi er la poursuite du massacre des populations civiles. Le bilan humain de l’opération israélienne est indéfendable : 29.692 martyrs depuis le début des hostilités. Israël a tué trois fois plus de civils en moins de cinq mois que la Russie en Ukraine pendant deux ans de guerre. Un signe clair que l’Etat hébreu ne respecte pas l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui l’enjoint d’empêcher les actes génocidaires. Même en Occident, les gens commencent à se désolidariser d’Israël qui a perdu la bataille de l’opinion.
En témoigne l’auto-immolation d’un soldat américain devant l’ambassade israélienne à Washington pour exprimer sa consternation. Il n’est pas d’issue imaginable pour sortir du carnage actuel qu’un cessez-le-feu, hélas bloqué par les vetos américains au Conseil de Sécurité. Heureusement que les négociations menées secrètement par Washington avec les Qataris et les Egyptiens avancent. Un cessezle-feu n’est pas une n en soi mais un pas en avant vers une solution durable qui ne peut conduire que vers la création d’un Etat palestinien.
C’est l’horizon inéluctable du processus de paix sur lequel insiste le Maroc qui en a fait l’essence de sa plaidoirie devant la CIJ.