De la même manière que son prédécesseur Ramtane Lamamra qui avait entamé son mandat de ministre des Affaires étrangères par une longue série de revers et de déconvenues, le tout récemment nommé et néanmoins pauvre chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, débute lui aussi son parcours par une retentissante salve de gifles diplomatiques. Alors même que l’humiliation de la non implication de son pays dans le processus en cours de réhabilitation de la Syrie de Bachar Al Assad en Ligue arabe, sous l’égide de l’Arabie Saoudite qui abritera le prochain Sommet de cette instance, n’a pas encore été digérée, la diplomatie algérienne et à travers elle l’ensemble du régime militaire aux manettes du pouvoir vient de se faire refaire le portrait par la gentille et habituellement docile Union du Maghreb Arabe (UMA).
Dans une réponse aux allures de réquisitoire à la lettre offcielle et très maladroite de protestation des autorités algériennes contre la nomination de la Marocaine Amina Selmane en tant que représentante permanente de l’UMA auprès de l’Union Africaine, l’instance maghrébine a littéralement étrillé les Chengriha Tebboune & Co. Après avoir épinglé la fatuité des arguments avancés par la junte algérienne contre cette nomination, ainsi que le déni algérien envers la reconduction du mandat de l’actuel Secrétaire Général de l’UMA, le Tunisien Taïeb Baccouche, l’Union a rappelé dans son communiqué que l’Algérie est le seul pays de la région maghrébine à n’avoir pas honoré ses engagements en refusant de payer les contributions financières prévues par le règlement interne de cette instance.
Pis encore, le communiqué de l’UMA a révélé que les diplomates algériens affectés à l’organisation régionale maghrébine vivaient aux crochets des voisins puisqu’ils ont continué à se faire payer leurs émoluments sur les contributions versées par le Maroc, la Mauritanie, la Libye et la Tunisie, jusqu’au mois de juillet 2022, date de retrait par l’Algérie de son dernier membre du personnel au sein de l’UMA. Et pour boucler la boucle, l’instance maghrébine a rappelé aux auteurs de la lettre algérienne de protestation au langage ordurier jonché d’expressions insultantes envers Taïeb Baccouche et Moussa Faki Mahamat, le Président tchadien de la Commission de l’Union Africaine, certaines règles élémentaires de bienséance et de communication civilisée. C’est ce qui s’appelle un KO diplomatique, en bonne et due forme.
Dans une réponse aux allures de réquisitoire à la lettre offcielle et très maladroite de protestation des autorités algériennes contre la nomination de la Marocaine Amina Selmane en tant que représentante permanente de l’UMA auprès de l’Union Africaine, l’instance maghrébine a littéralement étrillé les Chengriha Tebboune & Co. Après avoir épinglé la fatuité des arguments avancés par la junte algérienne contre cette nomination, ainsi que le déni algérien envers la reconduction du mandat de l’actuel Secrétaire Général de l’UMA, le Tunisien Taïeb Baccouche, l’Union a rappelé dans son communiqué que l’Algérie est le seul pays de la région maghrébine à n’avoir pas honoré ses engagements en refusant de payer les contributions financières prévues par le règlement interne de cette instance.
Pis encore, le communiqué de l’UMA a révélé que les diplomates algériens affectés à l’organisation régionale maghrébine vivaient aux crochets des voisins puisqu’ils ont continué à se faire payer leurs émoluments sur les contributions versées par le Maroc, la Mauritanie, la Libye et la Tunisie, jusqu’au mois de juillet 2022, date de retrait par l’Algérie de son dernier membre du personnel au sein de l’UMA. Et pour boucler la boucle, l’instance maghrébine a rappelé aux auteurs de la lettre algérienne de protestation au langage ordurier jonché d’expressions insultantes envers Taïeb Baccouche et Moussa Faki Mahamat, le Président tchadien de la Commission de l’Union Africaine, certaines règles élémentaires de bienséance et de communication civilisée. C’est ce qui s’appelle un KO diplomatique, en bonne et due forme.
Omar ASSIF