On dit souvent que le cinéma est le reflet de nos sociétés. Tout comme la littérature, la peinture, le chant et d’autres arts, il immortalise l’Histoire des communautés, leurs cultures, leurs valeurs, leurs gloires, mais aussi leurs déclins et leurs échecs. Au Maroc, pays qui, chaque mois de novembre, organise le fameux Festival International du Film de Marrakech (FIFM), l’industrie cinématographique peine encore à s’imposer sur la scène mondiale, outre quelques rares initiatives permettant au Royaume de sauver la face dans les grandes compétitions culturelles internationales.
Au-delà de la production cinématographique, le problème au Maroc est avant tout structurel, étant donné que la culture du cinéma n’est pas suffisamment ancrée dans nos esprits, ni dans notre quotidien. Les salles obscures, jadis vivantes et bondées, se font de plus en plus rares, tandis que le cinéma peine à trouver sa place comme véritable levier éducatif et culturel. Ce manque d’intérêt généralisé reflète une absence d’efforts soutenus pour intégrer le septième Art dans les habitudes des Marocains, que ce soit à travers l’éducation, les infrastructures ou les politiques publiques.
Le Festival de Marrakech, dont le coup d’envoi est prévu pour ce vendredi, devrait être un véritable vecteur de réflexion sur l’importance de rapprocher davantage le cinéma des Marocains, non seulement pour les divertir, mais aussi pour les sensibiliser et, pourquoi pas, les mobiliser pour des causes cruciales au développement de notre pays.
L’initiative de la Semaine du Film pour les Droits des Femmes, qui se déroule actuellement à Rabat dans l’emblématique cinéma Renaissance, est un exemple palpable du rôle mobilisateur du cinéma, puisqu’elle incite les participants à prendre conscience des enjeux des violences faites aux femmes et de l’importance de briser le silence pour garantir à la gent féminine un quotidien meilleur.
En plus de son caractère militant, ce genre d’initiative redonne surtout vie et anime les guichets des quelques rares et historiques salles de cinéma.
Au-delà de la production cinématographique, le problème au Maroc est avant tout structurel, étant donné que la culture du cinéma n’est pas suffisamment ancrée dans nos esprits, ni dans notre quotidien. Les salles obscures, jadis vivantes et bondées, se font de plus en plus rares, tandis que le cinéma peine à trouver sa place comme véritable levier éducatif et culturel. Ce manque d’intérêt généralisé reflète une absence d’efforts soutenus pour intégrer le septième Art dans les habitudes des Marocains, que ce soit à travers l’éducation, les infrastructures ou les politiques publiques.
Le Festival de Marrakech, dont le coup d’envoi est prévu pour ce vendredi, devrait être un véritable vecteur de réflexion sur l’importance de rapprocher davantage le cinéma des Marocains, non seulement pour les divertir, mais aussi pour les sensibiliser et, pourquoi pas, les mobiliser pour des causes cruciales au développement de notre pays.
L’initiative de la Semaine du Film pour les Droits des Femmes, qui se déroule actuellement à Rabat dans l’emblématique cinéma Renaissance, est un exemple palpable du rôle mobilisateur du cinéma, puisqu’elle incite les participants à prendre conscience des enjeux des violences faites aux femmes et de l’importance de briser le silence pour garantir à la gent féminine un quotidien meilleur.
En plus de son caractère militant, ce genre d’initiative redonne surtout vie et anime les guichets des quelques rares et historiques salles de cinéma.