Dans son rapport annuel sur la supervision bancaire de 2020, la banque centrale souligne qu’en déduisant les rémunérations versées aux « Mouwakil » en vertu des contrats de « Wakala Bil Istithmar » et aux titulaires de dépôts d'investissement, le « PNB retraité » ressort à 464,2 millions de DH, une augmentation de 60% en l’espace d’un an. Cette évolution a été « soutenue par la progression de la marge sur financements participatifs de 74% à 411,7 MDH, soit 89% du PNB retraité », précise BAM, ajoutant que la marge sur commissions a enregistré une hausse de 13% à 45,8 millions de DH. Quant au résultat des opérations de marché réalisées totalement à partir d'opérations de change, il a augmenté de 39% à 6,2 millions de DH.
Par ailleurs, les charges d’exploitations du secteur ont augmenté de 8%, après 37% en 2019, atteignant ainsi 659,4 millions DH dont près de 42% sous forme de charges de personnel et 40% de charges externes. Dans ce cadre, le coefficient moyen d'exploitation s'est amélioré à 196% et le secteur a vu son résultat brut d'exploitation toujours déficitaire en s’atténuant de 22% à -321,1 millions de DH, alors que le coût du risque a plus que doublé à 26,8 millions DH.
Compte tenu de ces évolutions, les banques et fenêtres participatives ont vu leur résultat déficitaire s'atténuer de 18% à -350,9 millions de DH.
Le rapport fait aussi état de poursuite de la croissance des financements « mourabaha » et ce malgré la crise sanitaire. Ces financements ont vu leur part dans les emplois augmenter de 75% à 80 % entre 2019 et 2020. Le portefeuille de financement est constitué à hauteur de 86% de financements Mourabaha immobiliers, 8% de Mourabaha à la consommation et 6% de Mourabaha à l’équipement.
Par ailleurs, les charges d’exploitations du secteur ont augmenté de 8%, après 37% en 2019, atteignant ainsi 659,4 millions DH dont près de 42% sous forme de charges de personnel et 40% de charges externes. Dans ce cadre, le coefficient moyen d'exploitation s'est amélioré à 196% et le secteur a vu son résultat brut d'exploitation toujours déficitaire en s’atténuant de 22% à -321,1 millions de DH, alors que le coût du risque a plus que doublé à 26,8 millions DH.
Compte tenu de ces évolutions, les banques et fenêtres participatives ont vu leur résultat déficitaire s'atténuer de 18% à -350,9 millions de DH.
Le rapport fait aussi état de poursuite de la croissance des financements « mourabaha » et ce malgré la crise sanitaire. Ces financements ont vu leur part dans les emplois augmenter de 75% à 80 % entre 2019 et 2020. Le portefeuille de financement est constitué à hauteur de 86% de financements Mourabaha immobiliers, 8% de Mourabaha à la consommation et 6% de Mourabaha à l’équipement.