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Bensaïd : Les réseaux sociaux ne se substitueront jamais à la presse


Rédigé par L'Opinion Samedi 18 Novembre 2023

Les réseaux sociaux ne sont pas en mesure de se substituer à la presse. Le Maroc a plutôt besoin de médias forts. Tel est la conviction de Mohammed Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication qui a appelé à raffermir le rôle des médias. Détails.



Photo: droits réservés.
Photo: droits réservés.
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a déclaré que les médias sociaux ne risquent pas de remplacer les médias sérieux et indépendants.

En effet, dans un discours prononcé en son nom par le secrétaire général du ministère lors de la cérémonie de remise des diplômes qui s'est tenue vendredi soir à l'Institut supérieur de l'Information et de la Communication de Casablanca, M. Bensaïd a estimé que "les réseaux sociaux, malgré leur importance, ne sauraient remplacer la presse, qui défend résolument le pluralisme et la démocratie au Maroc".

Lors de cette réunion, à laquelle participaient des personnalités du monde politique et des médias, le responsable gouvernemental a également souligné que "la presse sous toutes ses formes est le garant d'une société dynamique et libre et d'un État démocratique profondément enraciné, et la clé de notre prospérité". Aux étudiants en journalisme, il a ajouté : "Notre souveraineté et notre indépendance historique, culturelle, politique et patrimoniale, vous en êtes la voix et la plume".

Il a souligné que la présence d'une presse indépendante forte est devenue nécessaire au Maroc, sachant que tout pays démocratique comme le Royaume a impérativement besoin d'une presse libre ayant les moyens de remplir ses fonctions, insistant sur le fait que "le Maroc, qui dispose de journalistes multilingues talentueux, n'aura pas besoin d'une presse étrangère pour exprimer son point de vue ou parler en son nom".

Le ministre a également fait l'éloge des compétences marocaines travaillant dans les institutions médiatiques à l'étranger, qui parlent plusieurs langues telles que l'arabe, le français, l'anglais et l'espagnol, soulignant qu'elles serviront de piliers de base pour la construction d'un champ médiatique marocain authentique dont la voix s'étendra à l'ensemble du continent africain et de la Méditerranée.








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