Mettre le holà aux charrettes à traction animale, aménager l’ancienne décharge publique de Médiouna en aires vertes, adapter les transports publics aux dimensions de la modernité et, enfin, transformer les mille et un métiers traditionnels et informels en métiers d’avenir.
En somme, ce sont autant de facteurs qui serviront grandement l’ambition de Casablanca d’entrer de plain-pied dans l’ère de la smartisation. Beaucoup d’urbanistes s’accordent à dire qu’une ville de l’avenir ne se limite pas à l’accessibilité de ses habitants aux commodités de la technologie, de la science et de la médecine. Une Smart City est avant tout une métropole qui progresse à toute allure pour en finir avec ses fléaux socio-économiques que sont, en tête du peloton, la précarité, l’ignorance, l’insalubrité et la délinquance. Casablanca est l’une des villes marocaines qui s’est prêtée, sans broncher, à ce challenge de haut vol.
Selon les mots de l’auteur et universitaire Isam Shahrour, spécialiste et fin connaisseur de la question des Smart cities, une ville intelligente doit ramener l’avenir au présent grâce aux prouesses de ce que l’on appelle chez l’Oncle Sam les « STEM jobs », (science, technology, engineering & medecine). Selon le professeur Shahrour, qui a récemment donné une conférence à l’Institut français de Casablanca, «les villes en cours de smartisation font les frais de leur propre succès.
En drainant de plus en plus de population et d’activités, elles souffrent de surpopulation, de congestion, de pollution et de difficultés à proposer des services de premier plan tels que le logement, l’eau, l’énergie, le transport, l’éducation et la santé. Compte tenu de cette accumulation, Casablanca, comme les autres villes en voie de transformation vers l’avenir, émet une grande quantité de gaz à effet de serre, avec des conséquences dramatiques sur le changement climatique, la santé et la biodiversité».
La promesse marketing de la smartisation
Ce constat est, en soi, un défi. Il suscite diverses questions: partons de la loi de la proximité: de quelle manière affronter ces enjeux et leurs répercussions locales et globales ? Le modèle de développement actuel est-il encore suffisamment crédible? En quoi le principe de la ville intelligente peut-il aider à surmonter les défis urbains? Quels sont les échos des initiatives de smart cities dans le monde? Pour tâcher d’explorer le pourquoi et les incidences de cette thématique, nous avons approché plusieurs membres du Conseil de la ville de Casablanca, ne serait-ce que pour ébaucher les pistes de solutions.
Nous sommes arrivés à la conclusion suivante : dans l’actuel plan quinquennal de développement de Casablanca, les acteurs de la métropole envisagent de faire des technologies de l’information et de la communication leur principal cheval de bataille afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle de ses habitants et de ses visiteurs.
Le Conseil de la ville s’approcherait ainsi de son voeu le plus cher: simplifier la vie des citoyens en stimulant la croissance économique grâce à des technologies sophistiquées, ce serait un saut qualitatif propre à concilier nos réalités avec le monde de la science-fiction. D’autant que «la valeur tient à la manière dont la technologie est utilisée plutôt qu’à la somme de technologies disponibles», nuance le professeur Isam Shahrour.
En somme, ce sont autant de facteurs qui serviront grandement l’ambition de Casablanca d’entrer de plain-pied dans l’ère de la smartisation. Beaucoup d’urbanistes s’accordent à dire qu’une ville de l’avenir ne se limite pas à l’accessibilité de ses habitants aux commodités de la technologie, de la science et de la médecine. Une Smart City est avant tout une métropole qui progresse à toute allure pour en finir avec ses fléaux socio-économiques que sont, en tête du peloton, la précarité, l’ignorance, l’insalubrité et la délinquance. Casablanca est l’une des villes marocaines qui s’est prêtée, sans broncher, à ce challenge de haut vol.
Selon les mots de l’auteur et universitaire Isam Shahrour, spécialiste et fin connaisseur de la question des Smart cities, une ville intelligente doit ramener l’avenir au présent grâce aux prouesses de ce que l’on appelle chez l’Oncle Sam les « STEM jobs », (science, technology, engineering & medecine). Selon le professeur Shahrour, qui a récemment donné une conférence à l’Institut français de Casablanca, «les villes en cours de smartisation font les frais de leur propre succès.
En drainant de plus en plus de population et d’activités, elles souffrent de surpopulation, de congestion, de pollution et de difficultés à proposer des services de premier plan tels que le logement, l’eau, l’énergie, le transport, l’éducation et la santé. Compte tenu de cette accumulation, Casablanca, comme les autres villes en voie de transformation vers l’avenir, émet une grande quantité de gaz à effet de serre, avec des conséquences dramatiques sur le changement climatique, la santé et la biodiversité».
La promesse marketing de la smartisation
Ce constat est, en soi, un défi. Il suscite diverses questions: partons de la loi de la proximité: de quelle manière affronter ces enjeux et leurs répercussions locales et globales ? Le modèle de développement actuel est-il encore suffisamment crédible? En quoi le principe de la ville intelligente peut-il aider à surmonter les défis urbains? Quels sont les échos des initiatives de smart cities dans le monde? Pour tâcher d’explorer le pourquoi et les incidences de cette thématique, nous avons approché plusieurs membres du Conseil de la ville de Casablanca, ne serait-ce que pour ébaucher les pistes de solutions.
Nous sommes arrivés à la conclusion suivante : dans l’actuel plan quinquennal de développement de Casablanca, les acteurs de la métropole envisagent de faire des technologies de l’information et de la communication leur principal cheval de bataille afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle de ses habitants et de ses visiteurs.
Le Conseil de la ville s’approcherait ainsi de son voeu le plus cher: simplifier la vie des citoyens en stimulant la croissance économique grâce à des technologies sophistiquées, ce serait un saut qualitatif propre à concilier nos réalités avec le monde de la science-fiction. D’autant que «la valeur tient à la manière dont la technologie est utilisée plutôt qu’à la somme de technologies disponibles», nuance le professeur Isam Shahrour.
La ville de l’avenir
Avec le développement explosif des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le monde passe de la ville ordinaire à la ville intelligente. La ville intelligente est une vision de la ville qui utilise des infrastructures numériques avancées pour répondre aux besoins de la population locale et des touristes en termes de mobilité, d’environnement, de gouvernance, de mode de vie, d’économie-innovation et de culture-citoyenneté.
Comment les acteurs locaux peuvent-ils envisager cette intégration touristique et par quelle(s) approche(s) ? En vue de répondre à cette interrogation, quelques pistes de réflexion pour l’avenir ont été identifiées, à savoir : le poids du niveau de connectivité en tant qu’indicateur des synergies possibles, mais aussi de souligner et d’inclure un processus de synthèse entre le capital humain, la culture, l’environnement et la gouvernance des villes, aussi bien sur le plan touristique qu’administratif.
Comment les acteurs locaux peuvent-ils envisager cette intégration touristique et par quelle(s) approche(s) ? En vue de répondre à cette interrogation, quelques pistes de réflexion pour l’avenir ont été identifiées, à savoir : le poids du niveau de connectivité en tant qu’indicateur des synergies possibles, mais aussi de souligner et d’inclure un processus de synthèse entre le capital humain, la culture, l’environnement et la gouvernance des villes, aussi bien sur le plan touristique qu’administratif.
