Durant la précédente année scolaire, ce ne sont pas moins de 334.664 élèves qui ont quitté les bancs de l’école (primaire, collège et lycée), contre 331.558 en 2019/2020. Des chiffres qui vont à l’encontre des ambitions du ministre de tutelle, Chakib Benmoussa, dont le but affiché est de réduire le taux d’abandon de 30% durant son mandat.
Un objectif partagé également par la Commission sur le Nouveau Modèle de Développement qu’il présidait et qui appelle à mettre en place un dispositif de lutte contre l’échec éducatif, permettant d’intervenir à chaque étape de la vie scolaire de l’enfant pour éviter l’accumulation des lacunes d’apprentissage, prévenir les risques de décrochage et maximiser les chances de réussite académique et professionnelle.
Sauf que la réussite de ce dispositif est tributaire d’une analyse approfondie de l’existant, à même de relever toutes les dimensions qui interviennent dans le parcours éducatif d’un élève et qui lui permettent de se sentir à l’aise (ou mal à l’aise) dans des institutions où il passe quelque 30 heures par semaine.
Une telle analyse permettrait également de démystifier le phénomène de l’exclusion définitive, sanction la plus élevée qu’un élève puisse encourir dans le cadre du droit scolaire, qui se taille - curieusement - la part du lion dans le taux des enfants ayant quitté l’école marocaine ! Une décision réservée aux cas extrêmes, mais qui est souvent subtilisée par les Conseils de discipline, alors que les faits reprochés aux élèves sont maintes fois non proportionnés à la gravité d’une telle mesure.
Et si les modalités de recours sont théoriquement bien fondées, la réalité est pourtant différente pour les élèves qui sont simplement déboussolés, mais qui se retrouvent sans futur à cause de quelques bêtises de jeunesse. Sous d’autres cieux, les écoles sont dotées d’orthophonistes, d’assistants sociaux, de psychopédagogues et d’assistants pédagogiques… et n’arrivent toujours pas à éradiquer la déviance scolaire qui mène à l’expulsion, mais parviennent tout de même à la réduire. Commençons donc par cela, le reste suivra.
Un objectif partagé également par la Commission sur le Nouveau Modèle de Développement qu’il présidait et qui appelle à mettre en place un dispositif de lutte contre l’échec éducatif, permettant d’intervenir à chaque étape de la vie scolaire de l’enfant pour éviter l’accumulation des lacunes d’apprentissage, prévenir les risques de décrochage et maximiser les chances de réussite académique et professionnelle.
Sauf que la réussite de ce dispositif est tributaire d’une analyse approfondie de l’existant, à même de relever toutes les dimensions qui interviennent dans le parcours éducatif d’un élève et qui lui permettent de se sentir à l’aise (ou mal à l’aise) dans des institutions où il passe quelque 30 heures par semaine.
Une telle analyse permettrait également de démystifier le phénomène de l’exclusion définitive, sanction la plus élevée qu’un élève puisse encourir dans le cadre du droit scolaire, qui se taille - curieusement - la part du lion dans le taux des enfants ayant quitté l’école marocaine ! Une décision réservée aux cas extrêmes, mais qui est souvent subtilisée par les Conseils de discipline, alors que les faits reprochés aux élèves sont maintes fois non proportionnés à la gravité d’une telle mesure.
Et si les modalités de recours sont théoriquement bien fondées, la réalité est pourtant différente pour les élèves qui sont simplement déboussolés, mais qui se retrouvent sans futur à cause de quelques bêtises de jeunesse. Sous d’autres cieux, les écoles sont dotées d’orthophonistes, d’assistants sociaux, de psychopédagogues et d’assistants pédagogiques… et n’arrivent toujours pas à éradiquer la déviance scolaire qui mène à l’expulsion, mais parviennent tout de même à la réduire. Commençons donc par cela, le reste suivra.
