La crise sanitaire et économique a mis en évidence l’importance de la sécurité énergétique de notre pays et de la défense des droits des consommateurs, ce qui a poussé à repenser le statut de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (SAMIR), privatisée en 1997. Une opération qui entre dans le cadre de la prise des mesures nécessaires pour lutter contre les répercussions économiques de la pandémie, et ce, conformément à l’article 5 du projet de décret-loi n°2.20.292 édictant des mesures spécifiques à l’état d’urgence sanitaire.
Dans ce sens, le Front National de Sauvegarde de la Samir (FNSS), continue à mener des initiatives et efforts destinés à demander la reprise de la production de la raffinerie de pétrole de la ville de Mohammedia et à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs contre les prix exorbitants des hydrocarbures. Efforts déployés depuis la création du FNSS en juillet 2018. Pour cela, des représentants du FNSS ont présenté deux propositions de loi, l’une relative à la cession de la Samir à l’Etat marocain et l’autre au sujet de la régulation du secteur des hydrocarbures.
Constitué d’organisations politiques, syndicales et associatives, ainsi que du personnel de la raffinerie, d’experts, d’avocats et de parlementaires, le FNSS a tenu, au cours de cette semaine, des réunions avec les états-majors de partis politiques, dont le Parti de l’Istiqlal, et de syndicats.
Le FNSS a appelé ceux qui ont exprimé leur soutien aux deux propositions de loi d’engager sans délai les démarches nécessaires pour programmer la discussion parlementaire de ces deux projets de loi et les soumettre au vote des représentants de la nation, conformément à l’article 71 de la Constitution de 2011, permettant au Parlement de légiférer sur la privatisation et la nationalisation d’entreprises.
Nizar Baraka reçoit une délégation du FNSS
M. Nizar Baraka, accompagné de M. Mohamed El Hafed, député et membre du Comité central du Parti de l’Istiqlal, et de M. Ahmed Khil, inspecteur régional du Parti à Mohammedia, jeudi 9 courant, au Siège du Parti à Rabat, a reçu trois membres du FNSS, le président du Front, M. El Houcine El Yamani, son adjoint, M. Mohamed Benmoussa et M. Abdelghani Raki.
A cette occasion, M. Nizar Baraka a exprimé l’entière disposition du Parti de l’Istiqlal à apporter son soutien à toutes les initiatives visant la sauvegarde de la raffinerie, la protection de l’industrie nationale, le renforcement de la sécurité énergétique de notre pays et la défense des droits des consommateurs.
Dans ce sens, le Front National de Sauvegarde de la Samir (FNSS), continue à mener des initiatives et efforts destinés à demander la reprise de la production de la raffinerie de pétrole de la ville de Mohammedia et à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs contre les prix exorbitants des hydrocarbures. Efforts déployés depuis la création du FNSS en juillet 2018. Pour cela, des représentants du FNSS ont présenté deux propositions de loi, l’une relative à la cession de la Samir à l’Etat marocain et l’autre au sujet de la régulation du secteur des hydrocarbures.
Constitué d’organisations politiques, syndicales et associatives, ainsi que du personnel de la raffinerie, d’experts, d’avocats et de parlementaires, le FNSS a tenu, au cours de cette semaine, des réunions avec les états-majors de partis politiques, dont le Parti de l’Istiqlal, et de syndicats.
Le FNSS a appelé ceux qui ont exprimé leur soutien aux deux propositions de loi d’engager sans délai les démarches nécessaires pour programmer la discussion parlementaire de ces deux projets de loi et les soumettre au vote des représentants de la nation, conformément à l’article 71 de la Constitution de 2011, permettant au Parlement de légiférer sur la privatisation et la nationalisation d’entreprises.
Nizar Baraka reçoit une délégation du FNSS
M. Nizar Baraka, accompagné de M. Mohamed El Hafed, député et membre du Comité central du Parti de l’Istiqlal, et de M. Ahmed Khil, inspecteur régional du Parti à Mohammedia, jeudi 9 courant, au Siège du Parti à Rabat, a reçu trois membres du FNSS, le président du Front, M. El Houcine El Yamani, son adjoint, M. Mohamed Benmoussa et M. Abdelghani Raki.
A cette occasion, M. Nizar Baraka a exprimé l’entière disposition du Parti de l’Istiqlal à apporter son soutien à toutes les initiatives visant la sauvegarde de la raffinerie, la protection de l’industrie nationale, le renforcement de la sécurité énergétique de notre pays et la défense des droits des consommateurs.
Safaa KSAANI
3 questions à M. El Houcine El Yamani, président du Front National de Sauvegarde de la Samir (FNSS)
El Houcine El Yamani
« La SAMIR joue un grand rôle dans le développement de la région de Casablanca-Settat »
- Qu’est-ce qui a motivé votre présentation d’une proposition de loi sur la cession de la Samir à l’Etat ?
- Dans la conjoncture actuelle, marquée par la crise sanitaire et économique, une grande question a été posée : comment le Maroc pourra-t-il sécuriser ses besoins énergétiques, pétroliers notamment. Nous nous sommes dits que puisque l’Etat possède la créance de la Samir à hauteur de 70%, il suffit qu’il récupère les 30% et déposer une demande au Tribunal du commerce pour avoir la cession des actifs de la Samir. Tous les atouts techniques et juridiques sont présents. Une volonté politique est tout ce qui manque.
- En termes d’investissement et de création d’emploi, quel est l’apport de la Samir ?
- La Samir est une importante créatrice d’emploi. Elle permet à 1.200 ingénieurs et techniciens marocains d’y travailler de façon permanente et à 3.500 personnes chez les sous-traitants et intermédiaires. En total, la Samir offre en continu entre 4.000 et 4.700 emplois. Plus que ça, la Samir travaille en moyenne avec 140 Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI). Ainsi, on parle de quelque 25.000 à 30.000 Marocains qui vont vivre grâce à la Samir.
- Y aurait-il d’autres avantages à la cession de la Samir à l’Etat ?
- L’impact local de l’activité commerciale de Mohammedia n’est pas des moindres sur le secteur de l’immobilier et commercial, entre autres. La Samir joue un grand rôle dans le développement de la région de Casablanca-Settat, de la ville de Mohammedia notamment.
- Dans la conjoncture actuelle, marquée par la crise sanitaire et économique, une grande question a été posée : comment le Maroc pourra-t-il sécuriser ses besoins énergétiques, pétroliers notamment. Nous nous sommes dits que puisque l’Etat possède la créance de la Samir à hauteur de 70%, il suffit qu’il récupère les 30% et déposer une demande au Tribunal du commerce pour avoir la cession des actifs de la Samir. Tous les atouts techniques et juridiques sont présents. Une volonté politique est tout ce qui manque.
- En termes d’investissement et de création d’emploi, quel est l’apport de la Samir ?
- La Samir est une importante créatrice d’emploi. Elle permet à 1.200 ingénieurs et techniciens marocains d’y travailler de façon permanente et à 3.500 personnes chez les sous-traitants et intermédiaires. En total, la Samir offre en continu entre 4.000 et 4.700 emplois. Plus que ça, la Samir travaille en moyenne avec 140 Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI). Ainsi, on parle de quelque 25.000 à 30.000 Marocains qui vont vivre grâce à la Samir.
- Y aurait-il d’autres avantages à la cession de la Samir à l’Etat ?
- L’impact local de l’activité commerciale de Mohammedia n’est pas des moindres sur le secteur de l’immobilier et commercial, entre autres. La Samir joue un grand rôle dans le développement de la région de Casablanca-Settat, de la ville de Mohammedia notamment.
Recueillis par Safaa KSAANI