Au cours de l’année écoulée, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes, un chiffre record qui le place en tête du podium africain, dépassant ainsi l’Égypte, qui dominait ce marché depuis des décennies. Invité ce lundi à la Chambre des Représentants, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, s’est félicité de cette performance historique, qu’il a attribuée aux divers programmes gouvernementaux, notamment à la feuille de route touristique 2023-2026.
Ce succès est évidemment une excellente nouvelle pour l’économie nationale, notamment pour la création d’emplois. Selon le Chef du gouvernement, le secteur touristique a contribué à la création de 25.000 nouveaux emplois en 2023, soit une hausse de 25%, par rapport à l’objectif fixé dans la feuille de route. Cette dynamique contribue aussi à dynamiser plusieurs secteurs annexes, notamment la restauration, l’artisanat et les activités culturelles.
Mais à y regarder de plus près, peut-on attribuer cela uniquement aux campagnes promotionnelles initiées par le gouvernement et d’autres institutions publiques (ONMT) pour valoriser la destination Maroc ? De l’aveu même d’Aziz Akhannouch, le Royaume a bénéficié d’un effet “Coupe du Monde Qatar 2022”, qui a permis de faire connaître le pays à travers le monde. Cela a été renforcé par l’attribution de la co-organisation de la Coupe du Monde 2030.
De plus, une seule ville, Marrakech, a attiré à elle seule 4 millions de visiteurs en 2024, totalisant 12 millions de nuitées et affichant un taux d’occupation des hôtels dépassant largement les 72%, devançant ainsi des villes comme Tanger, Fès ou Casablanca. La Ville ocre ne nécessite pratiquement aucun effort marketing, demeurant l’une des destinations les plus connues et attractives au monde grâce à une offre hôtelière et touristique complète, variée et d’une qualité exceptionnelle.
Dès lors, nos stratégies de communication ont-elles réellement porté leurs fruits, ou avons-nous simplement surfé sur la vague d’événements exceptionnels ? La question mérite d’être posée, d’autant plus lorsque l’on constate que certaines régions restent encore insuffisamment mises en valeur. À commencer par les magnifiques plages du Sahara marocain, les majestueuses montagnes du Haut et du Moyen Atlas, ou encore les trésors cachés des oasis du Sud.
Ce succès est évidemment une excellente nouvelle pour l’économie nationale, notamment pour la création d’emplois. Selon le Chef du gouvernement, le secteur touristique a contribué à la création de 25.000 nouveaux emplois en 2023, soit une hausse de 25%, par rapport à l’objectif fixé dans la feuille de route. Cette dynamique contribue aussi à dynamiser plusieurs secteurs annexes, notamment la restauration, l’artisanat et les activités culturelles.
Mais à y regarder de plus près, peut-on attribuer cela uniquement aux campagnes promotionnelles initiées par le gouvernement et d’autres institutions publiques (ONMT) pour valoriser la destination Maroc ? De l’aveu même d’Aziz Akhannouch, le Royaume a bénéficié d’un effet “Coupe du Monde Qatar 2022”, qui a permis de faire connaître le pays à travers le monde. Cela a été renforcé par l’attribution de la co-organisation de la Coupe du Monde 2030.
De plus, une seule ville, Marrakech, a attiré à elle seule 4 millions de visiteurs en 2024, totalisant 12 millions de nuitées et affichant un taux d’occupation des hôtels dépassant largement les 72%, devançant ainsi des villes comme Tanger, Fès ou Casablanca. La Ville ocre ne nécessite pratiquement aucun effort marketing, demeurant l’une des destinations les plus connues et attractives au monde grâce à une offre hôtelière et touristique complète, variée et d’une qualité exceptionnelle.
Dès lors, nos stratégies de communication ont-elles réellement porté leurs fruits, ou avons-nous simplement surfé sur la vague d’événements exceptionnels ? La question mérite d’être posée, d’autant plus lorsque l’on constate que certaines régions restent encore insuffisamment mises en valeur. À commencer par les magnifiques plages du Sahara marocain, les majestueuses montagnes du Haut et du Moyen Atlas, ou encore les trésors cachés des oasis du Sud.