Usine Renault de Tanger. Crédit : MAP
Au titre du premier semestre de l’année 2021, les exportations se situent à 152.882MDH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au cours des cinq dernières années, en hausse de 29.590MDH par rapport à fin juin 2020. En parallèle, les importations ont rebondi de 19,5%, souligne l’office des changes dans son bulletin « Indicateurs mensuels des échanges extérieurs » publié ce mercredi 28 juillet.
Ainsi, le déficit commercial s’établit à 97.445MDH en augmentation de 13%. Le taux de couverture, quant à lui, s’améliore de 2,2 points (61,1% à fin juin 2021 contre 58,9% à fin juin 2020).
Selon l’Office des changes, la hausse des importations de marchandises fait suite à l’augmentation des achats de l’intégralité des groupes de produits, principalement des produits finis de consommation (+35,6%), des demi produits (+23,7), des biens d’équipement (+11,5) et des produits énergétiques (+21,1%).
La hausse des importations des produits finis de consommation s’explique essentiellement par l’augmentation des achats des parties et pièces pour voitures, de tourisme (+54,3%) et ceux des voitures de tourisme (+55,7%). « En effet, après le recul affiché en 2020 suite aux effets du Covid-19, les importations de ces deux produits repartent à la hausse pour atteindre un niveau presque similaire à celui réalisé en 2019 », explique la même source.
Renchérissement de la facture énergétique
Ainsi, le déficit commercial s’établit à 97.445MDH en augmentation de 13%. Le taux de couverture, quant à lui, s’améliore de 2,2 points (61,1% à fin juin 2021 contre 58,9% à fin juin 2020).
Selon l’Office des changes, la hausse des importations de marchandises fait suite à l’augmentation des achats de l’intégralité des groupes de produits, principalement des produits finis de consommation (+35,6%), des demi produits (+23,7), des biens d’équipement (+11,5) et des produits énergétiques (+21,1%).
La hausse des importations des produits finis de consommation s’explique essentiellement par l’augmentation des achats des parties et pièces pour voitures, de tourisme (+54,3%) et ceux des voitures de tourisme (+55,7%). « En effet, après le recul affiché en 2020 suite aux effets du Covid-19, les importations de ces deux produits repartent à la hausse pour atteindre un niveau presque similaire à celui réalisé en 2019 », explique la même source.
Renchérissement de la facture énergétique
Concernant la facture énergétique, son renchérissement au titre des six premiers mois de l’année 2021 est du à la hausse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (+3.275MDH) attribuable à l’accroissement des prix de 14,3%, conjugué à l’élévation des quantités importées de 11,3% : 3.253mT à fin juin 2021 contre 2.923mT à fin juin 2020.
Malgré cette évolution, l’Office des changes indique que le niveau des importations des produits énergétiques à fin juin 2021 demeure inférieur à celui affiché durant la même période des années 2019, 2018 et 2017.
S'agissant des exportations, elles se situent à 152.882MDH contre 123.292MDH un an auparavant, soit une hausse de 24%. Cet accroissement concerne les exportations de la majorité des secteurs, essentiellement le secteur de l’automobile, celui des phosphates et dérivés et celui du textile et cuir.
Bonne performance du secteur automobile
Les ventes du secteur automobile atteignent 42.337MDH contre 29.650MDH, soit +42,8. Une performance qui s’explique par la hausse des ventes du segment de la construction (+47,1%) et celles du segment du câblage (+36%).
Ces exportations dépassent celles réalisées durant la même période des quatre précédentes années, indique la même source.
En parallèle, les exportations du textile et cuir s’accroissent de 35,1% au titre du premier semestre de l’année 2021. Cette évolution est due à la hausse des ventes des vêtements confectionnés de 43,1% et celles des articles de bonneterie de 52,5%.
Néanmoins, ces exportations restent en deçà de celles réalisées durant la même période de l’année 2019, soit -11,1%.
Autre élément rassurant soulevé par l’Office des changes : les exportations du secteur agriculture et agroalimentaire et celles de l’Electronique et l’électricité augmentent respectivement de 6,5%, 36,4% à fin juin 2021.
Les transferts des MRE dépassent 44 milliards de DH
Côté flux financiers, les transferts de fonds effectués par les Marocains Résidents à l’Étranger (MRE) s’établissent à 44.191MDH à fin juin 2021 contre 29.833MDH à fin juin 2020, réalisant une hausse de 48,1%.
Idem pour le flux net des Investissements Directs Étrangers (IDE) qui enregistre une hausse de 5,4%. Cette évolution est attribuable à une hausse des recettes de 13,7% plus importante que celle des dépenses(5.941MDH contre 4.558MDH, soit +30,3%).
Enfin, les investissements directs marocains à l’étranger (IDME) se situent à 10.623MDH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au titre des cinq dernières années, affichant une hausse de 6.086MDH par rapport à la même période de l’année 2020. Néanmoins, d’après l'Office des changes, cet accroissement reste légèrement inférieur à celui réalisé par les cessions de ces investissements (+6.505MDH). Ainsi, le flux net des IDME baisse de 17%.
Malgré cette évolution, l’Office des changes indique que le niveau des importations des produits énergétiques à fin juin 2021 demeure inférieur à celui affiché durant la même période des années 2019, 2018 et 2017.
S'agissant des exportations, elles se situent à 152.882MDH contre 123.292MDH un an auparavant, soit une hausse de 24%. Cet accroissement concerne les exportations de la majorité des secteurs, essentiellement le secteur de l’automobile, celui des phosphates et dérivés et celui du textile et cuir.
Bonne performance du secteur automobile
Les ventes du secteur automobile atteignent 42.337MDH contre 29.650MDH, soit +42,8. Une performance qui s’explique par la hausse des ventes du segment de la construction (+47,1%) et celles du segment du câblage (+36%).
Ces exportations dépassent celles réalisées durant la même période des quatre précédentes années, indique la même source.
En parallèle, les exportations du textile et cuir s’accroissent de 35,1% au titre du premier semestre de l’année 2021. Cette évolution est due à la hausse des ventes des vêtements confectionnés de 43,1% et celles des articles de bonneterie de 52,5%.
Néanmoins, ces exportations restent en deçà de celles réalisées durant la même période de l’année 2019, soit -11,1%.
Autre élément rassurant soulevé par l’Office des changes : les exportations du secteur agriculture et agroalimentaire et celles de l’Electronique et l’électricité augmentent respectivement de 6,5%, 36,4% à fin juin 2021.
Les transferts des MRE dépassent 44 milliards de DH
Côté flux financiers, les transferts de fonds effectués par les Marocains Résidents à l’Étranger (MRE) s’établissent à 44.191MDH à fin juin 2021 contre 29.833MDH à fin juin 2020, réalisant une hausse de 48,1%.
Idem pour le flux net des Investissements Directs Étrangers (IDE) qui enregistre une hausse de 5,4%. Cette évolution est attribuable à une hausse des recettes de 13,7% plus importante que celle des dépenses(5.941MDH contre 4.558MDH, soit +30,3%).
Enfin, les investissements directs marocains à l’étranger (IDME) se situent à 10.623MDH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au titre des cinq dernières années, affichant une hausse de 6.086MDH par rapport à la même période de l’année 2020. Néanmoins, d’après l'Office des changes, cet accroissement reste légèrement inférieur à celui réalisé par les cessions de ces investissements (+6.505MDH). Ainsi, le flux net des IDME baisse de 17%.
A. CHANNAJE