C’est un nouveau palier qui vient d’être franchi dans la coopération entre le Maroc et le Nigeria. Dans la lignée du projet titanesque du gazoduc Maroc-Nigeria devant mesurer environ 5.660 kilomètres de long (longeant la côte ouest-africaine en traversant ainsi 14 pays : Nigeria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, les trois Guinée, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc), c’est dans le secteur agricole que les deux Etats s’activent.
C’est dans ce cadre que le groupe OCP accueille depuis lundi, et ce, jusqu’au 6 mars, une délégation nigériane, conduite par le ministre d’Etat des Ressources Pétrolières, M. Timipre Marlin Sylva. A l’instar du gazoduc qui va nécessiter un investissement de l’ordre de 20 à 25 milliards de dollars, celui qui vient d’être paraphé entre le leader mondial de phosphate et le gouvernement nigérian coûtera environ 1,3 milliard de dollars. Il vise à développer une plateforme industrielle polyvalente qui sera dotée d’une capacité annuelle de production de 750.000 tonnes d’ammoniac et de 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025.
De quoi s’agit-il ? Il est question de l’accompagnement et le développement de l’agriculture nigériane. Ce déplacement de la délégation nigériane est la résultante du succès de l’accompagnement par le Groupe OCP de la 1ère phase du Presidential Fertilizer Initiative (PFI) et au bon avancement du projet de développement d’une plateforme industrielle polyvalente pour la production d’ammoniaque et d’engrais, lancé en juin 2018.
Autosuffisance alimentaire
Ce projet, mené par le Groupe OCP et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), a été lancé à l’occasion de la visite officielle au Maroc de Son Excellence M. Muhammadu Buhari, président du Nigeria.
L’enjeu est de taille car le Maroc a besoin de gaz pour ses besoins énergétiques et le Nigeria mise sur une agriculture durable, rentable pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire. En effet, la construction du gazoduc permettrait également l’électrification de la région et pourrait être bénéfique à plus de 300 millions de personnes. Également, un tel projet placerait le couple Maroc-Nigeria comme nouveau pôle d’approvisionnement pour l’Europe face à la Russie, la Norvège et l’Algérie.
C’est la même dynamique qui va s’opérer dans la nouvelle convention agricole. Et le savoir-faire de l’OCP dans la fertilisation des sols, à travers la carte de fertilité du sol, constitue un atout majeur. D’ailleurs, pour développer le projet, OCP Africa et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) ont signé le 2 mars un pacte d’actionnaire afin de créer une joint-venture entre les deux partenaires.
Pour ce qui est de l’alimentation de la future usine en gaz, la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a signé un mémorandum d’entente avec les deux partenaires (OCP Africa et NSIA) afin d’évaluer l’opportunité d’une prise de participation de la NNPC dans le projet.
Tout est fait pour la réussite du projet puisqu’un Mémorandum d’entente a été signé dans ce sens entre l’Etat d’Akwa Ibom du Nigeria, la NSIA et OCP Africa portant sur l’acquisition de terrains, la facilitation administrative ainsi que l’élaboration de projets communs de développement agricole dans l’Etat d’Akwa Ibom.
Chaîne de valeurs agricoles
Ces accords visent à consolider le soutien du Groupe OCP aux initiatives de développement agricoles au Nigeria. L’objectif étant d’offrir aux agriculteurs nigérians des engrais de qualité, adaptés aux besoins des sols, produits localement et à des prix compétitifs. Ils portent également sur le renforcement du partenariat entre le Groupe OCP et les différentes institutions du secteur du gaz au Nigeria, et ce, en vue de concrétiser les jalons techniques nécessaires à la réalisation du projet de plateforme industrielle.
Faut-il souligner que la collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaîne logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité.
Ainsi, ces efforts conjoints ont permis la rénovation de 13 unités de mélange (blenders) et de conditionnement des engrais et l’installation de plus de 14 nouvelles usines par des opérateurs privés. Ces investissements ont porté la capacité de production locale à plus de 5 millions de tonnes par an permettant ainsi un meilleur accès des agriculteurs nigérians à des engrais de qualité. Dans la même lignée, 3 unités de Blending sont en cours de construction par le Groupe OCP à Kaduna, Ogun et Sokoto. Ces plateformes, dont la mise en service est prévuen 2021, auront une capacité de production totale de 500.000 tonnes d’engrais par an, et serviront de centres d’excellence pour promouvoir les bonnes pratiques agricoles et contrôler les aspects techniques relatifs à la qualité des engrais.
C’est dans ce cadre que le groupe OCP accueille depuis lundi, et ce, jusqu’au 6 mars, une délégation nigériane, conduite par le ministre d’Etat des Ressources Pétrolières, M. Timipre Marlin Sylva. A l’instar du gazoduc qui va nécessiter un investissement de l’ordre de 20 à 25 milliards de dollars, celui qui vient d’être paraphé entre le leader mondial de phosphate et le gouvernement nigérian coûtera environ 1,3 milliard de dollars. Il vise à développer une plateforme industrielle polyvalente qui sera dotée d’une capacité annuelle de production de 750.000 tonnes d’ammoniac et de 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025.
De quoi s’agit-il ? Il est question de l’accompagnement et le développement de l’agriculture nigériane. Ce déplacement de la délégation nigériane est la résultante du succès de l’accompagnement par le Groupe OCP de la 1ère phase du Presidential Fertilizer Initiative (PFI) et au bon avancement du projet de développement d’une plateforme industrielle polyvalente pour la production d’ammoniaque et d’engrais, lancé en juin 2018.
Autosuffisance alimentaire
Ce projet, mené par le Groupe OCP et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), a été lancé à l’occasion de la visite officielle au Maroc de Son Excellence M. Muhammadu Buhari, président du Nigeria.
L’enjeu est de taille car le Maroc a besoin de gaz pour ses besoins énergétiques et le Nigeria mise sur une agriculture durable, rentable pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire. En effet, la construction du gazoduc permettrait également l’électrification de la région et pourrait être bénéfique à plus de 300 millions de personnes. Également, un tel projet placerait le couple Maroc-Nigeria comme nouveau pôle d’approvisionnement pour l’Europe face à la Russie, la Norvège et l’Algérie.
C’est la même dynamique qui va s’opérer dans la nouvelle convention agricole. Et le savoir-faire de l’OCP dans la fertilisation des sols, à travers la carte de fertilité du sol, constitue un atout majeur. D’ailleurs, pour développer le projet, OCP Africa et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) ont signé le 2 mars un pacte d’actionnaire afin de créer une joint-venture entre les deux partenaires.
Pour ce qui est de l’alimentation de la future usine en gaz, la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) a signé un mémorandum d’entente avec les deux partenaires (OCP Africa et NSIA) afin d’évaluer l’opportunité d’une prise de participation de la NNPC dans le projet.
Tout est fait pour la réussite du projet puisqu’un Mémorandum d’entente a été signé dans ce sens entre l’Etat d’Akwa Ibom du Nigeria, la NSIA et OCP Africa portant sur l’acquisition de terrains, la facilitation administrative ainsi que l’élaboration de projets communs de développement agricole dans l’Etat d’Akwa Ibom.
Chaîne de valeurs agricoles
Ces accords visent à consolider le soutien du Groupe OCP aux initiatives de développement agricoles au Nigeria. L’objectif étant d’offrir aux agriculteurs nigérians des engrais de qualité, adaptés aux besoins des sols, produits localement et à des prix compétitifs. Ils portent également sur le renforcement du partenariat entre le Groupe OCP et les différentes institutions du secteur du gaz au Nigeria, et ce, en vue de concrétiser les jalons techniques nécessaires à la réalisation du projet de plateforme industrielle.
Faut-il souligner que la collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaîne logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité.
Ainsi, ces efforts conjoints ont permis la rénovation de 13 unités de mélange (blenders) et de conditionnement des engrais et l’installation de plus de 14 nouvelles usines par des opérateurs privés. Ces investissements ont porté la capacité de production locale à plus de 5 millions de tonnes par an permettant ainsi un meilleur accès des agriculteurs nigérians à des engrais de qualité. Dans la même lignée, 3 unités de Blending sont en cours de construction par le Groupe OCP à Kaduna, Ogun et Sokoto. Ces plateformes, dont la mise en service est prévuen 2021, auront une capacité de production totale de 500.000 tonnes d’engrais par an, et serviront de centres d’excellence pour promouvoir les bonnes pratiques agricoles et contrôler les aspects techniques relatifs à la qualité des engrais.
Wolondouka SIDIBE
À propos de NSIA
La Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) est une institution de premier plan au Nigeria. Elle a été mise en place pour gérer les fonds excédentaires des recettes d›hydrocarbures en prévision de la raréfaction éventuelle de la ressource. La mission de la NSIA est de jouer un rôle de premier plan dans la conduite du développement économique au profit de tous les Nigérians. La NSIA y parvient en créant une base d’épargne pour le peuple nigérian, en améliorant le développement des infrastructures du pays et en apportant une stabilisation économique en période de crise. En vertu du mandat qui lui est accordé, la NSIA gère trois fonds : Stabilisation Fund, Future Generations Fund et Nigeria Infrastructure Fund. Elle investit également dans un portefeuille diversifié d›actifs à moyen et long termes, agit comme catalyseur pour l’attrait de co-investissements et gère des fonds tiers pour le compte d›autres institutions gouvernementales.