"J'exprime mon profond regret du fait que le secrétaire général de l'ONU observe une attitude vraiment déplorable, oublieuse de l'objectif et des principes de la Charte des Nations Unies et de sa mission même qui est de maintenir l'impartialité, l'objectivité et l'équité sur tous les sujets", a déclaré la ministre des Affaires étrangères nord-coréenne Choe Son Hui, dans un communiqué cité dimanche soir par l'agence officielle KCNA.
Vendredi, Guterres avait appelé la Corée du Nord à "renoncer immédiatement à tout nouvel acte provocateur" et à "respecter complètement ses obligations internationales découlant des résolutions du Conseil de sécurité" après le tir, le même jour, d'un ICBM qui est tombé au large du Japon.
Mme Choe s'est plaint du fait que le chef de l'ONU ait qualifié de "provocations" les essais de missiles par la Corée du Nord, et non les manœuvres militaires conjointes que mènent régulièrement dans la région les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon et qui, selon elle, "ont conduit à la situation actuelle de confrontation sur la péninsule" coréenne.
"Cela prouve clairement qu'il est une marionnette des Etats-Unis", a-t-elle affirmé.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir lundi pour discuter de la situation dans la péninsule coréenne, au moment où la Corée du Nord multiplie les tirs de missiles et est soupçonnée par Séoul à Washington de préparer un essai nucléaire.
Vetos de Pékin et Moscou
KCNA a affirmé que le missile tiré vendredi était un ICBM de type Hwasong-17, surnommé "missile monstre" par les experts militaires. Des images diffusées par l'agence d'Etat nord-coréenne ont montré le dirigeant Kim Jong Un assistant en personne aux préparatifs du lancement, accompagné de sa fille dont l'existence a ainsi été confirmée pour la première fois.
Appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à "répondre de manière appropriée" à ce tir, l'Union européenne a condamné "une action dangereuse, illégale et irresponsable". Dénonçant également une action "irresponsable", les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) ont appelé à "une réponse unie et robuste de la part de la communauté internationale, y compris la nécessité pour le Conseil de sécurité de l'ONU de prendre des mesures significatives supplémentaires".
Le Conseil de sécurité a adopté près d'une douzaine de résolutions imposant des sanctions à la Corée du Nord en raison de son activité nucléaire et de tirs de missiles depuis 2006.
Mais toute nouvelle sanction est improbable: la Russie et la Chine, qui critiquent également les manœuvres militaires de Washington dans la région, opposent leur véto à toute initiative en ce sens.
Des "exercices de guerre d'agression hystérique"
Séoul, Washington et Tokyo ont intensifié leur coopération militaire depuis que la Corée du Nord a proclamé, en septembre, que son statut de puissance nucléaire était "irréversible", mettant fin à toute possibilité de dialogue sur son désarmement.
Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont notamment mené fin octobre et début novembre leurs plus grandes manœuvres aériennes conjointes de leur histoire, déployant des avions furtifs et des bombardiers stratégiques.
La Corée du Nord, qui considère ce type de manœuvre comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à une tentative de renversement de son régime, a répliqué en tirant durant les semaines qui ont suivi une copieuse salve de missiles balistiques, dont l'ICBM de vendredi.
Kim Jong Un a qualifié les manœuvres américano sud-coréennes d'"exercices de guerre d'agression hystérique" et a promis de réagir "résolument aux armes nucléaires par des armes nucléaires et à un affrontement total par un affrontement sans merci", selon des propos rapportés samedi par KCNA.
Vendredi, Guterres avait appelé la Corée du Nord à "renoncer immédiatement à tout nouvel acte provocateur" et à "respecter complètement ses obligations internationales découlant des résolutions du Conseil de sécurité" après le tir, le même jour, d'un ICBM qui est tombé au large du Japon.
Mme Choe s'est plaint du fait que le chef de l'ONU ait qualifié de "provocations" les essais de missiles par la Corée du Nord, et non les manœuvres militaires conjointes que mènent régulièrement dans la région les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon et qui, selon elle, "ont conduit à la situation actuelle de confrontation sur la péninsule" coréenne.
"Cela prouve clairement qu'il est une marionnette des Etats-Unis", a-t-elle affirmé.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir lundi pour discuter de la situation dans la péninsule coréenne, au moment où la Corée du Nord multiplie les tirs de missiles et est soupçonnée par Séoul à Washington de préparer un essai nucléaire.
Vetos de Pékin et Moscou
KCNA a affirmé que le missile tiré vendredi était un ICBM de type Hwasong-17, surnommé "missile monstre" par les experts militaires. Des images diffusées par l'agence d'Etat nord-coréenne ont montré le dirigeant Kim Jong Un assistant en personne aux préparatifs du lancement, accompagné de sa fille dont l'existence a ainsi été confirmée pour la première fois.
Appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à "répondre de manière appropriée" à ce tir, l'Union européenne a condamné "une action dangereuse, illégale et irresponsable". Dénonçant également une action "irresponsable", les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) ont appelé à "une réponse unie et robuste de la part de la communauté internationale, y compris la nécessité pour le Conseil de sécurité de l'ONU de prendre des mesures significatives supplémentaires".
Le Conseil de sécurité a adopté près d'une douzaine de résolutions imposant des sanctions à la Corée du Nord en raison de son activité nucléaire et de tirs de missiles depuis 2006.
Mais toute nouvelle sanction est improbable: la Russie et la Chine, qui critiquent également les manœuvres militaires de Washington dans la région, opposent leur véto à toute initiative en ce sens.
Des "exercices de guerre d'agression hystérique"
Séoul, Washington et Tokyo ont intensifié leur coopération militaire depuis que la Corée du Nord a proclamé, en septembre, que son statut de puissance nucléaire était "irréversible", mettant fin à toute possibilité de dialogue sur son désarmement.
Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont notamment mené fin octobre et début novembre leurs plus grandes manœuvres aériennes conjointes de leur histoire, déployant des avions furtifs et des bombardiers stratégiques.
La Corée du Nord, qui considère ce type de manœuvre comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à une tentative de renversement de son régime, a répliqué en tirant durant les semaines qui ont suivi une copieuse salve de missiles balistiques, dont l'ICBM de vendredi.
Kim Jong Un a qualifié les manœuvres américano sud-coréennes d'"exercices de guerre d'agression hystérique" et a promis de réagir "résolument aux armes nucléaires par des armes nucléaires et à un affrontement total par un affrontement sans merci", selon des propos rapportés samedi par KCNA.
Le G7 exige des sanctions sévères contre Pyongyang
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté près d'une douzaine de résolutions imposant des sanctions à la Corée du Nord en raison de son activité nucléaire et de tirs de missiles depuis 2006.
Les pays du G7 ont dénoncé dimanche le lancement "irresponsable" par la Corée du Nord d'un nouveau missile balistique intercontinental, exhortant le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre de nouvelles mesures "significatives" pour mettre fin aux essais nord-coréens.
Les ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept ont déclaré que les tirs répétés de missiles par la Corée du Nord "déstabilisent davantage la région, malgré les appels de la communauté internationale à la paix et à la stabilité".
Le missile que Pyongyang a testé vendredi semble être son tout dernier ICBM, dont la portée potentielle lui permettrait de toucher le continent américain.
La déclaration du G7 appelle à "une réponse unie et robuste de la part de la communauté internationale, y compris la nécessité pour le Conseil de sécurité de l'Onu de prendre des mesures significatives supplémentaires".
La déclaration du G7 a réitéré les exigences selon lesquelles le programme nucléaire de la Corée du Nord doit être démantelé de manière vérifiable, ajoutant que la nation recluse "n'aura jamais le statut d'État nucléaire".
Les pays du G7 ont dénoncé dimanche le lancement "irresponsable" par la Corée du Nord d'un nouveau missile balistique intercontinental, exhortant le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre de nouvelles mesures "significatives" pour mettre fin aux essais nord-coréens.
Les ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept ont déclaré que les tirs répétés de missiles par la Corée du Nord "déstabilisent davantage la région, malgré les appels de la communauté internationale à la paix et à la stabilité".
Le missile que Pyongyang a testé vendredi semble être son tout dernier ICBM, dont la portée potentielle lui permettrait de toucher le continent américain.
La déclaration du G7 appelle à "une réponse unie et robuste de la part de la communauté internationale, y compris la nécessité pour le Conseil de sécurité de l'Onu de prendre des mesures significatives supplémentaires".
La déclaration du G7 a réitéré les exigences selon lesquelles le programme nucléaire de la Corée du Nord doit être démantelé de manière vérifiable, ajoutant que la nation recluse "n'aura jamais le statut d'État nucléaire".