L’Institut Amadeus a organisé le 21 courant un Workshop sous le thème : « Austérité ou interventionnisme et volontarisme : Quelle voie pour la relance économique au Maroc ? ».
D’éminentes personnalités économiques ont pris part à cet événement, dont Brahim Fassi Fihri, Président de l’Institut Amadeus, Abdellatif Maâzouz, Président de l’Alliance des Économistes Istiqlaliens, et Amine Laghidi, Vice-président de l’ASMEX. Inscrit dans le cadre d’une série de visioconférences traitant de la question de l’adaptation du modèle marocain de développement à la crise de la Covid-19, cet événement avait pour but de discuter des différentes politiques et mesures de relance économique à établir après le confinement.
Plusieurs pistes ont été ainsi avancées et discutées lors de cette visioconférence. En premier lieu, le renforcement des infrastructures sanitaires à un niveau structurel. Sur cette question, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’identifier les personnes dans le besoin. La seconde piste préconisée est la nécessité de corriger le modèle de développement du Maroc et de revenir à une souveraineté industrielle. La troisième, elle, consiste à digitaliser l’économie.
La problématique de l’intégration des travailleurs du secteur informel a été également soulevée lors de ce Workshop. A ce titre, pour une relance réussie, il a été jugé indispensable d’établir des politiques visant l’intégration de ces travailleurs dans le circuit économique.
Par ailleurs, les intervenants à cette visioconférence ont souligné que le Maroc est appelé à s’adapter aux changements profonds que la crise en cours apportera à l’économie mondiale. Dans ce cadre, ils ont discuté plusieurs options et suggestions, notamment la nécessité d’une reconfiguration des chaînes de valeur, le retour à un Etat protecteur plus interventionniste, et la nécessité de réformes structurelles sur plusieurs secteurs (dont notamment le secteur de la santé).
D’éminentes personnalités économiques ont pris part à cet événement, dont Brahim Fassi Fihri, Président de l’Institut Amadeus, Abdellatif Maâzouz, Président de l’Alliance des Économistes Istiqlaliens, et Amine Laghidi, Vice-président de l’ASMEX. Inscrit dans le cadre d’une série de visioconférences traitant de la question de l’adaptation du modèle marocain de développement à la crise de la Covid-19, cet événement avait pour but de discuter des différentes politiques et mesures de relance économique à établir après le confinement.
Plusieurs pistes ont été ainsi avancées et discutées lors de cette visioconférence. En premier lieu, le renforcement des infrastructures sanitaires à un niveau structurel. Sur cette question, les intervenants ont insisté sur la nécessité d’identifier les personnes dans le besoin. La seconde piste préconisée est la nécessité de corriger le modèle de développement du Maroc et de revenir à une souveraineté industrielle. La troisième, elle, consiste à digitaliser l’économie.
La problématique de l’intégration des travailleurs du secteur informel a été également soulevée lors de ce Workshop. A ce titre, pour une relance réussie, il a été jugé indispensable d’établir des politiques visant l’intégration de ces travailleurs dans le circuit économique.
Par ailleurs, les intervenants à cette visioconférence ont souligné que le Maroc est appelé à s’adapter aux changements profonds que la crise en cours apportera à l’économie mondiale. Dans ce cadre, ils ont discuté plusieurs options et suggestions, notamment la nécessité d’une reconfiguration des chaînes de valeur, le retour à un Etat protecteur plus interventionniste, et la nécessité de réformes structurelles sur plusieurs secteurs (dont notamment le secteur de la santé).
La politique d’austérité aurait un impact néfaste sur l’économie
Autre unanimité faite : le recours à une politique d’austérité aurait un impact néfaste sur l’économie, et la priorité devrait être donnée à une intervention générale au niveau de l’offre et de la demande, afin de relancer la consommation. De même, les participants ont appelé à plus d’actions en faveur des entreprises fortement impactées par la crise, notamment à travers le maintien et le renforcement des mesures en vigueur actuellement jusqu’à la fin de l’année 2020.
Lors de ce débat, l’option de l’endettement a été aussi remise en question, particulièrement par l’un des participants, soulignant que la pandémie du Coronavirus n’est pas encore arrivée à sa fin, et qu’un retour à des mesures sanitaires très strictes peut impacter l’économie. Il a estimé ainsi que le Maroc risquerait, s’il choisit la voie de l’endettement, de se retrouver dans une situation où il serait incapable de rembourser sa dette à temps.
Dans cette optique, le même intervenant a proposé l’idée d’une relance financée par le Fonds National de Lutte contre la Covid-19.
En conclusion, l’interventionnisme de l’Etat dans l’économie impliquant une relance proactive et volontariste a été largement favorisé par la plupart des intervenants.
Par ailleurs, l’idée de la construction d’un nouveau modèle de société, basé sur la solidarité entre ses différentes composantes et un libéralisme modéré, a été largement mise en avant. En outre, pour plusieurs intervenants cette crise pourrait permettre au Maroc de rattraper son retard structurel accumulé au cours des années.
Enfin, les intervenants ont été unanimes à souligner la nécessité d’une révision de la politique monétaire, notamment à travers une injection de liquidités sur le marché monétaire, et le besoin d’une indépendance de l’industrie marocaine (ou d’une souveraineté industrielle) tout en restant ouvert sur le monde dans le cadre de la mondialisation.
Lors de ce débat, l’option de l’endettement a été aussi remise en question, particulièrement par l’un des participants, soulignant que la pandémie du Coronavirus n’est pas encore arrivée à sa fin, et qu’un retour à des mesures sanitaires très strictes peut impacter l’économie. Il a estimé ainsi que le Maroc risquerait, s’il choisit la voie de l’endettement, de se retrouver dans une situation où il serait incapable de rembourser sa dette à temps.
Dans cette optique, le même intervenant a proposé l’idée d’une relance financée par le Fonds National de Lutte contre la Covid-19.
En conclusion, l’interventionnisme de l’Etat dans l’économie impliquant une relance proactive et volontariste a été largement favorisé par la plupart des intervenants.
Par ailleurs, l’idée de la construction d’un nouveau modèle de société, basé sur la solidarité entre ses différentes composantes et un libéralisme modéré, a été largement mise en avant. En outre, pour plusieurs intervenants cette crise pourrait permettre au Maroc de rattraper son retard structurel accumulé au cours des années.
Enfin, les intervenants ont été unanimes à souligner la nécessité d’une révision de la politique monétaire, notamment à travers une injection de liquidités sur le marché monétaire, et le besoin d’une indépendance de l’industrie marocaine (ou d’une souveraineté industrielle) tout en restant ouvert sur le monde dans le cadre de la mondialisation.
A. CHANNAJE