Le directeur régional de l'OMS pour l’Europe a dressé le bilan de la propagation du Covid-19 sur le continent, alertant sur les défis que posent la pandémie. Le haut fonctionnaire onusien a notamment mis en avant la progression du taux d’incidence dans tous les groupes d’âge.
L’Organisation mondiale de la santé constate une augmentation importante du nombre de nouveaux cas de coronavirus et de la mortalité liés au Covid-19 sur le Vieux Continent et en Asie Centrale, a annoncé mardi son directeur général pour l’Europe, Hans Kluge.
Selon Kluge, au cours du dernier mois, le continent a enregistré 120.000 décès supplémentaires et 10 millions de nouvelles contaminations.
"D’ici la fin de la semaine, une personne sur dix à travers l’Europe et l’Asie centrale sera infectée par le Covid-19, des contaminations étant confirmées par des tests en laboratoire", alerte-t-il.
Par rapport à fin septembre, avec 2.100 décès par jour, le nombre de morts journaliers a presque doublé pour atteindre près de 4.100 décès par jour aujourd’hui, informe Hans Kluge.
"Le nombre cumulé de décès dus au Covid-19 a dépassé 1,5 million pour les 53 pays de notre région il y a seulement deux semaines", précise le directeur européen de l’OMS.
Et d’ajouter que le taux d’incidence du SARS-CoV-2 étant à la hausse dans tous les groupes d’âge, le plus élevé est observé ces derniers temps chez les 5-14 ans. Une menace réelle pour leurs parents et grands-parents qui courent un risque dix fois plus important de développer une maladie grave, d’être hospitalisés ou de mourir, surtout si ces adultes ne sont pas vaccinés.
Ne pas obliger à la vaccination sans consulter la société
Afin de faire baisser la transmission du virus dans sa zone de responsabilité, Kluge a formulé trois appels et proposé de mettre en pratique cinq mesures stabilisatrices.
Ainsi, il incite les gouvernements nationaux à faire passer des mesures réactives à la stabilisation de la crise sanitaire, à protéger les enfants et les écoles et à ne pas obliger à la vaccination sans consulter la société.
Par ailleurs, Hans Kluge prône une augmentation de la couverture vaccinale, le rappel vaccinal, la multiplication par deux du taux de port du masque à l’intérieur, la ventilation des espaces fréquentés et l’adoption de protocoles thérapeutiques rigoureux pour les cas graves.
Quant à l’Omicron, selon le directeur européen de l’OMS, "il reste encore à savoir" si ce nouveau variant est plus contagieux que ceux découverts jusqu’ici.
Les pronostics de l’OMS sur la mortalité
Le 4 novembre, Hans Kluge a qualifié le rythme de transmission du Covid-19 dans les 53 pays des régions de l’Europe et d’Asie centrale de très préoccupant. Selon lui, cette nouvelle vague de la pandémie peut d’entraîner un demi-million de nouveaux décès d’ici début février 2022.
Certains spécialistes français considèrent un tel pronostic bien réel, mais pas inéluctable à condition d’accélérer la campagne vaccinale dans les pays présentant un taux de vaccination faible.
Pour d’autres médecins, ces annonces de l’OMS sont plutôt fausses, car il est difficile d’anticiper la situation sanitaire à plusieurs mois, l’Europe étant très hétérogène. Ces professionnels expliquent ce type de pronostics, qui "terrorisent la population", par la volonté de l’OMS d’attirer plus l’attention sur ses activités et son "existence".
L’Organisation mondiale de la santé constate une augmentation importante du nombre de nouveaux cas de coronavirus et de la mortalité liés au Covid-19 sur le Vieux Continent et en Asie Centrale, a annoncé mardi son directeur général pour l’Europe, Hans Kluge.
Selon Kluge, au cours du dernier mois, le continent a enregistré 120.000 décès supplémentaires et 10 millions de nouvelles contaminations.
"D’ici la fin de la semaine, une personne sur dix à travers l’Europe et l’Asie centrale sera infectée par le Covid-19, des contaminations étant confirmées par des tests en laboratoire", alerte-t-il.
Par rapport à fin septembre, avec 2.100 décès par jour, le nombre de morts journaliers a presque doublé pour atteindre près de 4.100 décès par jour aujourd’hui, informe Hans Kluge.
"Le nombre cumulé de décès dus au Covid-19 a dépassé 1,5 million pour les 53 pays de notre région il y a seulement deux semaines", précise le directeur européen de l’OMS.
Et d’ajouter que le taux d’incidence du SARS-CoV-2 étant à la hausse dans tous les groupes d’âge, le plus élevé est observé ces derniers temps chez les 5-14 ans. Une menace réelle pour leurs parents et grands-parents qui courent un risque dix fois plus important de développer une maladie grave, d’être hospitalisés ou de mourir, surtout si ces adultes ne sont pas vaccinés.
Ne pas obliger à la vaccination sans consulter la société
Afin de faire baisser la transmission du virus dans sa zone de responsabilité, Kluge a formulé trois appels et proposé de mettre en pratique cinq mesures stabilisatrices.
Ainsi, il incite les gouvernements nationaux à faire passer des mesures réactives à la stabilisation de la crise sanitaire, à protéger les enfants et les écoles et à ne pas obliger à la vaccination sans consulter la société.
Par ailleurs, Hans Kluge prône une augmentation de la couverture vaccinale, le rappel vaccinal, la multiplication par deux du taux de port du masque à l’intérieur, la ventilation des espaces fréquentés et l’adoption de protocoles thérapeutiques rigoureux pour les cas graves.
Quant à l’Omicron, selon le directeur européen de l’OMS, "il reste encore à savoir" si ce nouveau variant est plus contagieux que ceux découverts jusqu’ici.
Les pronostics de l’OMS sur la mortalité
Le 4 novembre, Hans Kluge a qualifié le rythme de transmission du Covid-19 dans les 53 pays des régions de l’Europe et d’Asie centrale de très préoccupant. Selon lui, cette nouvelle vague de la pandémie peut d’entraîner un demi-million de nouveaux décès d’ici début février 2022.
Certains spécialistes français considèrent un tel pronostic bien réel, mais pas inéluctable à condition d’accélérer la campagne vaccinale dans les pays présentant un taux de vaccination faible.
Pour d’autres médecins, ces annonces de l’OMS sont plutôt fausses, car il est difficile d’anticiper la situation sanitaire à plusieurs mois, l’Europe étant très hétérogène. Ces professionnels expliquent ce type de pronostics, qui "terrorisent la population", par la volonté de l’OMS d’attirer plus l’attention sur ses activités et son "existence".