Dans une analyse intitulée « Covid-19 et le Maghreb: un avenir plus collaboratif ? », publiée mercredi 5 août, Oxford Business Group (OBG) met en exergue les principales mesures prises par les cinq pays de la région pour lutter contre la pandémie.
« À la mi-mars, le Maroc est devenu l’un des premiers pays de la région à mettre en œuvre des mesures de verrouillage strictes - une décision qui a mérité les éloges de l’Union Européenne, tout comme la proposition du Roi Mohammed VI pour une initiative continentale de mise en commun des connaissances et des ressources », souligne le cabinet d’intelligence économique londonien.
Et d’ajouter qu’à la suite du succès initial de la maîtrise de la pandémie, les mesures de verrouillage ont été assouplies en juin : réouverture provisoire et socialement distancée, associée à un retour en confinement dans des zones qui ont connu des pics secondaires, comme Tanger à la mi-juillet.
La Tunisie, poursuit la même source, a également réussi à limiter les cas et a commencé à lever les verrouillages en juin. Néanmoins, des facteurs telles que les divisions politiques persistantes et la fermeture quasi totale de l’industrie du tourisme constitueront des défis importants à l’avenir.
Pour l’Algérie, les verrouillages ont également été levés en juin, mais cela a donné lieu à une tendance à la hausse des cas en juillet.
Malgré la stabilité macroéconomique récente, la Mauritanie est l’une des économies les plus vulnérables du Maghreb.
Enfin, le conflit et la crise humanitaire en cours en Libye ont rendu le pays particulièrement vulnérable au Covid-19.
Adoption accélérée du numérique
OBG note, par ailleurs, qu’un effet secondaire positif dans la région, bien que Covid-19 entraîne de graves conséquences économiques et sociales, a été une adoption rapide et généralisée de solutions numériques, allant des paiements sans contact aux approches innovantes de l’apprentissage et du travail à distance.
Peu de temps après le début du verrouillage, une base de données numérique a été créée pour permettre à plus de 2,4 millions de Marocains, travaillant dans l’informel, de s’inscrire au soutien économique.
De même, le Maroc, par exemple, était également bien placé pour tirer parti de ses atouts industriels existants.
Comme en Tunisie, le secteur textile - qui représente 15% du PIB industriel - s’est révélé particulièrement déterminant, de nombreuses entreprises se tournant vers la fabrication de masques.
«Si le Maghreb n’a pas traditionnellement été caractérisé par une forte collaboration intra régionale, certaines initiatives issues de la pandémie - en particulier dans le domaine de l’innovation numérique - peuvent indiquer un avenir plus interconnecté», estime OBG.
« À la mi-mars, le Maroc est devenu l’un des premiers pays de la région à mettre en œuvre des mesures de verrouillage strictes - une décision qui a mérité les éloges de l’Union Européenne, tout comme la proposition du Roi Mohammed VI pour une initiative continentale de mise en commun des connaissances et des ressources », souligne le cabinet d’intelligence économique londonien.
Et d’ajouter qu’à la suite du succès initial de la maîtrise de la pandémie, les mesures de verrouillage ont été assouplies en juin : réouverture provisoire et socialement distancée, associée à un retour en confinement dans des zones qui ont connu des pics secondaires, comme Tanger à la mi-juillet.
La Tunisie, poursuit la même source, a également réussi à limiter les cas et a commencé à lever les verrouillages en juin. Néanmoins, des facteurs telles que les divisions politiques persistantes et la fermeture quasi totale de l’industrie du tourisme constitueront des défis importants à l’avenir.
Pour l’Algérie, les verrouillages ont également été levés en juin, mais cela a donné lieu à une tendance à la hausse des cas en juillet.
Malgré la stabilité macroéconomique récente, la Mauritanie est l’une des économies les plus vulnérables du Maghreb.
Enfin, le conflit et la crise humanitaire en cours en Libye ont rendu le pays particulièrement vulnérable au Covid-19.
Adoption accélérée du numérique
OBG note, par ailleurs, qu’un effet secondaire positif dans la région, bien que Covid-19 entraîne de graves conséquences économiques et sociales, a été une adoption rapide et généralisée de solutions numériques, allant des paiements sans contact aux approches innovantes de l’apprentissage et du travail à distance.
Peu de temps après le début du verrouillage, une base de données numérique a été créée pour permettre à plus de 2,4 millions de Marocains, travaillant dans l’informel, de s’inscrire au soutien économique.
De même, le Maroc, par exemple, était également bien placé pour tirer parti de ses atouts industriels existants.
Comme en Tunisie, le secteur textile - qui représente 15% du PIB industriel - s’est révélé particulièrement déterminant, de nombreuses entreprises se tournant vers la fabrication de masques.
«Si le Maghreb n’a pas traditionnellement été caractérisé par une forte collaboration intra régionale, certaines initiatives issues de la pandémie - en particulier dans le domaine de l’innovation numérique - peuvent indiquer un avenir plus interconnecté», estime OBG.
A. CHANNAJE