8 millions d’heures de classe parties en fumée, plus de 7 millions d’élèves privés de cours, 12.000 écoles chamboulées… tel est le bilan chiffré de la crise de l’enseignement public qui dure depuis plus de trois mois. Pour mettre fin à cette situation qui hypothèque l’avenir de nos enfants, le chef de l’Exécutif s’est fixé un nouveau rendez-vous avec les syndicats, ce lundi, à même de trouver des solutions aux points litigieux du très contesté statut unifié.
Des concertations qui s’annoncent ardues vu le fossé abyssal entre la vision du gouvernement et celle du corps éducatif, notamment sur les mécanismes de gouvernance, mais également et surtout sur les modalités salariales, dont l’amélioration est le grand desideratum des enseignants. Un paramètre délicat étant donné le déficit budgétaire qui tutoie les sommets, sans oublier les enveloppes d’investissements titanesques fixées par le projet de Loi des Finances au titre de l’année 2024.
Mais nul sacrifice, nulle victoire! Le gouvernement n’a pas complètement fermé sa tirelire et les déclarations d’Akhannouch, lors de la dernière réunion de la majorité gouvernementale, apportent un souffle d’espoir, malgré la profonde crise de confiance entre les enseignants et les pouvoirs publics. Concernant les textes régulateurs, rien n’est encore tranché. La mouture actuelle peut toujours être retirée ou perfectionnée via des décrets d’application. L’erreur serait, néanmoins, de s’attarder sur le volet purement bureaucratique de la chose. Il n’en demeure pas moins que le prochain round du dialogue devrait d’abord servir à fixer les modalités et les conditions de perfectionnement du statut unifié, avant d’entrer dans le vif du sujet.
Ceci dit, malgré la profonde discorde, la situation prête tout de même à l’optimisme, car la très attendue réforme de l’Education n’a jamais paru aussi proche. Ayons foi…
Des concertations qui s’annoncent ardues vu le fossé abyssal entre la vision du gouvernement et celle du corps éducatif, notamment sur les mécanismes de gouvernance, mais également et surtout sur les modalités salariales, dont l’amélioration est le grand desideratum des enseignants. Un paramètre délicat étant donné le déficit budgétaire qui tutoie les sommets, sans oublier les enveloppes d’investissements titanesques fixées par le projet de Loi des Finances au titre de l’année 2024.
Mais nul sacrifice, nulle victoire! Le gouvernement n’a pas complètement fermé sa tirelire et les déclarations d’Akhannouch, lors de la dernière réunion de la majorité gouvernementale, apportent un souffle d’espoir, malgré la profonde crise de confiance entre les enseignants et les pouvoirs publics. Concernant les textes régulateurs, rien n’est encore tranché. La mouture actuelle peut toujours être retirée ou perfectionnée via des décrets d’application. L’erreur serait, néanmoins, de s’attarder sur le volet purement bureaucratique de la chose. Il n’en demeure pas moins que le prochain round du dialogue devrait d’abord servir à fixer les modalités et les conditions de perfectionnement du statut unifié, avant d’entrer dans le vif du sujet.
Ceci dit, malgré la profonde discorde, la situation prête tout de même à l’optimisme, car la très attendue réforme de l’Education n’a jamais paru aussi proche. Ayons foi…