30% de hausse nette pour les enseignants, toutes catégories et échelles confondues. Tel est l’accord historique convenu entre l’Exécutif et les centrales syndicales les plus représentatives du secteur, qui devrait nécessiter chaque année un budget additionnel de l’ordre de 10 milliards de dirhams, sans compter les nouvelles recrues annuelles.
Une décision qui coûtera cher, très cher à l’Etat-étouffé par le déséquilibre budgétaire - mais qui permettra toutefois d’éteindre ou du moins de contenir le feu qui consume le corps éducatif, dont les incidences et les enjeux vont au-delà de l’aspect purement nancier. Reste maintenant la fameuse question sur les modalités de financement, sachant que le Projet de Loi de Finances (PLF) au titre de l’exercice 2024 est d’ores et déjà voté au Parlement, prévoyant près de 74 milliards de dirhams pour le département de Benmoussa. D’aucuns avancent l’hypothèse d’une éventuelle Loi de Finances rectificative, qui risquerait de déclencher une nouvelle crise parmi les enseignants. Rien n’est moins sûr, du moment que le département chargé du Budget a plus d’un tour dans son sac et dispose de moult leviers qui dégagent au gouvernement suffisamment de marge pour financer le dialogue social.
C’est dire que nous sommes sur le point d’atteindre le dénouement salutaire d’une crise qui dure depuis la date de publication du très contesté Statut unifié. Certains points litigieux sont certes toujours d’actualité, notamment ceux liés aux mécanismes de gouvernance, mais les pourparlers ne sont pas encore clos. L’Exécutif et les syndicats se pencheront désormais sur la nouvelle mouture du Statut unifié, à même de trouver une formule adéquate aux attentes de toutes les parties concernées. Mais encore faut-il trouver une formule fédératrice pour impliquer les enseignants dits « ex-contractuels », qui continuent de monter au créneau. Car, bien souvent, un incendie même éteint peut cacher sous ses braises beaucoup d’autres feux.
Une décision qui coûtera cher, très cher à l’Etat-étouffé par le déséquilibre budgétaire - mais qui permettra toutefois d’éteindre ou du moins de contenir le feu qui consume le corps éducatif, dont les incidences et les enjeux vont au-delà de l’aspect purement nancier. Reste maintenant la fameuse question sur les modalités de financement, sachant que le Projet de Loi de Finances (PLF) au titre de l’exercice 2024 est d’ores et déjà voté au Parlement, prévoyant près de 74 milliards de dirhams pour le département de Benmoussa. D’aucuns avancent l’hypothèse d’une éventuelle Loi de Finances rectificative, qui risquerait de déclencher une nouvelle crise parmi les enseignants. Rien n’est moins sûr, du moment que le département chargé du Budget a plus d’un tour dans son sac et dispose de moult leviers qui dégagent au gouvernement suffisamment de marge pour financer le dialogue social.
C’est dire que nous sommes sur le point d’atteindre le dénouement salutaire d’une crise qui dure depuis la date de publication du très contesté Statut unifié. Certains points litigieux sont certes toujours d’actualité, notamment ceux liés aux mécanismes de gouvernance, mais les pourparlers ne sont pas encore clos. L’Exécutif et les syndicats se pencheront désormais sur la nouvelle mouture du Statut unifié, à même de trouver une formule adéquate aux attentes de toutes les parties concernées. Mais encore faut-il trouver une formule fédératrice pour impliquer les enseignants dits « ex-contractuels », qui continuent de monter au créneau. Car, bien souvent, un incendie même éteint peut cacher sous ses braises beaucoup d’autres feux.