Baptisé “Transition vers l’âge adulte - Jeunes de 15 - 24 ans”, l’étude en question s’inscrit dans le cadre du programme de coopération entre le Conseil national économique et social (CNES) et l’UNICEF Algérie. Elle a pour objet de décrire et d’évaluer les conditions dans lesquelles les jeunes Algériens s’engagent dans la vie adulte : leurs principaux atouts, leurs manques, les moyens fournis par les services publics – éducation, santé, etc. Elle s’appuie sur l’étude N-MODA3 Algérie4 , qui constitue une base d’analyse, et y greffe les éléments complémentaires.
Selon cette étude, en Algérie 7% des jeunes Algériens n’ont pas complété le cycle primaire, tandis que 48% d’entre eux n’ont pas terminé le cycle obligatoire, soit neuf années d’études. Unicef Algérie, qui relève un écart important entre le taux de décrochage scolaire chez les hommes et chez les femmes (56%pour les hommes, contre 40% pour les femmes), note également des disparités par quintile de richesse: 18,2% des enfants du quintile le plus pauvre n’achèvent pas l’enseignement primaire, contre 1,8% des enfants du quintile le plus riche. Un taux “alarmant”, selon l’organisation onusienne.
Des conclusions qui n’ont pas été au goût du régime algérien qui, comme à l’accoutumée n’a pas tardé à impliquer le Maroc dans l’affaire. Dans une dépêche publiée ce samedi 26 mars, l’Agence officielle Algérie presse service (APS), porte-voix du régime des généraux, a qualifié le rapport d’une “véritable compilation de tous les mensonges énoncés volontairement pour noircir l’image de l’Algérie”.
“(...) Ne soyons pas dupes” a ajouté l’Agence, “cet inadmissible rapport erroné a été commandé par des affabulateurs qui ont été derrière les rapports mensongers de la Banque mondiale et de ses relais”. Un passage qui rappelle les attaques d’APS contre la Banque Mondiale, en l’accusant d’être manipulée par le Maroc.
Aujourd’hui encore, les propagandistes du régime algérien essaient de jouer la carte de la manipulation marocaine, en avançant que ledit rapport porte la signature du représentant de l’UNICEF en Algérie, “qui émarge au Makhzen marocain, où il a obtenu son doctorat de médecine”. Il est à noter que le représentant de l’Unicef en Aalgérie, qui s’appelle Isselmou Boukhary a occupé auparavant le poste de Représentant de l’UNICEF au Togo de 2014 à 2019, et le poste de Représentant Adjoint au Niger de 2010 à 2014. Il a aussi travaillé aux bureaux UNICEF suivants : Benin, Mali, Guinée, Lybie et Mauritanie. Si APS a abordé son diplôme obtenu au Maroc, elle a manqué de souligner que celui-ci a obtenu des certificats en management des projets de l’université de Montréal et en épidémiologie & santé de l’enfant du centre international de l’enfance, à Paris. C’est dire qu’il s’agit d’un candidat dont le parcours académique et professionnel disent plus que suffisamment sur sa compétence.
“Cette mystification, imaginée par ce serviteur du Makhzen, est déjà dans la poubelle de la compilation de tous les mensonges énoncés volontairement pour essayer de déstabiliser l’Algérie nouvelle”, conclut la dépêche, qui a essayé de faire passer l’Algérie pour un pays prospère, allant même jusqu’à mentionner que c’est “un modèle à suivre”, notamment en matière d’emploi et de sécurité alimentaire en Afrique.
Des propos qui suscitent l’étonnement vu que l’Algérie traverse une grave situation économique renforcée par une crise alimentaire qui pénalise la population. Après une crise inédite de la pomme de terre qui a marqué la fin de l’année 2021, suscitant l’ire des citoyens, le pays a plongé de nouveau dans une série de pénurie de denrées de première nécessité comme le blé et l’huile, sur fond de guerre russo-ukranienne.
Pourtant, le gouvernement reste dans le déni, refusant le mot “pénurie” préférant parler de “perturbation dans la distribution”. Face à ces difficultés internes, Alger a tendance à agiter la menace de l’ennemi extérieur marocain pour garder le contrôle, mais les algériens ne sont pas dûpes et la communauté nationale voit clair dans le jeu d’un régime qui est à bout d’idées et qui s’enfonce dans l’improvisation.
Selon cette étude, en Algérie 7% des jeunes Algériens n’ont pas complété le cycle primaire, tandis que 48% d’entre eux n’ont pas terminé le cycle obligatoire, soit neuf années d’études. Unicef Algérie, qui relève un écart important entre le taux de décrochage scolaire chez les hommes et chez les femmes (56%pour les hommes, contre 40% pour les femmes), note également des disparités par quintile de richesse: 18,2% des enfants du quintile le plus pauvre n’achèvent pas l’enseignement primaire, contre 1,8% des enfants du quintile le plus riche. Un taux “alarmant”, selon l’organisation onusienne.
Des conclusions qui n’ont pas été au goût du régime algérien qui, comme à l’accoutumée n’a pas tardé à impliquer le Maroc dans l’affaire. Dans une dépêche publiée ce samedi 26 mars, l’Agence officielle Algérie presse service (APS), porte-voix du régime des généraux, a qualifié le rapport d’une “véritable compilation de tous les mensonges énoncés volontairement pour noircir l’image de l’Algérie”.
“(...) Ne soyons pas dupes” a ajouté l’Agence, “cet inadmissible rapport erroné a été commandé par des affabulateurs qui ont été derrière les rapports mensongers de la Banque mondiale et de ses relais”. Un passage qui rappelle les attaques d’APS contre la Banque Mondiale, en l’accusant d’être manipulée par le Maroc.
Aujourd’hui encore, les propagandistes du régime algérien essaient de jouer la carte de la manipulation marocaine, en avançant que ledit rapport porte la signature du représentant de l’UNICEF en Algérie, “qui émarge au Makhzen marocain, où il a obtenu son doctorat de médecine”. Il est à noter que le représentant de l’Unicef en Aalgérie, qui s’appelle Isselmou Boukhary a occupé auparavant le poste de Représentant de l’UNICEF au Togo de 2014 à 2019, et le poste de Représentant Adjoint au Niger de 2010 à 2014. Il a aussi travaillé aux bureaux UNICEF suivants : Benin, Mali, Guinée, Lybie et Mauritanie. Si APS a abordé son diplôme obtenu au Maroc, elle a manqué de souligner que celui-ci a obtenu des certificats en management des projets de l’université de Montréal et en épidémiologie & santé de l’enfant du centre international de l’enfance, à Paris. C’est dire qu’il s’agit d’un candidat dont le parcours académique et professionnel disent plus que suffisamment sur sa compétence.
“Cette mystification, imaginée par ce serviteur du Makhzen, est déjà dans la poubelle de la compilation de tous les mensonges énoncés volontairement pour essayer de déstabiliser l’Algérie nouvelle”, conclut la dépêche, qui a essayé de faire passer l’Algérie pour un pays prospère, allant même jusqu’à mentionner que c’est “un modèle à suivre”, notamment en matière d’emploi et de sécurité alimentaire en Afrique.
Des propos qui suscitent l’étonnement vu que l’Algérie traverse une grave situation économique renforcée par une crise alimentaire qui pénalise la population. Après une crise inédite de la pomme de terre qui a marqué la fin de l’année 2021, suscitant l’ire des citoyens, le pays a plongé de nouveau dans une série de pénurie de denrées de première nécessité comme le blé et l’huile, sur fond de guerre russo-ukranienne.
Pourtant, le gouvernement reste dans le déni, refusant le mot “pénurie” préférant parler de “perturbation dans la distribution”. Face à ces difficultés internes, Alger a tendance à agiter la menace de l’ennemi extérieur marocain pour garder le contrôle, mais les algériens ne sont pas dûpes et la communauté nationale voit clair dans le jeu d’un régime qui est à bout d’idées et qui s’enfonce dans l’improvisation.