Le Polisario semble pris de court après que le Maroc a accepté la candidature de Staffan de Mistura au poste d’envoyé spécial du Secrétaire des Nations unies au Sahara, bien qu’il soit favorable à sa nomination. La confusion du Front séparatiste s’est révélée dans les propos ambivalents de son représentant en Europe Oubi Bouchraya Bachir. Dans une interview accordée à Spoutnik, ce denier a minimisé la capacité du diplomate italo-suédois de faire avancer le processus politique de l’ONU, stagné depuis le départ de son prédécesseur l’allemand Horst Köhler. Selon Bachir, la nomination de De Mistura n’est pas si importante. « Bien qu’importante, la nomination d’un envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental n’est pas un objectif majeur en soi », a-t-il déclaré à l’Agence russe, ajoutant que l’envoyé spécial reste « ligoté par la feuille de route que lui tracera le Conseil de sécurité ». Ce genre de déclarations trahit le scepticisme du front séparatiste à l’égard de l’ONU, qui a fait l’objet, plusieurs fois, de menaces de ses dirigeants.
Toutefois, le prétendu représentant s’est contredit aussitôt, en reconnaissant les qualités et l’intégrité du potentiel nouvel émissaire onusien. « Staffan de Mistura est un diplomate de stature internationale, dont la compétence et la probité morale et intellectuelle sont irréprochables », a t-il reconnu, soulignant que le Front Polisario a donné son accord en vue de sa nomination depuis le mois d’avril.
De son côté, le Maroc demeure stable dans sa position, qui est claire : l’autonomie est l’horizon indépassable de toute solution du conflit artificiel du Sahara, qui n’a que trop durer. Une position d’autant plus réaliste, solide et en harmonie avec le droit international qu’elle jouit du soutien de la communauté internationale et le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Après la reconnaissance américaine, entérinée par l’administration Biden et l’ouverture d’une série de consulats d’une vingtaine de pays africains et arabes dans les provinces du Sud, le dossier a connu donc un virage sans précédent vers la confirmation des revendications légitimes et historiques du Royaume sur son Sahara.
Rappelons que Staffan de Mistura n’est pas encore officiellement nommé. Après l’aval des parties concernées, son investiture interviendra après la validation du Conseil de sécurité.
Toutefois, le prétendu représentant s’est contredit aussitôt, en reconnaissant les qualités et l’intégrité du potentiel nouvel émissaire onusien. « Staffan de Mistura est un diplomate de stature internationale, dont la compétence et la probité morale et intellectuelle sont irréprochables », a t-il reconnu, soulignant que le Front Polisario a donné son accord en vue de sa nomination depuis le mois d’avril.
De son côté, le Maroc demeure stable dans sa position, qui est claire : l’autonomie est l’horizon indépassable de toute solution du conflit artificiel du Sahara, qui n’a que trop durer. Une position d’autant plus réaliste, solide et en harmonie avec le droit international qu’elle jouit du soutien de la communauté internationale et le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Après la reconnaissance américaine, entérinée par l’administration Biden et l’ouverture d’une série de consulats d’une vingtaine de pays africains et arabes dans les provinces du Sud, le dossier a connu donc un virage sans précédent vers la confirmation des revendications légitimes et historiques du Royaume sur son Sahara.
Rappelons que Staffan de Mistura n’est pas encore officiellement nommé. Après l’aval des parties concernées, son investiture interviendra après la validation du Conseil de sécurité.