Comme chaque année, l’annonce des grandes lignes du Projet de Loi des Finances (PLF) a généré une batterie de critiques, de remarques, de suggestions et aussi d’applaudissements, de part et d’autre. Cette fois-ci, la principale discorde concerne la problématique TVA, qui fait l’objet d’une nouvelle grille d’alignement et qui se répercutera sur les prix de certains produits et services vitaux pour la population, dont l’eau, l’électricité, le sucre raffiné ou encore le transport.
Le premier réflexe que l’on pourrait avoir est de juger ces mesures de manière isolée, sans les mettre dans le contexte plus général du PLF 2024, dont l’ambition est de trouver un équilibre subtil entre la performance économique en pleine crise et l’édification de l’Etat social. Mais tout observateur averti évaluerait ces décisions impopulaires, et surtout politiquement périlleuses, en prenant en considération tout le packaging proposé par le projet de budget, qui, tout en agissant légèrement sur la TVA, prévoit 25 milliards de dirhams (MMDH) d’aide directe chaque année, avant d’atteindre 29 milliards de dirhams à partir de 2026.
La promesse a désormais été faite par le chef de l’Exécutif en plénière, rassurant qu’à partir de décembre, toute famille démunie, quelle que soit sa composition, devrait recevoir un soutien mensuel de 500 dirhams au minimum, grâce à la précision des processus de monitoring de l’Etat qui se sont développés au cours des dernières années, à l’image du Registre Social Unifié (RSU).
Mais au-delà des enveloppes allouées, ce programme, qui s’ajoute au chantier d’aide au logement ainsi qu’à celui de la généralisation de la couverture sociale, vient dessiner le panorama d’une nouvelle doctrine, permettant d’instaurer un Etat protecteur capable d’assurer ses fonctions régaliennes et de garantir le bienêtre des citoyens, malgré tous les aléas et contraintes conjoncturels. N’est-ce pas le Maroc auquel nous aspirons tous ?
Le premier réflexe que l’on pourrait avoir est de juger ces mesures de manière isolée, sans les mettre dans le contexte plus général du PLF 2024, dont l’ambition est de trouver un équilibre subtil entre la performance économique en pleine crise et l’édification de l’Etat social. Mais tout observateur averti évaluerait ces décisions impopulaires, et surtout politiquement périlleuses, en prenant en considération tout le packaging proposé par le projet de budget, qui, tout en agissant légèrement sur la TVA, prévoit 25 milliards de dirhams (MMDH) d’aide directe chaque année, avant d’atteindre 29 milliards de dirhams à partir de 2026.
La promesse a désormais été faite par le chef de l’Exécutif en plénière, rassurant qu’à partir de décembre, toute famille démunie, quelle que soit sa composition, devrait recevoir un soutien mensuel de 500 dirhams au minimum, grâce à la précision des processus de monitoring de l’Etat qui se sont développés au cours des dernières années, à l’image du Registre Social Unifié (RSU).
Mais au-delà des enveloppes allouées, ce programme, qui s’ajoute au chantier d’aide au logement ainsi qu’à celui de la généralisation de la couverture sociale, vient dessiner le panorama d’une nouvelle doctrine, permettant d’instaurer un Etat protecteur capable d’assurer ses fonctions régaliennes et de garantir le bienêtre des citoyens, malgré tous les aléas et contraintes conjoncturels. N’est-ce pas le Maroc auquel nous aspirons tous ?
