Bien plus qu’un crédo, c’est une véritable bataille. Pour de nombreux patients gravement malades, la greffe d’organes constitue souvent l’unique chance de survie. Les campagnes de sensibilisation se succèdent, mais il reste beaucoup à faire. Le constat est donc clair : l’offre est loin d’être à la hauteur de la demande. Selon une enquête réalisée par l’Economiste-Sunergia, 70% des Marocains sont renseignés de la démarche, contre seulement 30% qui l’ignorent.
« Savez-vous que vous pouvez faire un don d’organe après le décès ? », une question simple à laquelle près de la majorité ont répondu oui. Selon la même source, les personnes âgées de 25-34 ans, de 35-44 ans et de 55-64 ans ont répondu être davantage renseignées, avec respectivement 75%, 70% et 72%, pour la plupart des citadins.
Dans la même veine, près de 41% des Marocains interrogés sur leur volonté de faire don de leurs organes après leur décès, ont été prêts à le faire, contre 44% ayant refusé, 42% sont majoritairement des hommes et 41% des femmes, précise l’enquête.
Toutefois, l’enquête souligne que le don d’organes intéresse davantage les personnes dont la catégorie d’âge est entre 35-54 ans, voire de 65 ans et plus. Le cas contraire pour les jeunes de 18-24 ans et de 25-34 ans. Par ailleurs, précise-t-on, les personnes issues des catégories socioprofessionnelles A et B ont plus tendance à vouloir opter pour ce geste humaniste (53%).
Malgré les campagnes de sensibilisation à l’importance de cet acte, les Marocains sont toujours réticents quand il s’agit de don de leurs organes, pour maintes raisons. Pourtant, le Maroc a été le premier pays arabo-musulman à avoir réalisé la première greffe rénale en 1985, au CHU Ibn Rochd de Casablanca.
59% des personnes qui refusent de faire don (59%) n’avaient aucune raison spécifique, alors que 20% croient dur comme fer que l’Islam interdit formellement le don d’organes, considérant que « c’est contre la Charia », explique l’enquête.
Par ailleurs, 15% des Marocains estiment que leurs corps sont inviolables et leur appartiennent, 3% des Marocains déclarent ne pas pouvoir le faire, faute de maladie et 2% refusent pour des raisons de « confiance ». Rappelons-le, dans ce sillage, le législateur marocain régit le don d’organes selon la loi N°16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d’organes et de tissus humains.
Serait-ce parce qu’on ignore la loi ? Ou serait-ce pour la sacralité et pour le respect de la dépouille ? Pourtant, la religion n’a jamais été un frein au don d’organes et le considère comme un noble acte de générosité et de bienfaisance.
« Savez-vous que vous pouvez faire un don d’organe après le décès ? », une question simple à laquelle près de la majorité ont répondu oui. Selon la même source, les personnes âgées de 25-34 ans, de 35-44 ans et de 55-64 ans ont répondu être davantage renseignées, avec respectivement 75%, 70% et 72%, pour la plupart des citadins.
Dans la même veine, près de 41% des Marocains interrogés sur leur volonté de faire don de leurs organes après leur décès, ont été prêts à le faire, contre 44% ayant refusé, 42% sont majoritairement des hommes et 41% des femmes, précise l’enquête.
Toutefois, l’enquête souligne que le don d’organes intéresse davantage les personnes dont la catégorie d’âge est entre 35-54 ans, voire de 65 ans et plus. Le cas contraire pour les jeunes de 18-24 ans et de 25-34 ans. Par ailleurs, précise-t-on, les personnes issues des catégories socioprofessionnelles A et B ont plus tendance à vouloir opter pour ce geste humaniste (53%).
Malgré les campagnes de sensibilisation à l’importance de cet acte, les Marocains sont toujours réticents quand il s’agit de don de leurs organes, pour maintes raisons. Pourtant, le Maroc a été le premier pays arabo-musulman à avoir réalisé la première greffe rénale en 1985, au CHU Ibn Rochd de Casablanca.
59% des personnes qui refusent de faire don (59%) n’avaient aucune raison spécifique, alors que 20% croient dur comme fer que l’Islam interdit formellement le don d’organes, considérant que « c’est contre la Charia », explique l’enquête.
Par ailleurs, 15% des Marocains estiment que leurs corps sont inviolables et leur appartiennent, 3% des Marocains déclarent ne pas pouvoir le faire, faute de maladie et 2% refusent pour des raisons de « confiance ». Rappelons-le, dans ce sillage, le législateur marocain régit le don d’organes selon la loi N°16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d’organes et de tissus humains.
Serait-ce parce qu’on ignore la loi ? Ou serait-ce pour la sacralité et pour le respect de la dépouille ? Pourtant, la religion n’a jamais été un frein au don d’organes et le considère comme un noble acte de générosité et de bienfaisance.