Prix à la pompe en stagnation, inflation en baisse, PIB en hausse… Une certaine accalmie s’installe dans l’économie et les esprits, après une année de fortes tensions. Coïncidant avec l’arrivée de l’été, cette période offre un certain répit à nos concitoyens harassés depuis des mois par une augmentation continue et inédite des prix. S’ils feignent une certaine insouciance et montrent un brin de détachement par rapport à l’actualité, ils savent au fond d’eux que la situation peut encore basculer à tout moment. Et les indicateurs économiques ne disent pas autre chose, comme en témoignent les conclusions du Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques relevant de Bank Al-Maghrib, qui a tenu sa 17ème réunion le 4 juillet. Car oui, bien que les menaces macroéconomiques soient en atténuation, “les risques provenant de l’environnement externe et interne (enlisement de la crise en Ukraine, hausse des taux d’intérêt, niveaux encore élevés de l’inflation…) appellent à la vigilance sur fond de fortes incertitudes pesant sur les perspectives de l’économie mondiale”.
Un avertissement qui résonne avec la politique prudente de la Banque Centrale. Tout en maintenant inchangé le taux directeur, le Conseil de Bank Al-Maghrib n’a pas pour autant ouvert les vannes économiques. Il maintient ainsi une posture précautionneuse face à des événements mondiaux incertains, et une reprise économique fragile et chancelante. Le gouvernement et les cercles économiques espèrent certes un coup de pouce supplémentaire de BAM. Cependant, il est du ressort de l’institution dirigée par Abdellatif Jouahri de ne pas se soumettre aux injonctions temporelles et précipitées des uns et des autres. Il faut voir la “Bigpicture” comme disent les anglo-saxons, c’est-à-dire évaluer toutes les possibilités inhérentes à une décision relevant de la politique monétaire. Tout doit rester calme et sous contrôle, au moins jusqu’à la rentrée.
Un avertissement qui résonne avec la politique prudente de la Banque Centrale. Tout en maintenant inchangé le taux directeur, le Conseil de Bank Al-Maghrib n’a pas pour autant ouvert les vannes économiques. Il maintient ainsi une posture précautionneuse face à des événements mondiaux incertains, et une reprise économique fragile et chancelante. Le gouvernement et les cercles économiques espèrent certes un coup de pouce supplémentaire de BAM. Cependant, il est du ressort de l’institution dirigée par Abdellatif Jouahri de ne pas se soumettre aux injonctions temporelles et précipitées des uns et des autres. Il faut voir la “Bigpicture” comme disent les anglo-saxons, c’est-à-dire évaluer toutes les possibilités inhérentes à une décision relevant de la politique monétaire. Tout doit rester calme et sous contrôle, au moins jusqu’à la rentrée.