Chaque année, les résultats du fameux Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) suscitent un vif intérêt et alimentent les débats sur la qualité de l’éducation dans près d’une centaine de pays, dont le Maroc. Derrière la façade des chiffres et des classements, une grande polémique surgit souvent sur la méthodologie adoptée par les experts et technocrates de l’OCDE, qui s’arrogent le droit de noter nos institutions et nos enfants. Mais, il n’empêche que ces résultats, aussi discutables soient-ils, nous donnent un certain aperçu sur l’état de notre système éducatif.
Sans surprise, le Maroc, qui vit au rythme des grèves et des manifestations du corps éducatif, figure parmi les derniers de la classe « PISA », occupant la 71ème place en culture mathématique, la 79ème en compréhension de l’écrit et la 76ème en culture scientifique. Des chiffres préoccupants, qui devraient susciter l’Exécutif et les enseignants à abandonner au plus vite leur bras de fer, pour se concentrer sur l’activation de la très attendue réforme du système éducatif, maillon faible des politiques publiques du Royaume, depuis plus de quatre décennies. Une réforme qui devrait être axée sur l’excellence de tout l’écosystème éducatif, de l’enseignant aux infrastructures, en passant inévitablement par les outils de gouvernance. Et si, en 2021, Chakib Benmoussa, en bon technocrate, avait revu à la hausse les modalités de sélection des enseignants, plaçant la focale sur leur excellence universitaire, aujourd’hui, les grévistes (qui se disent excellents) crient haut et fort que la performance passe d’abord par l’argent !
C’est dire que pour attirer la crème de la crème, qui permettra au Maroc de faire bonne figure aux très prisés baromètres internationaux, il faudrait d’abord veiller à rehausser l’attrait du métier d’enseignant, en valorisant les salaires, mais aussi les conditions de travail, qui demeurent déplorables dans moult régions du Royaume, surtout en milieu rural. Restera la question des cadres déjà en fonction, qui n’ont pas été soumis au tri du nouveau cahier des charges prôné par la tutelle. Là encore, l’évaluation et la formation continue ciblée sont de mise, sauf qu’il faudrait les introduire de manière « soft », de sorte à éviter toute éventuelle crise. Les concessions sont inévitables !
Sans surprise, le Maroc, qui vit au rythme des grèves et des manifestations du corps éducatif, figure parmi les derniers de la classe « PISA », occupant la 71ème place en culture mathématique, la 79ème en compréhension de l’écrit et la 76ème en culture scientifique. Des chiffres préoccupants, qui devraient susciter l’Exécutif et les enseignants à abandonner au plus vite leur bras de fer, pour se concentrer sur l’activation de la très attendue réforme du système éducatif, maillon faible des politiques publiques du Royaume, depuis plus de quatre décennies. Une réforme qui devrait être axée sur l’excellence de tout l’écosystème éducatif, de l’enseignant aux infrastructures, en passant inévitablement par les outils de gouvernance. Et si, en 2021, Chakib Benmoussa, en bon technocrate, avait revu à la hausse les modalités de sélection des enseignants, plaçant la focale sur leur excellence universitaire, aujourd’hui, les grévistes (qui se disent excellents) crient haut et fort que la performance passe d’abord par l’argent !
C’est dire que pour attirer la crème de la crème, qui permettra au Maroc de faire bonne figure aux très prisés baromètres internationaux, il faudrait d’abord veiller à rehausser l’attrait du métier d’enseignant, en valorisant les salaires, mais aussi les conditions de travail, qui demeurent déplorables dans moult régions du Royaume, surtout en milieu rural. Restera la question des cadres déjà en fonction, qui n’ont pas été soumis au tri du nouveau cahier des charges prôné par la tutelle. Là encore, l’évaluation et la formation continue ciblée sont de mise, sauf qu’il faudrait les introduire de manière « soft », de sorte à éviter toute éventuelle crise. Les concessions sont inévitables !