La décision de convoquer cette grève a été confirmée en dépit d’une réunion tenue jeudi avec des responsables du ministère espagnol des Transports et de la mobilité pour tenter de trouver un terrain d’entente.
Au cours de la réunion, le ministère a présenté un nouveau document de propositions qui, bien qu’elles représentent un certain progrès, « sont loin d’atteindre » les objectifs fixés par l’organisation patronale, souligne, vendredi, le CNTC dans un communiqué.
« Bien que des progrès aient été réalisés par rapport au document précédent, il est encore loin des objectifs du CNTC en termes d’amélioration des conditions de travail des conducteurs, ainsi que de relance économique immédiate pour les professionnels et les entreprises« , a relevé l’association patronale.
Le CNTC a souligné que ces mesures devraient être introduites par une procédure législative « extrêmement rapide« , compte tenu de « la situation critique et de l’urgence que traverse le secteur« .
Lors de la réunion précédente, le gouvernement a proposé aux associations patronales une série de mesures, parmi lesquelles la limitation pour que le chargement et le déchargement ne soient pas effectués par les chauffeurs de camions, mais sans l’interdire réellement, ce qui a également été proposé pour la révision des prix du diesel, que le gouvernement limite également sans l’interdire.
Parmi les autres propositions faites par le gouvernement au CNTC, qui ont été rejetées pour l’instant, figure également l’engagement écrit qu’aucun péage ne sera introduit pour les transporteurs sans le consensus du secteur, dans le cadre de la mesure sur laquelle le gouvernement travaille pour mettre en œuvre le paiement à l’usage sur les autoroutes à partir de 2024.