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Essaouira / Andalousies Atlantiques : Clôture en apothéose du 18ème festival


Rédigé par L'Opinion le Lundi 31 Octobre 2022

Le rideau est tombé, samedi soir à Essaouira, sur le 18ème festival des Andalousies Atlantiques, une édition de tous les records, avec au menu des concerts époustouflants.



Ainsi, une soirée grandiose a été organisée à la grande scène du chapiteau du port, en présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président Fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, du wali de la région de Marrakech-Safi, M. Karim Kassi-Lahlou, du gouverneur de la province d’Essaouira, M. Adil El Maliki, et d’éminentes personnalités marocaines et étrangères.

L’indétrônable figure de l’Aïta marsaouiya, Raymonde El Bidaouia, a ouvert le bal en gratifiant l'assistance d’un florilège de ses plus belles chansons puisées d’un répertoire musical riche et varié.

Dans une ambiance festive et pour le grand plaisir des mélomanes et des habitués, la diva a tenu, comme à son accoutumée, à descendre de la scène et à être entourée de ses fans, pour partager avec eux des moments inoubliables et fêter, comme il se doit, ces retrouvailles tant attendues, avant d’être rejointe par l’autre grande figure de la scène artistique nationale, Abderrahim Souiri, venu apporter sa touche magique et moderne à cette soirée.

Par leurs voix à la fois puissantes et envoûtantes, ces deux grands noms ont embarqué un public totalement acquis, dans un périple à travers le temps pour se remémorer avec nostalgie et interpréter ensemble la célèbre chanson "Bent Bladi".

Avec une énergie intarissable, Abderrahim Souiri a pris le relais pour emporter les festivaliers dans un voyage musical sublime au cœur du patrimoine de la musique andalouse.

Par la suite, l’assistance a eu rendez-vous avec un concert où "toutes nos musiques ont été réunies". Une fête pour tous et un spectacle conçu spécialement pour le Festival des Andalousies Atlantiques, qui a réuni sur la même scène des chanteurs en amazigh et en arabe, Marocains et Israéliens d’origine marocaine.

Invitant plusieurs musiciens sur scène, Abir El Abed, Yohai Cohen et Gusto, l’Orchestre de Montassir Hmala a interprété des notes musicales singulières et des sonorités qui rappellent que la musique est avant tout un langage universel.

Le temps fort demeure sans conteste l'interprétation collective de la chanson patriotique "Sawt El Hassan" au grand bonheur d’un public interactif et enthousiaste.

A l'espace Dar Souiri, les festivaliers ont eu rendez-vous avec l’Ensemble Hapiyout qui a fait son come-back aux Andalousies Atlantiques avec un spectacle au cours duquel alternent pièces musicales inédites et poèmes chantés issus du judaïsme mythique du Tafilalet, dans la lignée des œuvres du Grand Rabbin Yaacov Abihssera.

A cette occasion, le président exécutif de l’Association Essaouira-Mogador, M. Tarik Ottmani, s’est réjoui de ces retrouvailles après une parenthèse de trois ans, Covid-19 oblige, avec à la clé la programmation de 14 concerts et plus de 170 artistes venus notamment d’Israël, d’Espagne et du Maroc.

Des moments exceptionnels et une édition qui a tenu toutes ses promesses avec une affluence record des festivaliers, qui a dépassé les attentes, a-t-il fait constater, précisant que le nombre de festivaliers a atteint une moyenne de plus de 4.500 par soirée à la grande scène et plus de 400 personnes chaque jour à Dar Souiri.

Cette édition tant attendue a enregistré un franc succès, a-t-il enchaîné, rappelant que l’édition 2021 a été virtuelle.

Au cours de cette dernière journée de l'événement, un concert a été organisé à Dar Souiri, au cours duquel Mor Karbasi, la nouvelle diva de la musique séfarade, a rencontré la chanteuse amazighe Zora Tanirt, offrant l’occasion à l'assistance de découvrir les voix sublimes de deux artistes charismatiques.

Place par la suite au groupe "QUARTETOUKAN". Il s’agit de quatre acolytes venant d’univers musicaux très différents, mais tout à fait solubles dans l’improvisation (musique orientale, flamenco, klezmer, musique andalouse), qui ont livré une fusion de leurs musiques pour apporter une sorte de gaieté de cœur et transporter l’assistance vers de nouveaux horizons. Un mélange de couleurs et de saveurs, chantées en arabe, en espagnol et en hébreu par Miriam Toukan.

Ensuite c’était au tour de Hassan et des membres du groupe Afalkay de faire étalage de leurs talents, une fusion de toutes leurs influences qui vont de la musique classique à la musique Gnaoua, en passant par le Flamenco, le Jazz, le Melhoun, etc.

 







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