Rabat vient d’être sacrée par un très sérieux magazine londonien parmi les meilleures destinations d’Afrique à visiter pendant l’année 2024. Cette consécration, qui succède à beaucoup d’autres, confirme le nouveau statut de la Ville Lumière, Capitale de la culture, en tant qu’étoile montante du tourisme national et international. Et ce n’est que justice pour cette cité paisible qui a longtemps été reléguée dans l’imaginaire populaire, notamment casablancais, au statut de ville-dortoir.
Longtemps préservée des regards et des grands flux touristiques, pour n’être considérée que comme une simple escale sanitaire ou administrative, la Capitale du Royaume aspire désormais à marquer non seulement ses visiteurs, mais carrément son temps. Soumise depuis plusieurs années à une profonde opération de «lifting» qui a fini par lui donner un nouveau visage, très avenant de ville historique et moderne à la fois, la toute belle et très charmante cité impériale peut désormais nourrir des rêves de grandeur.
Parmi ces rêves, l’accueil de la première édition des Jeux Olympiques d’été en Afrique est loin d’être hors de portée. Le propos peut paraître utopique, voire même fantaisiste, en ces temps de crise où la gestion des deniers publics, notamment au titre des dépenses, devrait plus que jamais être soumise, selon des voix de plus en plus audibles, aux principes de prudence, de diligence, de rigueur et d’austérité. Mais l’attribution récente de la co-organisation de la Coupe du Monde de Football 2030 à notre pays, critiquée d’ailleurs par ces mêmes voix qui y voient une sorte de lubie, n’autorise-t-elle pas justement ce genre de rêve aussi fou soit-il ?
Malgré l’absence de toute communication officielle à ce sujet, un faisceau d’indices probants autorise de telles déductions. Ville fluviale et balnéaire où les chantiers de construction, notamment d’unités hôtelières qui lui faisaient jadis cruellement défaut, jaillissent partout comme des champignons. Rabat, en plus de ses performantes infrastructures de transport, dispose d’ores et déjà d’importantes installations sportives, dont une piscine olympique, de parcours de Golf et d’équitation exceptionnels et de nombreux terrains d’entraînement. Elle sera bientôt pourvue d’un complexe sportif avec un terrain de football aux normes FIFA, ainsi que d’un CHU futuriste dont les travaux avancent à vue d’œil, sans oublier la plus grande patinoire du continent africain.
Pressenti depuis longtemps, au même titre que l’Afrique du Sud, pour accueillir la première édition des JO en terre africaine, notre pays dispose désormais d’un sérieux atout à travers Rabat pour dire son mot. Notamment, face à la ville sudafricaine du Cap dont la candidature est fort probable pour l’organisation des JO 2040 que Thomas Bach, le Président en exercice du Comité International Olympique (CIO), avait déclaré «vivement espérer» qu’ils soient organisés sur le continent africain.
«Rabat VS Cape Town », une belle affiche en perspective, mais aussi un duel captivant au goût de revanche, qui rappellera sans nul doute celui malhonnêtement remporté par l’Afrique du Sud pour l’organisation du Mondial 2010.
Longtemps préservée des regards et des grands flux touristiques, pour n’être considérée que comme une simple escale sanitaire ou administrative, la Capitale du Royaume aspire désormais à marquer non seulement ses visiteurs, mais carrément son temps. Soumise depuis plusieurs années à une profonde opération de «lifting» qui a fini par lui donner un nouveau visage, très avenant de ville historique et moderne à la fois, la toute belle et très charmante cité impériale peut désormais nourrir des rêves de grandeur.
Parmi ces rêves, l’accueil de la première édition des Jeux Olympiques d’été en Afrique est loin d’être hors de portée. Le propos peut paraître utopique, voire même fantaisiste, en ces temps de crise où la gestion des deniers publics, notamment au titre des dépenses, devrait plus que jamais être soumise, selon des voix de plus en plus audibles, aux principes de prudence, de diligence, de rigueur et d’austérité. Mais l’attribution récente de la co-organisation de la Coupe du Monde de Football 2030 à notre pays, critiquée d’ailleurs par ces mêmes voix qui y voient une sorte de lubie, n’autorise-t-elle pas justement ce genre de rêve aussi fou soit-il ?
Malgré l’absence de toute communication officielle à ce sujet, un faisceau d’indices probants autorise de telles déductions. Ville fluviale et balnéaire où les chantiers de construction, notamment d’unités hôtelières qui lui faisaient jadis cruellement défaut, jaillissent partout comme des champignons. Rabat, en plus de ses performantes infrastructures de transport, dispose d’ores et déjà d’importantes installations sportives, dont une piscine olympique, de parcours de Golf et d’équitation exceptionnels et de nombreux terrains d’entraînement. Elle sera bientôt pourvue d’un complexe sportif avec un terrain de football aux normes FIFA, ainsi que d’un CHU futuriste dont les travaux avancent à vue d’œil, sans oublier la plus grande patinoire du continent africain.
Pressenti depuis longtemps, au même titre que l’Afrique du Sud, pour accueillir la première édition des JO en terre africaine, notre pays dispose désormais d’un sérieux atout à travers Rabat pour dire son mot. Notamment, face à la ville sudafricaine du Cap dont la candidature est fort probable pour l’organisation des JO 2040 que Thomas Bach, le Président en exercice du Comité International Olympique (CIO), avait déclaré «vivement espérer» qu’ils soient organisés sur le continent africain.
«Rabat VS Cape Town », une belle affiche en perspective, mais aussi un duel captivant au goût de revanche, qui rappellera sans nul doute celui malhonnêtement remporté par l’Afrique du Sud pour l’organisation du Mondial 2010.
