La fameuse Journée internationale des droits des femmes approche à grands pas. Et cette année, comme toute les précédentes, les thématiques risquent d’être les mêmes : mariage des mineures, héritage, violences conjugales, parité salariale et professionnelle, et tout le chapelet habituel des jérémiades justifiées ou non concernant un certain nombre de griefs de la gent féminine nationale encore et toujours non entendus.
À quelques mois de la réforme tant attendue de la Moudawana, de telles revendications dites et redites depuis une éternité peuvent sembler toujours d’actualité tant que la situation des femmes dans notre pays n’aura pas atteint le niveau qui lui sied en ce début du troisième millénaire. Mais nul ne peut nier une certaine lassitude par rapport à ce combat sisyphéen qui semble voué à une désespérante éternité sous nos cieux et latitudes. Et si pour conjurer ce triste sort nous cessions de célébrer cette journée, jusqu’ici infructueuse, des droits des femmes pour inscrire la lutte dans la durée du calendrier annuel ?
Loin de là l’idée de promouvoir une certaine « discrimination positive » visant à favoriser un quota de femmes, qui deviendront après de simples success stories ponctuelles, voire même des alibis exhibés pour se donner bonne conscience. Il s’agit plutôt de mettre en place des conditions de réussite égalitaire à toutes les franges de la société et en instaurant la doctrine sacrée du mérite. Ces principes valent mille fois plus que les promotions spéciales, les beaux gestes d’un jour et les cadeaux charitables offerts à chaque 8 mars !
À quelques mois de la réforme tant attendue de la Moudawana, de telles revendications dites et redites depuis une éternité peuvent sembler toujours d’actualité tant que la situation des femmes dans notre pays n’aura pas atteint le niveau qui lui sied en ce début du troisième millénaire. Mais nul ne peut nier une certaine lassitude par rapport à ce combat sisyphéen qui semble voué à une désespérante éternité sous nos cieux et latitudes. Et si pour conjurer ce triste sort nous cessions de célébrer cette journée, jusqu’ici infructueuse, des droits des femmes pour inscrire la lutte dans la durée du calendrier annuel ?
Loin de là l’idée de promouvoir une certaine « discrimination positive » visant à favoriser un quota de femmes, qui deviendront après de simples success stories ponctuelles, voire même des alibis exhibés pour se donner bonne conscience. Il s’agit plutôt de mettre en place des conditions de réussite égalitaire à toutes les franges de la société et en instaurant la doctrine sacrée du mérite. Ces principes valent mille fois plus que les promotions spéciales, les beaux gestes d’un jour et les cadeaux charitables offerts à chaque 8 mars !