La rentrée est là et la saison estivale ne sera dans quelques jours qu’un lointain souvenir. Un souvenir de farniente au bord de la mer, un verre de jus glacé à la main pour les uns et de somptueuses évasions exotiques pour la fine fleur de la société. Une saison qui a vu affluer des millions de touristes et de MRE venus de part et d’autre pour n’avoir d’yeux et d’attention que pour les mille et une merveilles du Maroc, comme en témoignent les chiffres record de la fameuse opération Marhaba. Un bref souvenir, certes, mais taquin et plaisant, tel un doux songe venu nous extirper au milieu de la nuit des bras de Morphée, juste avant de s’évaporer sans crier gare, nous larguant le plus commodément du monde à notre réalité routinière, déjà vue, mille fois vécue, avec son lot de hauts et de bas.
Sauf que même si les chiffres battent encore des records, l’offre touristique demeure en deçà des potentialités du Royaume, fort de sa grande diversité naturelle, culturelle et historique. Car si le tourisme au Maroc a traditionnellement reposé sur l’exploitation brute de son patrimoine culturel, ses souks, ses médinas historiques et ses plages, la nouvelle génération de touristes est en quête d’expériences plus variées, d’activités de plein air, d’aventure… bref, d’un tourisme animé. Il est vrai que depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, un grand effort a été déployé et de grandes enveloppes ont été mobilisées pour couvrir le volet culturel, principalement via les festivals, sans oublier les projets de parcs d’attractions à l’instar de celui qui sera édifié à Bouznika.
Mais on reste loin, très loin des jardins, espaces de divertissement et musées qu’on trouve dans plusieurs pays, qui, pourtant, ne sont pas tous riches. Alors que l’investissement est une fois de plus l’un des principaux thèmes de la rentrée, il sied de garder en tête que les attractions touristiques méritent également une bouffée de fonds. Car sous d’autres cieux, elles rapportent des milliards en chiffre d’affaires.
Passés les murs des palaces, et hormis les bonnes vieilles attractions historiques, patrimoniales et naturelles comme les plages et les montagnes, le touriste se retrouve sans grand choix, face à la portion la plus congrue de notre offre touristique, en l’occurrence les attractions et les diverses formes de divertissements.
Houda BELABD
Sauf que même si les chiffres battent encore des records, l’offre touristique demeure en deçà des potentialités du Royaume, fort de sa grande diversité naturelle, culturelle et historique. Car si le tourisme au Maroc a traditionnellement reposé sur l’exploitation brute de son patrimoine culturel, ses souks, ses médinas historiques et ses plages, la nouvelle génération de touristes est en quête d’expériences plus variées, d’activités de plein air, d’aventure… bref, d’un tourisme animé. Il est vrai que depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, un grand effort a été déployé et de grandes enveloppes ont été mobilisées pour couvrir le volet culturel, principalement via les festivals, sans oublier les projets de parcs d’attractions à l’instar de celui qui sera édifié à Bouznika.
Mais on reste loin, très loin des jardins, espaces de divertissement et musées qu’on trouve dans plusieurs pays, qui, pourtant, ne sont pas tous riches. Alors que l’investissement est une fois de plus l’un des principaux thèmes de la rentrée, il sied de garder en tête que les attractions touristiques méritent également une bouffée de fonds. Car sous d’autres cieux, elles rapportent des milliards en chiffre d’affaires.
Passés les murs des palaces, et hormis les bonnes vieilles attractions historiques, patrimoniales et naturelles comme les plages et les montagnes, le touriste se retrouve sans grand choix, face à la portion la plus congrue de notre offre touristique, en l’occurrence les attractions et les diverses formes de divertissements.
Houda BELABD