Honni par le public marocain et surtout par les clubs de la Botola à cause des désastres qu’il a causés au football national en termes de recettes financières et surtout en termes d’ambiance, le huis clos est devenu quasi-systématique sous nos cieux. Ce qui autorise à coller à notre Botola le sobriquet mérité de «Championnat du huis clos». Qui osait imaginer, il y a à peine quelques années, qu’une rencontre aussi décisive, aussi attractive et aussi lucrative en termes de revenus de billetterie que le fameux derby casablancais puisse se dérouler devant des tribunes tristement vides ? Et pourtant, c’est justement ce qui s’est passé lors du dernier duel entre le Raja et le Wydad ! Une décision qui n’a évidemment pas plu aux supporters des deux clubs historiques de la ville blanche qui n’ont pas manqué de hurler leur colère et leur ras-le-bol sur les réseaux sociaux. En plus de nuire à la réputation du football national qui a sué sang et eau pour gagner ses lettres de noblesse sur le plan international, cette mesure handicape gravement les trésoreries déjà éprouvées de nos clubs qui ont pourtant et largement contribué à la renommée du foot marocain, notamment à l’échelle continentale.
Si l’on comprend bien que le huis clos puisse se justifier par des impératifs de sécurité, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une solution de facilité à laquelle il faudra rapidement trouver des alternatives plus viables et surtout moins dommageables à la beauté du football tel que nous l’aimons. Si les Anglais ont bien réussi à le faire dès les années 1990 en engageant un vrai travail de fond pour résorber le phénomène du hooliganisme qui faisait des ravages chez eux, pourquoi en serionsnous incapables ? En attendant, force est de déplorer l’absurdité du recours à cette manie du huis clos lorsqu’il s’agit de matchs de nos équipes nationales réputés sans risques et même sans enjeu. Ce fut le cas des équipes féminines marocaines qui ont joué plusieurs rencontres en vase clos et ce fut surtout le cas cette semaine pour les U23 devant la Belgique qui ont livré un match amical dont on n’a rien su et surtout rien vu, que ce soit depuis les tribunes ou via les ondes de la télévision nationale qui a étrangement boycotté cette rencontre. Dans le cas d’espèce, on aura dépassé le simple huis clos de nos matchs de Botola pour basculer dans celui plus tragique de huis clos absolu.
Si l’on comprend bien que le huis clos puisse se justifier par des impératifs de sécurité, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une solution de facilité à laquelle il faudra rapidement trouver des alternatives plus viables et surtout moins dommageables à la beauté du football tel que nous l’aimons. Si les Anglais ont bien réussi à le faire dès les années 1990 en engageant un vrai travail de fond pour résorber le phénomène du hooliganisme qui faisait des ravages chez eux, pourquoi en serionsnous incapables ? En attendant, force est de déplorer l’absurdité du recours à cette manie du huis clos lorsqu’il s’agit de matchs de nos équipes nationales réputés sans risques et même sans enjeu. Ce fut le cas des équipes féminines marocaines qui ont joué plusieurs rencontres en vase clos et ce fut surtout le cas cette semaine pour les U23 devant la Belgique qui ont livré un match amical dont on n’a rien su et surtout rien vu, que ce soit depuis les tribunes ou via les ondes de la télévision nationale qui a étrangement boycotté cette rencontre. Dans le cas d’espèce, on aura dépassé le simple huis clos de nos matchs de Botola pour basculer dans celui plus tragique de huis clos absolu.
