Depuis la fermeture de la gare routière d’Ouled Ziane, le 27 juillet dernier, de nombreux sit-in de protestation ont eu lieu pour faire entendre la voix des professionnels du transport, lourdement impacté par l’inactivité de ce secteur. Leurs relances successives appelant à la reprise de leurs activités n’ont pas donné à ce jour les fruits escomptés. Chose qui a poussé les syndicats professionnels représentant le secteur du transport routier, le syndicat national du transport collectif des personnes, ainsi que les commerces à proximité de la gare, a adressé un courriel au président du tribunal administratif de Casablanca, afin d’élucider les raisons derrière cette fermeture qui perdure depuis plus d’un an. Les syndicats précités ont, à ce propos, exigé à ce qu’un huissier de justice se déplace au siège de la préfecture d’Al Fida-Mers Sultan, demander des explications et de dresser un bilan concernant les causes ainsi que les solutions envisagées pour une éventuelle ouverture de la gare. Ils ont également demandé la rédaction d’un rapport détaillé auquel il est possible de se référer en cas de besoin.
Un secteur fortement touché
A cette occasion, les professionnels du transport ont réitéré leur volonté de voir à nouveau l’ouverture des portes de la gare, tout en appelant à l’intervention du gouvernement pour trouver une issue à la fois aux employeurs et aux travailleurs qui sont désormais dans une situation qui n’est pas à envier. Ces derniers déplorent le fait qu’aucune aide ne leur a été octroyée, pointant du doigt le silence des autorités. Ils avaient réclamé à moult reprises la relance de leur activité, dans le strict respect des mesures sanitaires, mais aucune réponse « réelle et effective » ne leur a été accordée pour gérer la situation. Mis à part les nombreux employés ayant perdu leurs postes, les entreprises de transport ainsi que les métiers parallèles à caractère informel font face à d’énormes lacunes financières et sont même sur le point de se déclarer en faillite.
Des Bidaouis en colère
Les habitants de la métropole se plaignent, quant à eux, du véritable chaos qui règne autour de ce secteur. Ils ont déjà manifesté leur mécontentement face à la hausse flagrante des prix des billets, imposée au gré des chauffeurs, qui se trouvent du côté du périmètre de la gare. Ces derniers profitent du contexte sanitaire actuel en imposant des prix qui atteignent le double, voire le triple du tarif, particulièrement lorsqu’il s’agit de jours de fête. Ceci a été la cause derrière le fait que certains Casablancais ont élevé leurs voix, sur les réseaux sociaux, afin que les autorités agissent de toute urgence pour mettre fin à ce calvaire traversé par ceux souhaitant se déplacer entre les villes.
Un secteur fortement touché
A cette occasion, les professionnels du transport ont réitéré leur volonté de voir à nouveau l’ouverture des portes de la gare, tout en appelant à l’intervention du gouvernement pour trouver une issue à la fois aux employeurs et aux travailleurs qui sont désormais dans une situation qui n’est pas à envier. Ces derniers déplorent le fait qu’aucune aide ne leur a été octroyée, pointant du doigt le silence des autorités. Ils avaient réclamé à moult reprises la relance de leur activité, dans le strict respect des mesures sanitaires, mais aucune réponse « réelle et effective » ne leur a été accordée pour gérer la situation. Mis à part les nombreux employés ayant perdu leurs postes, les entreprises de transport ainsi que les métiers parallèles à caractère informel font face à d’énormes lacunes financières et sont même sur le point de se déclarer en faillite.
Des Bidaouis en colère
Les habitants de la métropole se plaignent, quant à eux, du véritable chaos qui règne autour de ce secteur. Ils ont déjà manifesté leur mécontentement face à la hausse flagrante des prix des billets, imposée au gré des chauffeurs, qui se trouvent du côté du périmètre de la gare. Ces derniers profitent du contexte sanitaire actuel en imposant des prix qui atteignent le double, voire le triple du tarif, particulièrement lorsqu’il s’agit de jours de fête. Ceci a été la cause derrière le fait que certains Casablancais ont élevé leurs voix, sur les réseaux sociaux, afin que les autorités agissent de toute urgence pour mettre fin à ce calvaire traversé par ceux souhaitant se déplacer entre les villes.