Mercredi, le monde entier s’est réjoui de l’annonce d’une trêve humanitaire à Gaza suite à un accord conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien, grâce aux bons offices du Qatar qui s’est révélé un médiateur habile et incontournable. Cet accord met fin, ne seraitce que provisoirement, aux atrocités de l’armée israélienne qui, dans sa démarche vindicative, a transformé la bande de Gaza en champs de ruines, avec un coût humain épouvantable. 13.000 Palestiniens ont péri sous les bombardements ininterrompus de Tsahal. Maintenant, la priorité est aux échanges de prisonniers.
Bien que déterminé à poursuivre sa croisade contre le Hamas, Benjamin Netanyahu a été forcé d’entendre l’appel des familles des otages qui lui reprochaient de sacrifier égoïstement leurs proches. Toutefois, le gouvernement israélien, malgré la boucherie effroyable et le nombre immense des civils tués, entend poursuivre la guerre après la trêve, au moment où la Communauté internationale, notamment l’ONU, espère que cette pause soit le début d’un retour à la raison et à la cessation des hostilités pour relancer les discussions de paix. Après le 7 octobre et toutes les horreurs qui s’en sont suivies, tout le monde, même les alliés d’Israël, a compris qu’il ne peut y avoir de paix au Proche Orient tant qu’un Etat palestinien, dans les frontières de 1967, n’a pas vu le jour.
Vouloir éradiquer le Hamas au prix d’une boucherie humaine ne saurait régler les choses, puisque la violence engendre la violence, étant donné que la résistance est une idée qui transcende ceux qui l’incarnent. Le chemin vers la paix est clair aux yeux de tout le monde, sauf de ceux qui préfèrent se leurrer.
Cessation de la colonisation en Cisjordanie, renforcement de l’Autorité palestinienne et relance des discussions autour de la solution des deux Etats… la voie est claire. Continuer à croire en l’inverse ne peut que conduire la région à une spirale de radicalisation. Comme le revendique souvent le Maroc, la réouverture de l’horizon politique est la seule façon de sortir par le haut.
Bien que déterminé à poursuivre sa croisade contre le Hamas, Benjamin Netanyahu a été forcé d’entendre l’appel des familles des otages qui lui reprochaient de sacrifier égoïstement leurs proches. Toutefois, le gouvernement israélien, malgré la boucherie effroyable et le nombre immense des civils tués, entend poursuivre la guerre après la trêve, au moment où la Communauté internationale, notamment l’ONU, espère que cette pause soit le début d’un retour à la raison et à la cessation des hostilités pour relancer les discussions de paix. Après le 7 octobre et toutes les horreurs qui s’en sont suivies, tout le monde, même les alliés d’Israël, a compris qu’il ne peut y avoir de paix au Proche Orient tant qu’un Etat palestinien, dans les frontières de 1967, n’a pas vu le jour.
Vouloir éradiquer le Hamas au prix d’une boucherie humaine ne saurait régler les choses, puisque la violence engendre la violence, étant donné que la résistance est une idée qui transcende ceux qui l’incarnent. Le chemin vers la paix est clair aux yeux de tout le monde, sauf de ceux qui préfèrent se leurrer.
Cessation de la colonisation en Cisjordanie, renforcement de l’Autorité palestinienne et relance des discussions autour de la solution des deux Etats… la voie est claire. Continuer à croire en l’inverse ne peut que conduire la région à une spirale de radicalisation. Comme le revendique souvent le Maroc, la réouverture de l’horizon politique est la seule façon de sortir par le haut.