Ce mardi, le ministère de la Santé a indiqué que le Royaume connaît actuellement une phase descendante de la vague épidémique, après une période de pointe avant la miaoût. C’est ce qu’a déclaré Abdelkrim Meziane Belfkih, chef du service des maladies transmissibles à la Direction de l’Epidémiologie et de Lutte contre les Maladies, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période du 17 au 30 août.
« Nous sommes passés par une phase ascendante de cas positifs qui a duré environ cinq semaines, culminée par une période de pointe avant la miaoût et suivie d’une phase descendante de cette vague épidémiologique », a expliqué Belfkih après avoir étudié les données et les indicateurs permettant de suivre la situation épidémiologique au Maroc pendant cette vague.
Le porte-parole a souligné que le Maroc est encore au début de cette phase de déclin des cas positifs, qui sera bientôt suivie d’une baisse du nombre de cas critiques, ainsi que d’une diminution des décès.
Le Maroc en bataille contre le Covid
En effet, le Maroc a été touché de plein fouet par la troisième vague de la pandémie de Covid-19, les autorités sanitaires et les spécialistes avait beau multiplié les appels à la vigilance, les populations semblaient inconscientes de la gravité de la situation, chose qui a rendu la tâche encore plus difficile pour les autorités.
Des infections volatiles, une mortalité qui augmentait, des hôpitaux débordés et des ressources budgétaires saignées à blanc, tels sont les aspects critiques auxquels les autorités marocaines ont dû faire face lors de la troisième vague. « Cette vague sévère était inévitable, et la seule solution est l’accélération de la vaccination et le respect des mesures de précaution et des protocoles pour la gestion du risque de contamination », allègue M. Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé et vice-président de la Fédération Nationale de la Santé.
Toutefois, cette vague a fait planer les incertitudes quant à la sortie de la crise, et les gens ont commencé à prendre la vaccination très au sérieux. A présent les files d’attente dans les centres de vaccination sont plus longues... Dans ce sillage, M. Hamdi affirme qu’au Maroc, « on n’a pas de quoi se plaindre quant à la compagne de vaccination. Celle-ci a toujours connu un grand succès. Toutefois, cette vague a poussé les citoyens qui hésitaient à trancher leur décision et aller se faire vacciner ».
Le Maroc, s’appuyant sur ses propres ressources, a donné un exemple remarquable d’unité, d’organisation et de mobilisation Face à la crise du Covid-19. L’approche adoptée par le Royaume s’est déjà distinguée par sa cohérence et son exhaustivité. Elle a habilement jonglé entre la nécessité de respecter les restrictions sanitaires et les défis économiques et sociaux.
« Notre pays a pu maitriser la vague en l’espace de trois semaines, en mariant deux mesures cruciales : l’accélération de la campagne de vaccination et l’instauration de mesures restrictives telle que l’interdiction des déplacements de nuit ainsi que des rassemblements et des activités dans les espaces fermés », indique l’expert rappelant les décisions « réfléchies du Royaume qui ont permis de surmonter le pic en l’espace de trois semaines ».
En période de crises, il est essentiel pour tout pays d’avoir un leadership fort qui fixe le cap et qui conduit vers des résultats attendus et efficaces. Il en est ainsi du Maroc, qui « a pu contenir cette vague avec un minimum de mesures restrictives », a souligné M. Hamdi.
Est-on assez armé pour une quatrième vague ?
« S’ils étaient vaccinés, les victimes de ce virus ne devraient être ni en réanimation, ni parmi les décès mais dans leurs vacances, avec leurs familles », a fait observer M. Hamdi avec regret, soulignant que la vaccination est la seule solution pour atteindre l’immunité collective et se préparer à la quatrième vague qui pourrait avoir lieu « dans les mois à venir ».
Cependant, « si la compagne de vaccination continue sur le même rythme, le Maroc aura une bonne couverture vaccinale, et ainsi les réanimations et les grands nombres de décès n’auront pas lieu en dépit de l’explosion des contaminations ».
« Nous sommes passés par une phase ascendante de cas positifs qui a duré environ cinq semaines, culminée par une période de pointe avant la miaoût et suivie d’une phase descendante de cette vague épidémiologique », a expliqué Belfkih après avoir étudié les données et les indicateurs permettant de suivre la situation épidémiologique au Maroc pendant cette vague.
Le porte-parole a souligné que le Maroc est encore au début de cette phase de déclin des cas positifs, qui sera bientôt suivie d’une baisse du nombre de cas critiques, ainsi que d’une diminution des décès.
Le Maroc en bataille contre le Covid
En effet, le Maroc a été touché de plein fouet par la troisième vague de la pandémie de Covid-19, les autorités sanitaires et les spécialistes avait beau multiplié les appels à la vigilance, les populations semblaient inconscientes de la gravité de la situation, chose qui a rendu la tâche encore plus difficile pour les autorités.
Des infections volatiles, une mortalité qui augmentait, des hôpitaux débordés et des ressources budgétaires saignées à blanc, tels sont les aspects critiques auxquels les autorités marocaines ont dû faire face lors de la troisième vague. « Cette vague sévère était inévitable, et la seule solution est l’accélération de la vaccination et le respect des mesures de précaution et des protocoles pour la gestion du risque de contamination », allègue M. Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé et vice-président de la Fédération Nationale de la Santé.
Toutefois, cette vague a fait planer les incertitudes quant à la sortie de la crise, et les gens ont commencé à prendre la vaccination très au sérieux. A présent les files d’attente dans les centres de vaccination sont plus longues... Dans ce sillage, M. Hamdi affirme qu’au Maroc, « on n’a pas de quoi se plaindre quant à la compagne de vaccination. Celle-ci a toujours connu un grand succès. Toutefois, cette vague a poussé les citoyens qui hésitaient à trancher leur décision et aller se faire vacciner ».
Le Maroc, s’appuyant sur ses propres ressources, a donné un exemple remarquable d’unité, d’organisation et de mobilisation Face à la crise du Covid-19. L’approche adoptée par le Royaume s’est déjà distinguée par sa cohérence et son exhaustivité. Elle a habilement jonglé entre la nécessité de respecter les restrictions sanitaires et les défis économiques et sociaux.
« Notre pays a pu maitriser la vague en l’espace de trois semaines, en mariant deux mesures cruciales : l’accélération de la campagne de vaccination et l’instauration de mesures restrictives telle que l’interdiction des déplacements de nuit ainsi que des rassemblements et des activités dans les espaces fermés », indique l’expert rappelant les décisions « réfléchies du Royaume qui ont permis de surmonter le pic en l’espace de trois semaines ».
En période de crises, il est essentiel pour tout pays d’avoir un leadership fort qui fixe le cap et qui conduit vers des résultats attendus et efficaces. Il en est ainsi du Maroc, qui « a pu contenir cette vague avec un minimum de mesures restrictives », a souligné M. Hamdi.
Est-on assez armé pour une quatrième vague ?
« S’ils étaient vaccinés, les victimes de ce virus ne devraient être ni en réanimation, ni parmi les décès mais dans leurs vacances, avec leurs familles », a fait observer M. Hamdi avec regret, soulignant que la vaccination est la seule solution pour atteindre l’immunité collective et se préparer à la quatrième vague qui pourrait avoir lieu « dans les mois à venir ».
Cependant, « si la compagne de vaccination continue sur le même rythme, le Maroc aura une bonne couverture vaccinale, et ainsi les réanimations et les grands nombres de décès n’auront pas lieu en dépit de l’explosion des contaminations ».
Kawtar CHAAT
Peut-on éviter une vague future ?
Les infections continuent d’augmenter et sont volatiles dans le monde, en raison de la lassitude des populations vis-à-vis des mesures de santé publique et d’une propagation accrue des variants. Plus le virus n’est pas contenu, plus de nouveaux variants plus transmissibles sont susceptibles d’émerger et de toucher d’autres pays. Alors que les pénuries de vaccins et l’absorption sous-optimale sont des défis importants qui doivent être relevés, il est important de s’assurer que les systèmes de santé débordés ne coûtent pas plus de vies. En plus des efforts nationaux, la communauté mondiale doit fournir une assistance flexible et réactive pour gérer le nombre croissant de cas de Covid-19. Notamment : le soutien continu en termes d’oxygène, d’augmentation de la capacité hospitalière, de fournitures médicales peut arrêter l’effondrement des établissements de santé.