La note en question précise que « la fréquence d’échange des visites et des rencontres avec les membres de la famille et les amis est en moyenne d’une seule fois par mois pour 38% des Marocains, de 2 à 3 fois par mois pour 43%. Ces échanges sont plus fréquents (plus de 2 fois par mois) pour 18%, 17% pour les citadins et 21% pour les ruraux ». 47% des Marocains rencontrent leurs familles et amis autant de fois qu’avant la pandémie, souligne la même source, ajoutant que « 28% d’entre eux le font moins régulièrement, 2% plus de fois et 7% ne le font plus ».
Le même document révèle, par ailleurs, que 14% des Marocains qui ne partaient pas à la rencontre de leurs familles, ni de leurs amis avant la pandémie, continuent toujours de ne pas le faire. Ces chiffres, qui témoignent d’un vrai recul de sociabilité, sont, en effet, les résultats obtenus auprès du troisième panel, réalisé auprès d’un échantillon de 12.000 ménages, pour mesurer les répercussions de la pandémie Covid-19 sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages au Maroc.
Les Marocains qui semblent moins « sociables » physiquement, consacrent par contre 48 minutes de leur temps moyen à l’utilisation des smartphones, des tablettes ou encore des ordinateurs, et ce, à des fins de communication, de socialisation et de loisirs, à travers les réseaux sociaux. Plus précisément, 54 minutes est le temps moyen d’utilisation de ces moyens pour les hommes, contre 42 minutes pour les femmes, 1H pour les citadins et seulement 26 minutes pour les ruraux.
Ce temps est désormais plus long, pour le cas des personnes ayant un niveau d’études supérieures, à savoir une durée de 1H 35 min contre 17 min pour les personnes sans niveau scolaire. S’agissant de la catégorie des jeunes de 15 à 24 ans, ces derniers consacrent près de 1H 31 min de leur temps moyennement à ces outils, contre 36 min pour les personnes âgées de 45 à 59 ans. Le HCP précise ainsi que « 88% des utilisateurs de ces moyens à des fins de socialisation s’en servent autant qu’avant la pandémie, 5,5% les utilisent plus, 4,8% moins et 1,7% ne l’utilisaient pas auparavant », en comparaison avec l’avant-pandémie.
La note publiée par le HCP consacre, par ailleurs, un de ses volets aux soins apportés par les Marocains aux personnes âgées mais également aux personnes dépendantes. Il en découle que les femmes sont plus impliquées que les hommes et les célibataires plus que les mariés. Ces soins sont« exercés par 10% des femmes et 6% des hommes » et « durent en moyenne 04 min par jour, 06 min pour les femmes et 02 min pour les hommes ». Les mesures sont « 09 min pour les femmes célibataires, contre 03 min pour les hommes célibataires, et 09 min pour les femmes divorcées, contre 06 min pour les hommes divorcés ».
Le temps moyen consacré aux soins apportés aux personnes âgées ou dépendantes n’a connu aucun changement, et il est « pratiquement identique à celui consacré habituellement à ces activités lors de la période d’avant-pandémie pour 85% parmi les personnes qui s’adonnent à ces préoccupations ».
Le présent document publié par le HCP s’inscrit ainsi dans le cadre de son programme de suivi et d’évaluation des implications socioéconomiques de la pandémie Covid- 19. Il présente l’évolution des rapports sociaux homme-femme en termes d’emploi du temps dans toutes ses dimensions, notamment le temps consacré à chaque type d’activités (rémunérées ou non rémunérées, loisirs, sociabilité, etc.), le partage des tâches domestiques (travaux ménagers, soins apportés aux enfants, etc.) et le mode de pratique (à distance, en présentiel, ou hybride), de travail, d’étude et de sociabilité.
Le même document révèle, par ailleurs, que 14% des Marocains qui ne partaient pas à la rencontre de leurs familles, ni de leurs amis avant la pandémie, continuent toujours de ne pas le faire. Ces chiffres, qui témoignent d’un vrai recul de sociabilité, sont, en effet, les résultats obtenus auprès du troisième panel, réalisé auprès d’un échantillon de 12.000 ménages, pour mesurer les répercussions de la pandémie Covid-19 sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages au Maroc.
Les Marocains qui semblent moins « sociables » physiquement, consacrent par contre 48 minutes de leur temps moyen à l’utilisation des smartphones, des tablettes ou encore des ordinateurs, et ce, à des fins de communication, de socialisation et de loisirs, à travers les réseaux sociaux. Plus précisément, 54 minutes est le temps moyen d’utilisation de ces moyens pour les hommes, contre 42 minutes pour les femmes, 1H pour les citadins et seulement 26 minutes pour les ruraux.
Ce temps est désormais plus long, pour le cas des personnes ayant un niveau d’études supérieures, à savoir une durée de 1H 35 min contre 17 min pour les personnes sans niveau scolaire. S’agissant de la catégorie des jeunes de 15 à 24 ans, ces derniers consacrent près de 1H 31 min de leur temps moyennement à ces outils, contre 36 min pour les personnes âgées de 45 à 59 ans. Le HCP précise ainsi que « 88% des utilisateurs de ces moyens à des fins de socialisation s’en servent autant qu’avant la pandémie, 5,5% les utilisent plus, 4,8% moins et 1,7% ne l’utilisaient pas auparavant », en comparaison avec l’avant-pandémie.
La note publiée par le HCP consacre, par ailleurs, un de ses volets aux soins apportés par les Marocains aux personnes âgées mais également aux personnes dépendantes. Il en découle que les femmes sont plus impliquées que les hommes et les célibataires plus que les mariés. Ces soins sont« exercés par 10% des femmes et 6% des hommes » et « durent en moyenne 04 min par jour, 06 min pour les femmes et 02 min pour les hommes ». Les mesures sont « 09 min pour les femmes célibataires, contre 03 min pour les hommes célibataires, et 09 min pour les femmes divorcées, contre 06 min pour les hommes divorcés ».
Le temps moyen consacré aux soins apportés aux personnes âgées ou dépendantes n’a connu aucun changement, et il est « pratiquement identique à celui consacré habituellement à ces activités lors de la période d’avant-pandémie pour 85% parmi les personnes qui s’adonnent à ces préoccupations ».
Le présent document publié par le HCP s’inscrit ainsi dans le cadre de son programme de suivi et d’évaluation des implications socioéconomiques de la pandémie Covid- 19. Il présente l’évolution des rapports sociaux homme-femme en termes d’emploi du temps dans toutes ses dimensions, notamment le temps consacré à chaque type d’activités (rémunérées ou non rémunérées, loisirs, sociabilité, etc.), le partage des tâches domestiques (travaux ménagers, soins apportés aux enfants, etc.) et le mode de pratique (à distance, en présentiel, ou hybride), de travail, d’étude et de sociabilité.