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Haro sur le gaspillage de l’eau !


Rédigé par Saâd JAFRI le Mardi 21 Mars 2023



Jamais le stress hydrique n’a autant été au centre des débats que durant ces deux dernières années. Si, auparavant, cette thématique était discutée principalement dans les salons d’experts et des écolos, aujourd’hui, elle est devenue une question d’opinion publique, débattue par la masse qui ressent de plus en plus les effets ravageurs d’un ciel trop peu généreux, mais aussi du cumul de politiques défaillantes des anciens gouvernements. La Journée mondiale de l’Eau, célébrée le 22 mars de chaque année, est l’occasion de passer au crible les chantiers lancés par le Royaume pour mettre fin aux lacunes structurelles, qui le placent dans la très redoutée liste des 20 pays les plus «stressés» au monde en termes de disponibilité de ressources hydriques.

Déjà, depuis le 22 mars 2022, le Maroc a connu plusieurs avancées importantes, notamment grâce aux orientations de SM le Roi Mohammed VI qui a inscrit la thématique de l’Eau au cœur de Son discours prononcé au parlement en octobre dernier. En une année, la tutelle n’y est également pas allée de main morte, lançant moult dispositifs pour mettre fin aux «bad practices» qui épuisent les nappes phréatiques, telles que l’export démesuré des fruits et légumes «hydrivores», la surutilisation du gazon dans l’urbanisme, l’usage domestique excessif… et la liste est longue. 

Les infrastructures ne sont pas en reste. 17 grands barrages sont en effet en cours, pour une capacité totale de 5.6 milliards de m3, qui s’ajouteront aux 150 barrages déjà fonctionnels au niveau national et qui totalisent déjà une capacité de 20 milliards de m3, sans oublier les stations de dessalement dont la réalisation va bon train. A cela s’ajoute le raccourcissement de 12 à 6 mois des délais de réalisation des travaux de tous ces grands barrages programmés. C’est dire que la volonté politique est bien présente, mais pour faire face efficacement à la crise hydrique, ce sont les perceptions de nous tous qui doivent changer. Car, soyons sincères, nous avons un sérieux problème de gaspillage d’eau !
 
Saâd JAFRI



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