Lors de l’édition du 26 avril 2021 de l’émission Momo Ramadan Show, l’acteur Tarik Bakhari a fait des déclarations mysogines, en qualifiant les femmes « d’êtres faibles ». Suscitant ainsi près de 99 plaintes des auditeurs dénonçant les propos sexistes, discriminatoires et péjoratives sur la femme auprès du Conseil Supérieur de la Communication Visuelle. L’acteur a commenté également la santé psychologique de l’actrice Najat Kheirallah lors de l’émission sur des accusations de harcélement de cette dernière à l’encontre de Bakhari. Portant de cette manière atteinte à sa vie privée, selon le CSCA (Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle).
Dans un premier temps, un courrier a été remis à la société Hit radio Maroc la notifiant du non-respect des lois N° 11-15, N° 77-03 de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle et les propres règles de conduite propres à Hit Radio, notamment les articles 6, 7 et 9 relatives à la lutte contre les images stéréotypées portant atteinte à la dignité de la femme, à la protection de la vie privée et l’obligation de la maîtrise de l’antenne.
Notons que la réaction de l’animateur afin de remettre en question ces propos sexistes de l’intervenant, a été jugée insuffisante.
Quel retour de Hit Radio ?
Suite à ce courrier, Hit Radio s’est défendue en avançant que : « Au regard de la liberté d’expression garantie par la loi à l’invité, le présentateur n’a pas formellement failli à son devoir de maîtrise d’antenne, d’abord dans le sens où il a clairement manifesté son désaccord avec le caractère excessif de certains des propos tenus en rapport avec le respect de la dignité humaine et de l’image de la personne citée lors de l’entretien téléphonique… ».
Le même communiqué précise que dans sa défense Hit Radio spécifie que « … l’animateur a d’ailleurs souligné qu’il lui a été très difficile, dans les conditions du direct, d’établir au-delà de tout doute raisonnable que la gravité des propos méritait censure, sachant que, d’une part, le discours tenu ne comportait pas d’insultes ou d’invectives évidentes portant atteinte à la moralité publique. Et, d’autre part, ce même discours était bâti sur une sémantique courante dans le dialecte marocain, que notre culture ne considère pas comme un stéréotype sexiste mais plutôt comme une expression courante, souvent utilisée par les femmes elles-mêmes, dont nos propres mères, soeurs, tantes et amies… ».
Terme de l’affaire
Suite à une réunion qui a eu lieu le 27 mai, le conseil a abouti à deux décisions. En premier lieu, adresser un avertissement à la société Hit Radio Maroc. Puis, la diffusion d’un communiqué présenté par le CSCA au début de l’édition de l’émission Morning de Momo rappelant les dispositions légales protégeant la vie privée et la lutte contre les images stéréotypées portant atteinte à la dignité de la femme.
Dans un premier temps, un courrier a été remis à la société Hit radio Maroc la notifiant du non-respect des lois N° 11-15, N° 77-03 de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle et les propres règles de conduite propres à Hit Radio, notamment les articles 6, 7 et 9 relatives à la lutte contre les images stéréotypées portant atteinte à la dignité de la femme, à la protection de la vie privée et l’obligation de la maîtrise de l’antenne.
Notons que la réaction de l’animateur afin de remettre en question ces propos sexistes de l’intervenant, a été jugée insuffisante.
Quel retour de Hit Radio ?
Suite à ce courrier, Hit Radio s’est défendue en avançant que : « Au regard de la liberté d’expression garantie par la loi à l’invité, le présentateur n’a pas formellement failli à son devoir de maîtrise d’antenne, d’abord dans le sens où il a clairement manifesté son désaccord avec le caractère excessif de certains des propos tenus en rapport avec le respect de la dignité humaine et de l’image de la personne citée lors de l’entretien téléphonique… ».
Le même communiqué précise que dans sa défense Hit Radio spécifie que « … l’animateur a d’ailleurs souligné qu’il lui a été très difficile, dans les conditions du direct, d’établir au-delà de tout doute raisonnable que la gravité des propos méritait censure, sachant que, d’une part, le discours tenu ne comportait pas d’insultes ou d’invectives évidentes portant atteinte à la moralité publique. Et, d’autre part, ce même discours était bâti sur une sémantique courante dans le dialecte marocain, que notre culture ne considère pas comme un stéréotype sexiste mais plutôt comme une expression courante, souvent utilisée par les femmes elles-mêmes, dont nos propres mères, soeurs, tantes et amies… ».
Terme de l’affaire
Suite à une réunion qui a eu lieu le 27 mai, le conseil a abouti à deux décisions. En premier lieu, adresser un avertissement à la société Hit Radio Maroc. Puis, la diffusion d’un communiqué présenté par le CSCA au début de l’édition de l’émission Morning de Momo rappelant les dispositions légales protégeant la vie privée et la lutte contre les images stéréotypées portant atteinte à la dignité de la femme.