Les terrains de football ont toujours été un lieu d’exaltation des supporters, là où ils expriment leur passion, mais, malheureusement, aussi l’endroit où ils extériorisaient leur haine envers leurs adversaires. En ces temps pandémiques, ce tumulte d’émotions s’est déplacé vers les réseaux sociaux qui sont devenus la nouvelle arène des fanatiques du football, et l’adversité des supporters a vu son lieu d’action traditionnel s’étendre vers les plates-formes virtuelles, devenues les nouveaux gradins des hooligans.
Selon Mohamed Douyeb, fondateur de la plate-forme “Le Media” et président-cofondateur du think tank “Digital Act”, le sport, qui est en principe porteur de valeurs positives, devient un terrain d’affrontement agressif sur les réseaux sociaux.
Cela se produit, explique-til, via des pratiques tels que le cyberharcèlement, l’appel à la violence, l’atteinte à la vie privée, les menaces d’atteinte physique… D’ailleurs, les joueurs, très présents sur les réseaux sociaux, sont devenus la cible des fanatiques sportifs à la moindre fausse note ou suite à une publication maladroite.
Selon l’expert des médias et du contenu des organisations, le football incarne le plus cette réalité, pour des raisons objectives, car il est le premier sport suivi dans le monde.
“La haine exprimée par les supporters devient une tendance lourde, un véritable phénomène. Certains experts et chercheurs parlent d’un fanatisme sportif qui peut même des fois ressembler à un fanatisme religieux sur les réseaux sociaux”, souligne M. Douyeb, avant d’ajouter qu’un tel phénomène, au Maroc, devrait être étudié et analysé par des sociologues.
Le fondateur de la plate-forme “Le Media” explique que si le profil type du supporter sur le terrain est assez bien cerné, ce n’est pas le cas de celui des réseaux sociaux. D’autant plus que l’anonymat facilite les dérapages et procure,à bon nombre d’utilisateurs anonymes des réseaux, un sentiment de supériorité envers l’autre et envers la loi,inconscients des dégâts induits et ceux qu’ils peuvent provoquer.
Il a également été remarqué que le « hooliganisme » sur le web ne concerne pas uniquement les “classes inférieures” ou les personnes “non-instruites”, mais transcende les considérations sociales pour atteindre des personnes de classes sociales supérieures.
Les réseaux sociaux peuvent être un excellent levier pour la promotion du sport et de ses valeurs universelles. Pour atteindre cet objectif, l’éducation au numérique est une nécessité. La balle est dans le camp des associations des supporters, des clubs et des fédérations, conclut le président-cofondateur du think tank “Digital Act”.
Selon Mohamed Douyeb, fondateur de la plate-forme “Le Media” et président-cofondateur du think tank “Digital Act”, le sport, qui est en principe porteur de valeurs positives, devient un terrain d’affrontement agressif sur les réseaux sociaux.
Cela se produit, explique-til, via des pratiques tels que le cyberharcèlement, l’appel à la violence, l’atteinte à la vie privée, les menaces d’atteinte physique… D’ailleurs, les joueurs, très présents sur les réseaux sociaux, sont devenus la cible des fanatiques sportifs à la moindre fausse note ou suite à une publication maladroite.
Selon l’expert des médias et du contenu des organisations, le football incarne le plus cette réalité, pour des raisons objectives, car il est le premier sport suivi dans le monde.
“La haine exprimée par les supporters devient une tendance lourde, un véritable phénomène. Certains experts et chercheurs parlent d’un fanatisme sportif qui peut même des fois ressembler à un fanatisme religieux sur les réseaux sociaux”, souligne M. Douyeb, avant d’ajouter qu’un tel phénomène, au Maroc, devrait être étudié et analysé par des sociologues.
Le fondateur de la plate-forme “Le Media” explique que si le profil type du supporter sur le terrain est assez bien cerné, ce n’est pas le cas de celui des réseaux sociaux. D’autant plus que l’anonymat facilite les dérapages et procure,à bon nombre d’utilisateurs anonymes des réseaux, un sentiment de supériorité envers l’autre et envers la loi,inconscients des dégâts induits et ceux qu’ils peuvent provoquer.
Il a également été remarqué que le « hooliganisme » sur le web ne concerne pas uniquement les “classes inférieures” ou les personnes “non-instruites”, mais transcende les considérations sociales pour atteindre des personnes de classes sociales supérieures.
Les réseaux sociaux peuvent être un excellent levier pour la promotion du sport et de ses valeurs universelles. Pour atteindre cet objectif, l’éducation au numérique est une nécessité. La balle est dans le camp des associations des supporters, des clubs et des fédérations, conclut le président-cofondateur du think tank “Digital Act”.
(avec MAP)