Le 20 septembre, la troisième édition du World Power-to-X Summit s’est achevée. Cet événement rassemble chaque année les plus éminents experts et professionnels du monde entier pour discuter pendant deux jours des développements et des perspectives de l’hydrogène vert. Le World Power-to-X Summit est également une plateforme qui vise à promouvoir «l’Offre Maroc» souhaitée par Sa Majesté le Roi. Le Maroc aspire à devenir l’un des leaders mondiaux de la production et de l’exportation d’hydrogène vert.
Cet objectif est louable, car ce gaz devrait jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique mondiale. Plusieurs études démontrent, en effet, que le Royaume dispose d’atouts considérables, ce qui lui permettra d’être l’un des producteurs les plus compétitifs sur ce marché. L’énergie est un domaine à long terme qui requiert une vision sur plusieurs décennies. Selon plusieurs spécialistes, un marché structuré de l’hydrogène ne devrait pas émerger avant 2040.
D’ici là, le Maroc devrait se préparer à cette révolution tout en surveillant les signaux faibles qui lui permettront d’ajuster progressivement sa stratégie. Les premiers de ces signaux faibles sont les échecs constatés dans plusieurs pays. Par exemple, l’Allemagne a abandonné son projet de train à hydrogène, jugé trop coûteux à long terme, malgré ses avantages environnementaux par rapport aux trains diesel. Cet échec se manifeste également dans le domaine des véhicules individuels.
Faute de clients, la start-up française de voitures à hydrogène, Hopium, a été placée en redressement judiciaire en juillet dernier. De plus, le seul opérateur de stations d’hydrogène au Danemark, Everfuel, a décidé de mettre la clé sous le paillasson.
D’un autre côté, des start-up comme la britannique ZeroAvia et l’allemande H2Fly ont réussi leurs premiers tests d’avions à hydrogène. Tous ces éléments devraient renseigner les autorités sur l’orientation à donner à “l’Offre Maroc». La meilleure approche consiste à être ambitieux tout en restant agile.
Cet objectif est louable, car ce gaz devrait jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique mondiale. Plusieurs études démontrent, en effet, que le Royaume dispose d’atouts considérables, ce qui lui permettra d’être l’un des producteurs les plus compétitifs sur ce marché. L’énergie est un domaine à long terme qui requiert une vision sur plusieurs décennies. Selon plusieurs spécialistes, un marché structuré de l’hydrogène ne devrait pas émerger avant 2040.
D’ici là, le Maroc devrait se préparer à cette révolution tout en surveillant les signaux faibles qui lui permettront d’ajuster progressivement sa stratégie. Les premiers de ces signaux faibles sont les échecs constatés dans plusieurs pays. Par exemple, l’Allemagne a abandonné son projet de train à hydrogène, jugé trop coûteux à long terme, malgré ses avantages environnementaux par rapport aux trains diesel. Cet échec se manifeste également dans le domaine des véhicules individuels.
Faute de clients, la start-up française de voitures à hydrogène, Hopium, a été placée en redressement judiciaire en juillet dernier. De plus, le seul opérateur de stations d’hydrogène au Danemark, Everfuel, a décidé de mettre la clé sous le paillasson.
D’un autre côté, des start-up comme la britannique ZeroAvia et l’allemande H2Fly ont réussi leurs premiers tests d’avions à hydrogène. Tous ces éléments devraient renseigner les autorités sur l’orientation à donner à “l’Offre Maroc». La meilleure approche consiste à être ambitieux tout en restant agile.