Après plus de deux décennies de stratégies publiques, plus ou moins réussies, la problématique de l’habitat avait besoin d’un nouveau souffle. Le coup de pouce est venu de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a présidé une séance de travail consacrée au secteur de l’habitat et de l’urbanisme. Durant cette réunion, une nouvelle approche de l’aide au logement a été exposée.
Sur la période 2024-2028, les aides seront versées directement aux primo-acquéreurs. Il s’agit d’un changement de paradigme par rapport à ce qui se faisait avant. Depuis la fin des années 1990, l’État avait opté pour un encouragement de l’offre. Les promoteurs immobiliers bénéficiaient des largesses publiques, comme des exonérations fiscales et un accès au foncier, pour bâtir les fameux logements sociaux.
Cela avait permis de sortir le secteur de sa léthargie et de faire éclore des champions nationaux dans l’immobilier. Mais cela a aussi occasionné plusieurs effets pervers, parmi lesquels une course à la quantité au détriment de la qualité. Les logements proposés manquaient des critères de décence les plus basiques.
Un terrain fertile pour la spéculation, la cupidité et les diverses arnaques avait été créé. Résultat des courses : laissée sur le côté, la classe moyenne a abandonné toute ambition d’accès à la propriété immobilière. Le décalage entre l’offre et la demande a conduit à une distorsion de marché, qui a fini par se transformer en crise du marché immobilier. Octroyer des aides directes donnera le pouvoir à l’acheteur, favorisant ainsi la concurrence.
La question qui se pose reste la définition de cette classe moyenne. Il est plus difficile de trouver des offres immobilières à moins de 700.000 dirhams à Casablanca et à Rabat, que dans le reste du territoire. Aucune politique de soutien à la classe moyenne ne peut réussir sans la prise en compte des disparités de pouvoir d’achat entre les différentes régions du Royaume.
Sur la période 2024-2028, les aides seront versées directement aux primo-acquéreurs. Il s’agit d’un changement de paradigme par rapport à ce qui se faisait avant. Depuis la fin des années 1990, l’État avait opté pour un encouragement de l’offre. Les promoteurs immobiliers bénéficiaient des largesses publiques, comme des exonérations fiscales et un accès au foncier, pour bâtir les fameux logements sociaux.
Cela avait permis de sortir le secteur de sa léthargie et de faire éclore des champions nationaux dans l’immobilier. Mais cela a aussi occasionné plusieurs effets pervers, parmi lesquels une course à la quantité au détriment de la qualité. Les logements proposés manquaient des critères de décence les plus basiques.
Un terrain fertile pour la spéculation, la cupidité et les diverses arnaques avait été créé. Résultat des courses : laissée sur le côté, la classe moyenne a abandonné toute ambition d’accès à la propriété immobilière. Le décalage entre l’offre et la demande a conduit à une distorsion de marché, qui a fini par se transformer en crise du marché immobilier. Octroyer des aides directes donnera le pouvoir à l’acheteur, favorisant ainsi la concurrence.
La question qui se pose reste la définition de cette classe moyenne. Il est plus difficile de trouver des offres immobilières à moins de 700.000 dirhams à Casablanca et à Rabat, que dans le reste du territoire. Aucune politique de soutien à la classe moyenne ne peut réussir sans la prise en compte des disparités de pouvoir d’achat entre les différentes régions du Royaume.
