«L’industrie automobile marocaine est le marché le plus attractif de la région MENA pour les opportunités de production », a déclaré Fitch Ratings dans une note, publié le 12 courant.
«Le Maroc est le premier marché de la région MENA dans notre indice de risque / récompense de la production automobile, grâce à de solides perspectives de croissance de la production, de faibles coûts de main-d'œuvre et une politique industrielle positive», ajoute l’agence de notation américaine dans son document « le Maroc conserve la tête de l’indice de risque/ rendement de la production automobile dans la région MENA ».
Fitch Ratings estime, toutefois, qu’en termes de réseau logistique du pays et de croissance de la main-d’œuvre active, le Maroc a encore du chemin à faire. A l’inverse, en termes de croissance de la production de véhicules, le Royaume, poursuit la même source, obtient le résultat le plus élevé, soit un indice de 83,9 sur 100.
Les raisons pour lesquelles les constructeurs automobiles internationaux choisissent le Maroc se reflètent dans son score moyen du coût de la main-d'œuvre de 66,1 sur 100, indiquant des coûts de main-d'œuvre bas, et la force de sa politique industrielle, avec un score de 81,3, alors que le gouvernement soutient activement le développement de l'industrie.
Les atouts du Maroc
« De nombreux constructeurs automobiles internationaux choisissent le Maroc pour sa situation géographique stratégique qui se situe entre le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe, ainsi que pour les formidables opportunités commerciales qu’il offre aux investisseurs internationaux », explique l’agence de notation américaine.
C’est le cas des constructeurs automobiles français PSA et Renault qui exploitent des usines de production au Maroc. C’est le cas aussi de plusieurs équipementiers automobiles mondiaux qui investissent dans le Royaume qui « s'est positionné comme un hub d'exportation compétitif grâce à un solide réseau d'autoroutes, de voies ferrées et de ports ».
Cette appréciation du Fitch Ratings intervient dans un contexte où l'industrie automobile marocaine fait partie des secteurs qui ont été les plus touchés par la crise du Covid-19. Tournée essentiellement vers l'export, cette industrie s'est carrément effondrée à cause de la crise liée au Coronavirus.
Selon les statistiques de l'Office des changes : entre janvier et mai, les exportations automobiles ont baissé de près de 40%, toutes branches confondues, à fin mai. Par métier, c'est le « câblage » qui a connu la plus forte chute (-48,6%), suivi de la « construction » (-36,5%) puis du segment de « l'Intérieur véhicules et sièges » (-36,5%).
«Le Maroc est le premier marché de la région MENA dans notre indice de risque / récompense de la production automobile, grâce à de solides perspectives de croissance de la production, de faibles coûts de main-d'œuvre et une politique industrielle positive», ajoute l’agence de notation américaine dans son document « le Maroc conserve la tête de l’indice de risque/ rendement de la production automobile dans la région MENA ».
Fitch Ratings estime, toutefois, qu’en termes de réseau logistique du pays et de croissance de la main-d’œuvre active, le Maroc a encore du chemin à faire. A l’inverse, en termes de croissance de la production de véhicules, le Royaume, poursuit la même source, obtient le résultat le plus élevé, soit un indice de 83,9 sur 100.
Les raisons pour lesquelles les constructeurs automobiles internationaux choisissent le Maroc se reflètent dans son score moyen du coût de la main-d'œuvre de 66,1 sur 100, indiquant des coûts de main-d'œuvre bas, et la force de sa politique industrielle, avec un score de 81,3, alors que le gouvernement soutient activement le développement de l'industrie.
Les atouts du Maroc
« De nombreux constructeurs automobiles internationaux choisissent le Maroc pour sa situation géographique stratégique qui se situe entre le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe, ainsi que pour les formidables opportunités commerciales qu’il offre aux investisseurs internationaux », explique l’agence de notation américaine.
C’est le cas des constructeurs automobiles français PSA et Renault qui exploitent des usines de production au Maroc. C’est le cas aussi de plusieurs équipementiers automobiles mondiaux qui investissent dans le Royaume qui « s'est positionné comme un hub d'exportation compétitif grâce à un solide réseau d'autoroutes, de voies ferrées et de ports ».
Cette appréciation du Fitch Ratings intervient dans un contexte où l'industrie automobile marocaine fait partie des secteurs qui ont été les plus touchés par la crise du Covid-19. Tournée essentiellement vers l'export, cette industrie s'est carrément effondrée à cause de la crise liée au Coronavirus.
Selon les statistiques de l'Office des changes : entre janvier et mai, les exportations automobiles ont baissé de près de 40%, toutes branches confondues, à fin mai. Par métier, c'est le « câblage » qui a connu la plus forte chute (-48,6%), suivi de la « construction » (-36,5%) puis du segment de « l'Intérieur véhicules et sièges » (-36,5%).