- «Ramadance» est votre nouveau concept qui consiste à filmer chaque jour, dans un boulevard de Casablanca, un danseur, professionnel ou pas, sur le rythme d’une musique. Des danseurs, vous en avez trouvé facilement ?
- Dès l’annonce du concept sur ma page Instagram, pour notamment voir si le concept allait plaire ou pas, j’ai reçu plusieurs propositions. Au fil des jours, des followers ont apprécié l’idée, et se sont même proposés de venir danser. J’ai donc décidé de nommer le concept “Ramadance”, et qui consiste à filmer chaque jour, pendant les 30 jours de Ramadan, 30 danseurs qui expriment leur attachement à notre culture, sur 30 rythmes marocains différents.
- Quels objectifs vous êtes-vous assignés à travers ce projet ? Et pourquoi le choix de Casablanca ?
- L’idée spontanée s’est manifestée quelques jours avant le début du mois, c’est d’abord un désir d’expression artistique à travers mon oeil de vidéaste capturant une autre forme d’expression artistique dans un décor valorisant la ville de Casablanca et son patrimoine architectural, le tout avec la lumière magique qu’offre le coucher du soleil.
A travers de courtes vidéos de danse, l’objectif est de présenter aux internautes marocains ou étrangers l’Histoire et la richesse culturelle du Royaume. Casablanca s’est imposée comme choix évident puisque c’est la ville où j’habite actuellement. Le choix de l’emplacement et de la chanson incombe uniquement à l’artiste-danseur, afin de le laisser le plus à l’aise possible avec son corps.
- Par ailleurs, la série phare du programme ramadanesque de 2M, “L’Maktoub”, enchaîne les records d’audience et fait jaser la Toile en même temps. Etant un photographe et bloggeur professionnel, et fondateur de «Ramadance», quel commentaire en faites-vous ? Trouvez-vous que la danse est une discipline marginalisée au Maroc ?
- A mon avis, les débats respectueux sur tout ce qui est artistique sont «healthy» et même nécessaires pour faire avancer les choses dans toute société. Je trouve que toutes les disciplines artistiques au Maroc ont encore besoin d’efforts dans plusieurs sens pour être améliorées.
- Quels sont vos futurs projets ?
- Parmi les projets sur lesquels je travaille avec le photographe et réalisateur Joseph Ouchen, la réalisation d’un film documentaire intitulé “Cobra” qui documente le phénomène de “Tcharmil”, les nouveaux styles de coiffure adoptés par de jeunes hommes, adeptes de cette mode, souvent critiquée et mal vue. Il y a le bon et le mauvais côté, comme c’est le cas dans toute autre culture.
Un autre projet sur lequel je compte me lancer est un autre film documentaire sur les styles de danse folklorique qui existent au Maroc. D’ailleurs, c’est à partir de ce projet que je me suis inspiré pour lancer “Ramadance”. Une sorte de “teaser” du film documentaire pour tester le feed back des téléspectateurs.
- Dès l’annonce du concept sur ma page Instagram, pour notamment voir si le concept allait plaire ou pas, j’ai reçu plusieurs propositions. Au fil des jours, des followers ont apprécié l’idée, et se sont même proposés de venir danser. J’ai donc décidé de nommer le concept “Ramadance”, et qui consiste à filmer chaque jour, pendant les 30 jours de Ramadan, 30 danseurs qui expriment leur attachement à notre culture, sur 30 rythmes marocains différents.
- Quels objectifs vous êtes-vous assignés à travers ce projet ? Et pourquoi le choix de Casablanca ?
- L’idée spontanée s’est manifestée quelques jours avant le début du mois, c’est d’abord un désir d’expression artistique à travers mon oeil de vidéaste capturant une autre forme d’expression artistique dans un décor valorisant la ville de Casablanca et son patrimoine architectural, le tout avec la lumière magique qu’offre le coucher du soleil.
A travers de courtes vidéos de danse, l’objectif est de présenter aux internautes marocains ou étrangers l’Histoire et la richesse culturelle du Royaume. Casablanca s’est imposée comme choix évident puisque c’est la ville où j’habite actuellement. Le choix de l’emplacement et de la chanson incombe uniquement à l’artiste-danseur, afin de le laisser le plus à l’aise possible avec son corps.
- Par ailleurs, la série phare du programme ramadanesque de 2M, “L’Maktoub”, enchaîne les records d’audience et fait jaser la Toile en même temps. Etant un photographe et bloggeur professionnel, et fondateur de «Ramadance», quel commentaire en faites-vous ? Trouvez-vous que la danse est une discipline marginalisée au Maroc ?
- A mon avis, les débats respectueux sur tout ce qui est artistique sont «healthy» et même nécessaires pour faire avancer les choses dans toute société. Je trouve que toutes les disciplines artistiques au Maroc ont encore besoin d’efforts dans plusieurs sens pour être améliorées.
- Quels sont vos futurs projets ?
- Parmi les projets sur lesquels je travaille avec le photographe et réalisateur Joseph Ouchen, la réalisation d’un film documentaire intitulé “Cobra” qui documente le phénomène de “Tcharmil”, les nouveaux styles de coiffure adoptés par de jeunes hommes, adeptes de cette mode, souvent critiquée et mal vue. Il y a le bon et le mauvais côté, comme c’est le cas dans toute autre culture.
Un autre projet sur lequel je compte me lancer est un autre film documentaire sur les styles de danse folklorique qui existent au Maroc. D’ailleurs, c’est à partir de ce projet que je me suis inspiré pour lancer “Ramadance”. Une sorte de “teaser” du film documentaire pour tester le feed back des téléspectateurs.
Recueillis par Safaa KSAANI
Casablanca
La ville qui respire le street art
Au milieu des Avenues très fréquentées ou au coeur de ruelles, le Street Art semble avoir trouvé en les façades de Casablanca un espace propice d’expression et de créativité. Grâce à des phénomènes comme Casamouja, la ville blanche est devenue une immense galerie d’art à ciel ouvert et une destination phare du street art international.
Le festival Casamouja fait partie intégrante de la stratégie d’attractivité de Casablanca et traduit plusieurs ambitions dont la démocratisation de l’art et de la culture dans l’espace public, outre l’embellissement des rues de la ville grâce à la créativité des artistes. Une démarche d’attractivité déployée avec grand succès depuis quelques années déjà.
Rien qu’en 2021, 25 fresques ont été réalisées, l’idée étant de s’ouvrir sur la région de Casablanca-Settat, de faire de Casablanca un musée à ciel ouvert et de Casamouja un festival régional qui met une vague de couleurs partout dans la région.
Aujourd’hui, Casablanca rejoint les grandes métropoles qui ont saisi l’importance de cet art urbain devenu une composante importante du tourisme. En quelques années, cet art a pu avoir droit à des festivals internationaux comme le «Living Walls» à Atlanta, aux Etats-Unis, et le «City Leaks» à Cologne en Allemagne.
Le festival Casamouja fait partie intégrante de la stratégie d’attractivité de Casablanca et traduit plusieurs ambitions dont la démocratisation de l’art et de la culture dans l’espace public, outre l’embellissement des rues de la ville grâce à la créativité des artistes. Une démarche d’attractivité déployée avec grand succès depuis quelques années déjà.
Rien qu’en 2021, 25 fresques ont été réalisées, l’idée étant de s’ouvrir sur la région de Casablanca-Settat, de faire de Casablanca un musée à ciel ouvert et de Casamouja un festival régional qui met une vague de couleurs partout dans la région.
Aujourd’hui, Casablanca rejoint les grandes métropoles qui ont saisi l’importance de cet art urbain devenu une composante importante du tourisme. En quelques années, cet art a pu avoir droit à des festivals internationaux comme le «Living Walls» à Atlanta, aux Etats-Unis, et le «City Leaks» à Cologne en Allemagne.
S. K.