- Vous vous êtes illustré, le week-end du 26 et 27 mars, au CSI2* de Lier, en Belgique, en remportant quatre épreuves. Comment vous y êtes-vous préparé ? Quid de vos chevaux ?
- Nous avons commencé la saison internationale au CSI3* de Royan en France. Les chevaux étaient frais mais devaient se remettre de la fatigue de la route. Le niveau en Europe est bien plus élevé qu’au Maroc. Il s’agit de pays qui élèvent les meilleurs chevaux de sport au monde. Le concours de Lier était une préparation à 2 semaines de concours d’Arezzo en Italie, nous prenons la route samedi pour nous y rendre. Actuellement, les chevaux sont à l’écoute, avec 9 classements sur 11 parcours, dont 4 victoires, je ne pouvais pas espérer un meilleur résultat. Bianca III (2 victoires), Galoubet (1 victoire), Davino (1 victoire), Chacsarra (2/2 classements), Gloria la plus jeune à participer à l’épreuve des 6 ans (3/3 classements).
- Nous avons commencé la saison internationale au CSI3* de Royan en France. Les chevaux étaient frais mais devaient se remettre de la fatigue de la route. Le niveau en Europe est bien plus élevé qu’au Maroc. Il s’agit de pays qui élèvent les meilleurs chevaux de sport au monde. Le concours de Lier était une préparation à 2 semaines de concours d’Arezzo en Italie, nous prenons la route samedi pour nous y rendre. Actuellement, les chevaux sont à l’écoute, avec 9 classements sur 11 parcours, dont 4 victoires, je ne pouvais pas espérer un meilleur résultat. Bianca III (2 victoires), Galoubet (1 victoire), Davino (1 victoire), Chacsarra (2/2 classements), Gloria la plus jeune à participer à l’épreuve des 6 ans (3/3 classements).
- Qu’en est-il de la préparation mentale ?
- La préparation mentale journalière des chevaux est très importante. Faire en sorte que les chevaux de l’équipe nationale travaillent et soient épanouis promet un bon résultat sur la piste. Nous sommes également suivis par un coach mental qui facilite la communication et la cohésion au sein de l’équipe. Pour ma part, je fais beaucoup de sport pour m’entretenir et pour mon bien-être mental et physique.
- Parlez-nous de votre piquet de chevaux…
- Mon piquet de chevaux actuel appartient à la Fédération royale marocaine des sports équestres (FRMSE) présidée par Moulay Abdellah Alaoui. J’ai un piquet de six chevaux. Ils m’ont été confiés par le sélectionneur national, M.Philippe Lejeune, en vue de les préparer aux échéances à venir.
- Au Maroc, les sports équestres se sont développés dernièrement, mais restent peu accessibles aux plus jeunes. Quel bilan en tirez-vous et que faudrait-il faire pour les populariser davantage ?
- L’équitation est un sport coûteux. Ceci dit, il mérite d’être davantage médiatisé si l’on souhaite qu’il soit un peu plus populaire. Il faut un énorme travail pour percer là-dedans. Être régulier et assidu n’est pas suffisant si on n’est pas accompagné d’un cheval qualifié. Nous travaillons en binôme (cavalier/cheval), d’où l’importance de prendre soin des chevaux, de leur santé physique et mentale.
- Quels sont vos prochains projets ?
- Notre but est de nous qualifier pour les WEGS (world equestrian games) 2022 à Herning au Danemark. Nous allons mettre toutes les chances de notre côté car nous avons la compétence et les moyens d’y arriver. Notre but ultime est de nous qualifier aux JO de Paris 2024.
- La préparation mentale journalière des chevaux est très importante. Faire en sorte que les chevaux de l’équipe nationale travaillent et soient épanouis promet un bon résultat sur la piste. Nous sommes également suivis par un coach mental qui facilite la communication et la cohésion au sein de l’équipe. Pour ma part, je fais beaucoup de sport pour m’entretenir et pour mon bien-être mental et physique.
- Parlez-nous de votre piquet de chevaux…
- Mon piquet de chevaux actuel appartient à la Fédération royale marocaine des sports équestres (FRMSE) présidée par Moulay Abdellah Alaoui. J’ai un piquet de six chevaux. Ils m’ont été confiés par le sélectionneur national, M.Philippe Lejeune, en vue de les préparer aux échéances à venir.
- Au Maroc, les sports équestres se sont développés dernièrement, mais restent peu accessibles aux plus jeunes. Quel bilan en tirez-vous et que faudrait-il faire pour les populariser davantage ?
- L’équitation est un sport coûteux. Ceci dit, il mérite d’être davantage médiatisé si l’on souhaite qu’il soit un peu plus populaire. Il faut un énorme travail pour percer là-dedans. Être régulier et assidu n’est pas suffisant si on n’est pas accompagné d’un cheval qualifié. Nous travaillons en binôme (cavalier/cheval), d’où l’importance de prendre soin des chevaux, de leur santé physique et mentale.
- Quels sont vos prochains projets ?
- Notre but est de nous qualifier pour les WEGS (world equestrian games) 2022 à Herning au Danemark. Nous allons mettre toutes les chances de notre côté car nous avons la compétence et les moyens d’y arriver. Notre but ultime est de nous qualifier aux JO de Paris 2024.
Recueillis par Safaa KSAANI
Portrait
L’art de la voix avec le cheval
Le cavalier marocain Samy Colman s’est illustré, le week-end dernier, au CSI2* de Lier, en Belgique, en remportant quatre épreuves. Selon un communiqué de la Fédération royale marocaine des sports équestres, « Samy Colman a remporté 4 épreuves, une victoire avec Davino Q à l’épreuve 145, face à des cavaliers de renommée comme Constant Van Paesschen et Maikel Van Der Vleuten, en réalisant un barrage très rapide en 34,70 secondes sans fautes.
Deux victoires avec Bianca III, et la quatrième avec Galoubet à l’épreuve 140‘. De son côté, Hicham Er-radi s’est classé 3ème à l’épreuve 135, avec Milano, alors que Majid Djaidi et Mister d’Eclipse ont réalisé deux magnifiques parcours sans fautes au Grand Prix de Lier, en se classant 6ème, fait-on savoir.
Il s’agit d’ « une belle prestation de nos cavaliers marocains qui sont en tournée internationale en Europe », se félicite la Fédération, précisant que les cavaliers marocains ayant participé à ce concours sont Samy Colman, Majid Djaidi, Hicham Er-Radi et Zacharias Vincent Bourguignon. Installé avec l’équipe nationale en Belgique, dans les écuries de Philippe Lejeune (champion du monde 2010) sélectionneur de l’équipe nationale, Samy Colman a été qualifié au WEGS (world equestrian games) en 2014 et 2018 ainsi qu’aux JO Tokyo 2021.
Auteur d’une trentaine de victoires internationales, il est le plus jeune cavalier marocain à se qualifier aux JO et est vainqueur d’un grand nombre de concours nationaux CSO 3*. « J’ai pour ambition de hisser au plus haut le drapeau marocain », nous confie-t-il.
Deux victoires avec Bianca III, et la quatrième avec Galoubet à l’épreuve 140‘. De son côté, Hicham Er-radi s’est classé 3ème à l’épreuve 135, avec Milano, alors que Majid Djaidi et Mister d’Eclipse ont réalisé deux magnifiques parcours sans fautes au Grand Prix de Lier, en se classant 6ème, fait-on savoir.
Il s’agit d’ « une belle prestation de nos cavaliers marocains qui sont en tournée internationale en Europe », se félicite la Fédération, précisant que les cavaliers marocains ayant participé à ce concours sont Samy Colman, Majid Djaidi, Hicham Er-Radi et Zacharias Vincent Bourguignon. Installé avec l’équipe nationale en Belgique, dans les écuries de Philippe Lejeune (champion du monde 2010) sélectionneur de l’équipe nationale, Samy Colman a été qualifié au WEGS (world equestrian games) en 2014 et 2018 ainsi qu’aux JO Tokyo 2021.
Auteur d’une trentaine de victoires internationales, il est le plus jeune cavalier marocain à se qualifier aux JO et est vainqueur d’un grand nombre de concours nationaux CSO 3*. « J’ai pour ambition de hisser au plus haut le drapeau marocain », nous confie-t-il.
S. K.