Comme prévu, le Projet de Loi de Finances (PLF) 2024 entérine l’explosion des dépenses publiques. Le programme de reconstruction postséisme et l’organisation de la Coupe du Monde 2030 se sont ajoutés à la stratégie de lutte contre le stress hydrique, ainsi qu’aux réformes de l’Education et de la Santé. Ces engagements ont propulsé l’enveloppe consacrée à l’investissement à un sommet historique de 335 milliards de dirhams.
Le Royaume entre dans une période de turbulence où il faudra mobiliser d’importants moyens, en dépit d’une conjoncture défavorable. La crise au Proche-Orient risque d’aggraver la volatilité du marché des matières premières, tandis que la croissance économique mondiale demeure incertaine. À l’échelle nationale, l’inflation reste élevée, malgré sa récente réduction, avec une progression du PIB modérée (aux alentours de 3%). Les ambitions du pays sont considérables, et les efforts actuels visent à propulser le Maroc vers une nouvelle étape de son développement.
Reste qu’il faudra trouver les moyens de financer tout cela. Le gouvernement compte sur l’élargissement de l’assiette fiscale, à travers une ambitieuse réforme de l’impôt. Ce chantier graduel concerne, l’année prochaine, la TVA, avec une augmentation du taux d’imposition pour une longue liste de produits, tout en excluant les médicaments.
Si la réforme de la TVA doit encore être discutée, et dans certains cas réaménagée, une autre réforme risque d’être plus explosive politiquement et socialement. Il s’agit de la décompensation. Sur ce volet, l’Exécutif reste prudent en annonçant une “démarche de progressivité” pour le gaz butane, le sucre et la farine nationale de blé tendre.
Quoi qu’il en soit, une sortie à l’international reste envisageable pour boucler le financement des divers chantiers. Comme annoncé par la ministre des Finances Nadia Fettah lors des Assemblées FMI-BM, le Maroc s’est fixé comme objectif de récupérer l’Investment grade sur sa dette souveraine, perdu durant le Covid. Une manière de s’adresser aux marchés financiers dans les meilleures conditions possibles.
Le Royaume entre dans une période de turbulence où il faudra mobiliser d’importants moyens, en dépit d’une conjoncture défavorable. La crise au Proche-Orient risque d’aggraver la volatilité du marché des matières premières, tandis que la croissance économique mondiale demeure incertaine. À l’échelle nationale, l’inflation reste élevée, malgré sa récente réduction, avec une progression du PIB modérée (aux alentours de 3%). Les ambitions du pays sont considérables, et les efforts actuels visent à propulser le Maroc vers une nouvelle étape de son développement.
Reste qu’il faudra trouver les moyens de financer tout cela. Le gouvernement compte sur l’élargissement de l’assiette fiscale, à travers une ambitieuse réforme de l’impôt. Ce chantier graduel concerne, l’année prochaine, la TVA, avec une augmentation du taux d’imposition pour une longue liste de produits, tout en excluant les médicaments.
Si la réforme de la TVA doit encore être discutée, et dans certains cas réaménagée, une autre réforme risque d’être plus explosive politiquement et socialement. Il s’agit de la décompensation. Sur ce volet, l’Exécutif reste prudent en annonçant une “démarche de progressivité” pour le gaz butane, le sucre et la farine nationale de blé tendre.
Quoi qu’il en soit, une sortie à l’international reste envisageable pour boucler le financement des divers chantiers. Comme annoncé par la ministre des Finances Nadia Fettah lors des Assemblées FMI-BM, le Maroc s’est fixé comme objectif de récupérer l’Investment grade sur sa dette souveraine, perdu durant le Covid. Une manière de s’adresser aux marchés financiers dans les meilleures conditions possibles.