En l’espace de quelques jours, pas moins de quarante arrestations de personnes munies de faux tests PCR ont été enregistrées dans différents points frontaliers du Royaume. Un réseau de falsification de ces tests a été démantelé lors de la même période conduisant deux médecins internes derrière les barreaux ou encore à la saisie de plus de 30.000 tests rapides au port de Tanger Med.
Autant d’annonces qui viennent suite à l’appel à vigilance sur la question, lancé le 27 août par le ministère public. La fermeté affichée par les autorités devrait donner lieu à plus d’arrestations et de démantèlements de réseaux lors des semaines à venir, sans pour autant que cela n’enraye réellement cette mécanique. Le recours à de faux tests PCR pour entrer ou sortir du Royaume (qui, jusqu’à dernièrement, faisait partie de la légende urbaine), s’explique en partie par le prix des tests et la rareté d’alternatives légales.
A 700 DH le test, qui peut aller jusqu’à 1.600 DH pour ceux à résultats rapides, le dépistage relève du luxe pour le Marocain moyen, notamment en temps de crise. Un constat partagé par le Patronat, dont le président Chakib Alj a saisi le ministère de la Santé sur les tarifs pratiqués par les laboratoires, lesquels compliquent, selon lui, les opérations de dépistage massif en entreprise.
Tant que l’Exécutif n’aura pas régulé ce segment ou au moins ouvert plus de centres de dépistage gratuits qui restent aujourd’hui en sous-nombre et sont sursollicités avec la détérioration de la situation épidémiologique, le recours au marché noir qui propose de faux tests à 200 DH a de beaux jours devant lui. Le côté financier ne peut être négligé dans cette équation, alors que l’autre risque, que représente l’immobilisme des autorités sur la question, reste une réticence des Marocains à se dépister. Un phénomène qui ne peut que fausser les statistiques et donc les mécanismes adoptés pour lutter contre la pandémie.
Au-delà de l’approche sécuritaire, le sujet nécessite une réponse globale à même d’assurer un accès équitable aux tests qui demeurent un instrument clé pour inverser la courbe épidémiologique.
Autant d’annonces qui viennent suite à l’appel à vigilance sur la question, lancé le 27 août par le ministère public. La fermeté affichée par les autorités devrait donner lieu à plus d’arrestations et de démantèlements de réseaux lors des semaines à venir, sans pour autant que cela n’enraye réellement cette mécanique. Le recours à de faux tests PCR pour entrer ou sortir du Royaume (qui, jusqu’à dernièrement, faisait partie de la légende urbaine), s’explique en partie par le prix des tests et la rareté d’alternatives légales.
A 700 DH le test, qui peut aller jusqu’à 1.600 DH pour ceux à résultats rapides, le dépistage relève du luxe pour le Marocain moyen, notamment en temps de crise. Un constat partagé par le Patronat, dont le président Chakib Alj a saisi le ministère de la Santé sur les tarifs pratiqués par les laboratoires, lesquels compliquent, selon lui, les opérations de dépistage massif en entreprise.
Tant que l’Exécutif n’aura pas régulé ce segment ou au moins ouvert plus de centres de dépistage gratuits qui restent aujourd’hui en sous-nombre et sont sursollicités avec la détérioration de la situation épidémiologique, le recours au marché noir qui propose de faux tests à 200 DH a de beaux jours devant lui. Le côté financier ne peut être négligé dans cette équation, alors que l’autre risque, que représente l’immobilisme des autorités sur la question, reste une réticence des Marocains à se dépister. Un phénomène qui ne peut que fausser les statistiques et donc les mécanismes adoptés pour lutter contre la pandémie.
Au-delà de l’approche sécuritaire, le sujet nécessite une réponse globale à même d’assurer un accès équitable aux tests qui demeurent un instrument clé pour inverser la courbe épidémiologique.
Amine ATER