
Le trajet entre Tanger et Marrakech, qui nécessite aujourd’hui six heures par autoroute et demandait parfois plus d’un jour dans les années 1990, pourra bientôt s’effectuer en seulement 2 heures 40 minutes. Ce miracle sera rendu possible grâce au TGV, qui relie depuis 2018 Tanger à Kénitra, et qui sera étendu jusqu’à la Ville ocre d’ici 2029. Après des années d’études et de préparation, ce projet titanesque vient o fficiellement d’être lancé, ce 24 avril, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la gare ferroviaire de Rabat-Agdal.
La ligne à grande vitesse entre Tanger et Marrakech s’inscrit certes dans les préparatifs de la Coupe du Monde 2030, que notre pays co-organise, mais elle constitue avant tout un projet structurant pour les décennies et les générations à venir. C’est l’ambition d’un territoire connecté de son Nord à son Sud, et de son Est à son Ouest, avec pour colonne vertébrale la LGV, qui, à terme, reliera Agadir à Oujda.
En somme, il s’agit de la “Route de l’unité” du XXIème siècle, en référence au chantier initié sous feu Sa Majesté Mohammed V, qui visait à relier les anciennes zones espagnoles et françaises sous colonisation, a n de réa rmer l’unité du territoire national. Le TGV porte en lui un autre symbole : celui de la vision Royale à long terme, qui surplombe les débats et les tensions futiles et momentanées pour projeter le Maroc dans le futur.
On se rappelle tous de l’opposition d’une certaine frange à l’annonce du tout premier TGV, prétextant qu’un tel projet serait coûteux, inutile et qu’il deviendrait un éléphant blanc, délaissé par les usagers. Un manque d’ambition phénoménal, lorsqu’on voit aujourd’hui que le TGV ne désemplit pas et qu’il a changé la vie de millions de personnes, qui peuvent désormais faire des allers-retours en quelques heures entre Casablanca, Rabat et Tanger.
Et surtout, une vision étriquée de ce qu’est une infrastructure stratégique : au lieu de se limiter à un simple calcul d’épicier (produit moins charges), il faut un raisonnement plus global, prenant en compte le dynamisme économique généré grâce au TGV, l’essor du tourisme, le temps gagné, le carburant économisé par les voyageurs qui préfèrent ce moyen de transport à leur voiture, la réduction des émissions carbone, etc.
La ligne à grande vitesse entre Tanger et Marrakech s’inscrit certes dans les préparatifs de la Coupe du Monde 2030, que notre pays co-organise, mais elle constitue avant tout un projet structurant pour les décennies et les générations à venir. C’est l’ambition d’un territoire connecté de son Nord à son Sud, et de son Est à son Ouest, avec pour colonne vertébrale la LGV, qui, à terme, reliera Agadir à Oujda.
En somme, il s’agit de la “Route de l’unité” du XXIème siècle, en référence au chantier initié sous feu Sa Majesté Mohammed V, qui visait à relier les anciennes zones espagnoles et françaises sous colonisation, a n de réa rmer l’unité du territoire national. Le TGV porte en lui un autre symbole : celui de la vision Royale à long terme, qui surplombe les débats et les tensions futiles et momentanées pour projeter le Maroc dans le futur.
On se rappelle tous de l’opposition d’une certaine frange à l’annonce du tout premier TGV, prétextant qu’un tel projet serait coûteux, inutile et qu’il deviendrait un éléphant blanc, délaissé par les usagers. Un manque d’ambition phénoménal, lorsqu’on voit aujourd’hui que le TGV ne désemplit pas et qu’il a changé la vie de millions de personnes, qui peuvent désormais faire des allers-retours en quelques heures entre Casablanca, Rabat et Tanger.
Et surtout, une vision étriquée de ce qu’est une infrastructure stratégique : au lieu de se limiter à un simple calcul d’épicier (produit moins charges), il faut un raisonnement plus global, prenant en compte le dynamisme économique généré grâce au TGV, l’essor du tourisme, le temps gagné, le carburant économisé par les voyageurs qui préfèrent ce moyen de transport à leur voiture, la réduction des émissions carbone, etc.