Sur les 365 jours de l’année, une journée sera-t-elle celle de l’arganier ? Le Maroc a pris l’initiative de déposer une demande dans ce sens et un projet de résolution pour la proclamation du 10 mai de chaque année comme Journée internationale de l’arganier. L’Assemblée Générale des Nations Unies, en adoptant une résolution, marquera ainsi sa reconnaissance des efforts du royaume dans la protection et la valorisation de l’arganier afin de susciter une mobilisation internationale pour la préservation de la biosphère de l’arganeraie et en favoriser le développement.
« L’arbre à chèvres » qu’est l’arganier a montré le potentiel qu’il recèle sur les plans social et économique dans les régions du Sud du Maroc, et au-delà. Le secteur de l’arganier offre d’importantes perspectives en termes de réalisation des Objectifs du développement durable initiés par les Nations Unies et contribue de façon significative à l’autonomisation matérielle des femmes, naturellement et d’abord, en milieu rural.
La dimension « développement » de l’arganier est socio-économique, certes, mais elle présente également un intérêt certain du point de vue écologique, culturel, culinaire et médicinal. Le fruit de l’arganier connaît de multiples transformations, alimentaires et cosmétiques, qui donnent de la valeur ajoutée à une essence d’arbres qui est la plus répandue au Maroc après le chêne vert de la forêt de la Maâmora.
La Journée internationale des forêts sera ainsi enrichie par une journée de l’arganier qui est l’un des rares arbres fruitiers et forestiers à la fois, et dont les bienfaits ne se discutent plus. Mais au-delà de son poids socioculturel, le timing de cet activisme marocain pour la préservation de l’arganier en tant que patrimoine floral et culturel de l’humanité, juste après la récente inscription du couscous, lui donne une certaine dimension géopolitique.
L’arganier ainsi n’est plus cet arbre à chèvres qui faisait le délice des touristes et autres photographes amateurs, l’exotisme de l’arrière-pays des cités balnéaires d’Agadir et Mogador, mais se verra reconnaître les bienfaits que l’homme, au sens générique du terme, en tire.
« L’arbre à chèvres » qu’est l’arganier a montré le potentiel qu’il recèle sur les plans social et économique dans les régions du Sud du Maroc, et au-delà. Le secteur de l’arganier offre d’importantes perspectives en termes de réalisation des Objectifs du développement durable initiés par les Nations Unies et contribue de façon significative à l’autonomisation matérielle des femmes, naturellement et d’abord, en milieu rural.
La dimension « développement » de l’arganier est socio-économique, certes, mais elle présente également un intérêt certain du point de vue écologique, culturel, culinaire et médicinal. Le fruit de l’arganier connaît de multiples transformations, alimentaires et cosmétiques, qui donnent de la valeur ajoutée à une essence d’arbres qui est la plus répandue au Maroc après le chêne vert de la forêt de la Maâmora.
La Journée internationale des forêts sera ainsi enrichie par une journée de l’arganier qui est l’un des rares arbres fruitiers et forestiers à la fois, et dont les bienfaits ne se discutent plus. Mais au-delà de son poids socioculturel, le timing de cet activisme marocain pour la préservation de l’arganier en tant que patrimoine floral et culturel de l’humanité, juste après la récente inscription du couscous, lui donne une certaine dimension géopolitique.
L’arganier ainsi n’est plus cet arbre à chèvres qui faisait le délice des touristes et autres photographes amateurs, l’exotisme de l’arrière-pays des cités balnéaires d’Agadir et Mogador, mais se verra reconnaître les bienfaits que l’homme, au sens générique du terme, en tire.
Abdallah BENSMAÏN