“Tous les départements ministériels sont priés de suspendre tout contact, interaction ou action (...) aussi bien avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes qui lui sont liés”.
La note censée être interministérielle et donc interne et confidentielle, signée par le ministre des Affaires étrangères marocain, résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà suffisamment nuageux des relations maroco-germaniques. Violente, la charge est justifiée dans le texte par les profonds malentendus entre le Royaume et la République fédérale d’Allemagne. Elle se propage à la vitesse de l’éclair dans des rédactions et des médias sociaux littéralement médusés.
A l’effet de surprise, succèdent les interrogations légitimes quant aux motivations réelles d’une telle charge. L’ombre du Sahara plane, mais ne suffit pas à assouvir la curiosité ambiante qui s’interroge sur le timing d’une telle sortie qui devait en principe coïncider avec l’expression par l’Allemagne de sa position hostile pour le Maroc envers la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, allant jusqu’à convoquer une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU.
On évoque une levée du drapeau séparatiste devant le parlement local d’un des Landers perdus aux confins de la Germanie. On parle aussi d’un reportage clairement aligné sur les thèses du polisario diffusé par la Deutsh Welle. On se remémore la tentative ratée de l’exclusion du Maroc du dossier libyen. On spécule sur les manigances et l’activisme hostile des fondations étatiques allemandes drapées des oripeaux d’une fausse neutralité privée... mais on ne comprend toujours pas le pourquoi du comment d’une réaction aussi épidermique de notre diplomatie vis-à-vis de cette grande puissance qui n’a jamais fait mystère de ses dispositions hostiles à l’encontre de notre intégrité territoriale.
Sans doute est-ce le cumul de toutes ces raisons, les unes sur les autres, qui a poussé le MAE marocain à exprimer son ras-le-bol de façon aussi directe. Les jours à venir nous révéleront sans doute d’autres raisons, les vraies. On espère juste que notre pays, déjà engagé sur plusieurs fronts, notamment en Espagne et même en France, sans parler de l’Algérie, sortira gagnant de cette énième confrontation.
La note censée être interministérielle et donc interne et confidentielle, signée par le ministre des Affaires étrangères marocain, résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà suffisamment nuageux des relations maroco-germaniques. Violente, la charge est justifiée dans le texte par les profonds malentendus entre le Royaume et la République fédérale d’Allemagne. Elle se propage à la vitesse de l’éclair dans des rédactions et des médias sociaux littéralement médusés.
A l’effet de surprise, succèdent les interrogations légitimes quant aux motivations réelles d’une telle charge. L’ombre du Sahara plane, mais ne suffit pas à assouvir la curiosité ambiante qui s’interroge sur le timing d’une telle sortie qui devait en principe coïncider avec l’expression par l’Allemagne de sa position hostile pour le Maroc envers la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, allant jusqu’à convoquer une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU.
On évoque une levée du drapeau séparatiste devant le parlement local d’un des Landers perdus aux confins de la Germanie. On parle aussi d’un reportage clairement aligné sur les thèses du polisario diffusé par la Deutsh Welle. On se remémore la tentative ratée de l’exclusion du Maroc du dossier libyen. On spécule sur les manigances et l’activisme hostile des fondations étatiques allemandes drapées des oripeaux d’une fausse neutralité privée... mais on ne comprend toujours pas le pourquoi du comment d’une réaction aussi épidermique de notre diplomatie vis-à-vis de cette grande puissance qui n’a jamais fait mystère de ses dispositions hostiles à l’encontre de notre intégrité territoriale.
Sans doute est-ce le cumul de toutes ces raisons, les unes sur les autres, qui a poussé le MAE marocain à exprimer son ras-le-bol de façon aussi directe. Les jours à venir nous révéleront sans doute d’autres raisons, les vraies. On espère juste que notre pays, déjà engagé sur plusieurs fronts, notamment en Espagne et même en France, sans parler de l’Algérie, sortira gagnant de cette énième confrontation.
Saâd JAFRI