Depuis le début de la crise du Coronavirus, les Marocains et avant eux les médias qui sont en ligne de front de la ruée vers l’information enclenchée par cette pandémie, sont soumis à un afflux constant de documents aux apparences officielles, mais dont la véracité des contenus s’est souvent avérée douteuse.
Ces documents établis sur papier à en-tête, parfois cachetés et signés, parfois non, sont relayés sur les réseaux sociaux et notamment via WhatsApp à une cadence quasi-quotidienne, se retrouvant ainsi à la portée de tous, médias et grand public confondus.
Et il faut reconnaître qu’ils nous ont donné bien du fil à retordre à nous autres journalistes ces “vrais-fake” documents. D’autant plus que lorsqu’il fallait en vérifier l’authenticité, les autorités qui en étaient supposément émettrices se tapissaient derrière un mur de silence.
Ces Corona-leaks dont le fuitage semblait parfois organisé par ceux-là même qui en contestaient après coup le caractère officiel, ont largement contribué à l’ambiance de flou informationnel qui a marqué cette pandémie. A tel point qu’il est légitime de s’interroger s’il ne s’agit pas de vulgaires ballons d’essai.
On en citera à titre indicatif et non exhaustif les plus marquants en tête desquels le fameux draft du projet de loi 22-20 sur l’usage des réseaux sociaux dont le fuitage a suscité un tollé médiatique et populaire durant la première semaine du mois de mai, la feuille de route pour la levée du confinement authentifiée mais déclarée malgré tout non officielle durant la même semaine. Et tout récemment le plan de déconfinement du ministère de la Santé renié et désavoué après sa publication par plusieurs médias.
La masse et la récurrence de ces documents douteux, conjuguées aux déclarations en Off à des médias sans d’autres, sur des sujets de haute sensibilité dont la médiatisation relève du simple droit d’être informé, jette le discrédit sur la communication gouvernementale en ce temps de crise.
Des réglages s’imposent au plus vite à travers la mise en place de canaux autorisés et d’interlocuteurs identifiés pour la diffusion et l’authentification de ce genre de documentation, avant que la confiance des Marocains ne soit complètement altérée.
Ces documents établis sur papier à en-tête, parfois cachetés et signés, parfois non, sont relayés sur les réseaux sociaux et notamment via WhatsApp à une cadence quasi-quotidienne, se retrouvant ainsi à la portée de tous, médias et grand public confondus.
Et il faut reconnaître qu’ils nous ont donné bien du fil à retordre à nous autres journalistes ces “vrais-fake” documents. D’autant plus que lorsqu’il fallait en vérifier l’authenticité, les autorités qui en étaient supposément émettrices se tapissaient derrière un mur de silence.
Ces Corona-leaks dont le fuitage semblait parfois organisé par ceux-là même qui en contestaient après coup le caractère officiel, ont largement contribué à l’ambiance de flou informationnel qui a marqué cette pandémie. A tel point qu’il est légitime de s’interroger s’il ne s’agit pas de vulgaires ballons d’essai.
On en citera à titre indicatif et non exhaustif les plus marquants en tête desquels le fameux draft du projet de loi 22-20 sur l’usage des réseaux sociaux dont le fuitage a suscité un tollé médiatique et populaire durant la première semaine du mois de mai, la feuille de route pour la levée du confinement authentifiée mais déclarée malgré tout non officielle durant la même semaine. Et tout récemment le plan de déconfinement du ministère de la Santé renié et désavoué après sa publication par plusieurs médias.
La masse et la récurrence de ces documents douteux, conjuguées aux déclarations en Off à des médias sans d’autres, sur des sujets de haute sensibilité dont la médiatisation relève du simple droit d’être informé, jette le discrédit sur la communication gouvernementale en ce temps de crise.
Des réglages s’imposent au plus vite à travers la mise en place de canaux autorisés et d’interlocuteurs identifiés pour la diffusion et l’authentification de ce genre de documentation, avant que la confiance des Marocains ne soit complètement altérée.
Majd EL ATOUABI